Le week-end

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Quelle connerie, maintenant je serai en famille d'accueil. J'ai trop peur, je pose plein de questions. Est-ce une bonne idée d'avoir parler à cette assistance social ? À quoi va ressembler ma nouvelle famille ? Si je suis séparée de mon frère et de mes sœurs, je les reverrai un jour ?

Bref le reste de la semaine, ce déroule normalement. Nous sommes un vendredi et je dois rentrer chez moi. Comme d'habitude je rentre en train et quand je rentre, mon père est sur le canapé à regarder la télé et ma belle-mère fait la vaisselle. Je dépose ma valise dans ma chambre. Et j'entends des cris.

- T'ES COMPLÈTEMENT STUPIDE OU C'EST COMMENT ! cris mon père.

Il continue de l'insulter et sous ses cris, j'entends Viviane, ma belle-mère, pleurer. Alors je m'approche discrètement de la scène. J'aperçois Viviane assise par terre en sanglots et mon père au dessus d'elle, lui criant dessus. Qu'a-t-elle fais pour le mettre en colère ? Entre les insultes, il lui donne des claques sur la tête. Je ne peux plus supporter cette violence alors je sors de ma cachette et cris :

- ÇA SUFFIT, LAISSE LA !

Sur ces mots, il se tourne vers moi le regard noir de colère. Merde, dans quel pétrin je me suis foutu ? Il s'approche de moi, me prend et me colle contre un mur.

- Répète un peu ce que tu viens de dire, dit-il sur un ton calmement noir.
- J'ai...dit...arrête.

Malgré le fait qu'il m'étrangle, j'ai réussi à parler. Il me poussa par terre et détacha sa ceinture.

La nuit fut longue, très longue. J'ai maintenant de nouveaux bleus. Vers 11h, j'aperçois de la lumière bleu et rouge venant de devant chez moi. C'est les flics ! Et la j'entends les cris de mon père.

- EMMA !

Je l'entends s'approcher de ma chambre rapidement. Il ouvre la porte violemment et m'attrape par le t-shirt.

- ÇA T'AS PAS SUFFIT HIER SOIR, HEIN ? POURQUOI T'AS APPELER LES FLICS ?
- J'EN AVAIS VRAIMENT MARRE !

Il me donne une grosse claque. On entend les flics frapper à la porte.

- TU ES VRAIMENT QU'UNE SALE PETITE PESTE !

Il continue de me frapper, je cris et pleure. Les flics défoncent la porte et se dirigent vers ma chambre. Voyant la scène, il nous sépare et le menotte.
Pendant que mon père est emmener par deux policiers, trois autres viennent me voir.

- Bonjour, je suis de la police, mon nom Tony, quel est le tien ?
- Emma.
- Ok Emma, tu vas venir avec nous.

EmmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant