Bonus de Pâques
*Ce passe avant le chapitre 6*
« Fais-moi une pose accroupie... Oui, c'est ça ! ... Prends un œuf dans la main... Oui, oui oui ! ... Fais semblant de le croquer avec un petit air coquin... C'est parfait ! »
Clic-clac. Clic-clac.
Le bout de ma langue caressa l'œuf en chocolat.
Clic-clac. Clic-clac.
J'ajustai mes fausses oreilles de lapin sur l'autre côté.
Clic-clac. Clic-clac.
Je me penchai un peu plus pour que mon décolleté en dévoile encore un peu plus.
Clic-clac. Clic-clac.
Je regardai droit dans l'objectif avec mon regard le plus sulfureux. Je me penchai encore plus, croisai les bras pour faire bailler le tissu. Le regard du photographe était complètement détaché de son objectif. Il ne faisait plus que me mâter, attendant que j'en dévoile encore plus. Il me suffisait de deux minutes de plus et il me sauterait dessus sans préambule. Je n'attendais que ça ! Je me mis à quatre pattes et adoptai une pose des plus suggestive. Son regard se planta dans le mien et exprima tout son désir. Il posa son appareil, fit un pas pour contourner la lumière et...
« Ce sera tout pour aujourd'hui ! Merci pour votre travail. »
L'assistante du photographe apparut comme par magie et rompit littéralement le lien. Il secoua la tête et lui sourit avec un air désolé. Ah, je vois... Le mec couche avec son assistante. Petite amie ou non, elle avait de l'ascendant sur lui et elle n'était visiblement pas pour la polygamie. Désespérant. J'avais tellement envie d'une bonne partie de jambe en l'air ! J'avais cru que ce trou entre ces jours de tournage intense pourrait me permettre enfin de baiser. Surtout qu'avec Will et Kane, toujours derrière moi, c'était impossible de se trouver un partenaire de lit mais je crois que je venais de me rater ! J'avais été trop laxiste sur mes dons de démone dernièrement, j'étais un peu rouillée mais j'étais sûre que je n'étais qu'à quelque seconde de le faire tomber. Je n'avais plus qu'envie d'arracher les cheveux de celle qui m'avait gâché mon coup !
« Vous pouvez retourner dans votre loge. »
Elle me fit un sourire qu'elle voulait complètement hypocrite. Ma main se ferma en poing pour éviter que je lui arrache ses lèvres.
« Vous pouvez m'aider ? »
Je l'ignorai sciemment en tendant ma main au photographe. Il hésita un moment mais il savait qu'il ne pouvait pas me faire mauvaise impression. J'étais la grande Erika Demano, je pouvais réduire sa carrière en miette d'une seule parole ! Il m'aida et je simulai un trébuchement pour me retrouver entre ses bras.
« Oh... Je crois que je suis un peu fatiguée, fis-je semblant de m'excuser. »
Je pris une grande respiration pour gonfler ma poitrine, ce qui la colla contre son torse. Ses prunelles ne se détachaient plus de mes seins, alors même que son assistante n'était qu'à deux mètres de nous.
« Vous pourriez peut-être m'aider à retourner dans ma loge, elle est...
_Je vais te raccompagner, moi. »
Un frisson désagréable me traversa quand j'entendis la voix de l'homme le plus énervant de la Terre.
« Oh ! Monsieur Perez, vous êtes si gentil, roucoula l'assistante. »
Je leur lançai un regard noir mais je n'avais pas l'attention d'en rester là.
« Si vous avez le moindre problème avec les photos, n'hésitez pas. »
Je lui fis un clin d'œil que seul le photographe encore subjugué pouvait voir et me retournai vers Will avec la mine la plus agacée possible.
« Monsieur Perez, ce n'était pas la peine de vous déplacer. »
Ma voix était glaciale et je passai à côté de lui sans même le regarder. Je l'entendis saluer les deux personnes que je laissai derrière moi et il me rejoignit rapidement.
« Je croyais que tu avais besoin d'aide pour rejoindre ta loge ? fit-il avec une certaine ironie.
_Je croyais que tu avais une vie sans moi, pourtant tu es toujours sur mon chemin. »
Trois jours que je tournais non stop, trois jours que je me faisais surveiller de près pour que je me retrouve les trois soirs, seule dans ma caravane. Insupportable ! Quand ce n'était pas Kane qui s'assurait de menacer le moindre mec qui voulait m'approcher, c'était Will qui faisait stresser ceux qui osait tenter leur chance. J'en avais plus que marre.
« Je n'avais pas prévu de te voir ce soir mais Kane voulait que je te prévienne que demain on commence à 7 heures.
_7 heures ! C'est une blague ?
_Non. On avance bien sur notre retard, il en profite. Et comme tu n'as rien de prévu ce soir, tu pourras bien dormir. »
Je le regardai afficher ce petit sourire moqueur qui me donnait autant envie de lui démonter sa face que de le mettre dans mon lit.
« Pourquoi tu n'occuperais pas une partie de ma soirée, Will ? »
Il le va les yeux au ciel, ne me prenant plus du tout au sérieux depuis le début des tournages. Cela m'agaçait au plus haut point. On arrivait près de ma caravane, alors j'attrapai par le col et le tirai sur le côté dans un coin plus à l'écart. Je ne sais pas si c'était la surprise de mon geste qui le rendit si docile mais il se laissa faire sans protester. Il se retrouva plaquer le dos à ma caravane, moi collée contre lui, perchée sur mes talons aiguilles, en body noir sexy, déguisement de lapin. Hum... il y avait de quoi craquer !
« Pourquoi ne pas simplement envisager de se faire plaisir rien que pour un moment ? »
Il me regardait droit dans les yeux avec une intensité qui m'électrisait. Ses mains se posèrent sur ma taille, l'une glissa jusqu'à attraper ma cuisse et la releva pour que ma jambe entoure sa taille. Brusquement il me souleva pour échanger nos places et s'éloigna aussi rapidement... Le salaud !
« Quand tu arrêteras de me considérer comme un jouet sexuel, j'y réfléchirai. »
Il était tellement sérieux, j'en soupirais d'énervement.
« Vous ne savez absolument pas profiter de la vie, Monsieur Perez. »
Je le dis presque comme un crachat, tant ma frustration était grande et ma colère suite à l'échec m'habitait.
« C'est dingue comme tu prends la mouche rapidement, s'en amusa-t-il. Ça en devient jouissif pour moi.
_C'est bien que t'arrives à prendre ton pied d'une manière ou d'une autre, grinçai-je des dents. »
J'allais rentrer dans ma caravane quand il me retient par le bras me retournant vers lui.
« Pourquoi tu n'essayerais pas de moins faire ta garce pour obtenir ce que tu veux ? »
Je lui fis un sourire mauvais et il me lâcha instantanément.
« Je ne risque pas de ne plus faire ma garce, puisque j'en suis une et tu sais quoi Will, si tu es un coincé du cul, c'est tant pis pour toi. »
Ouais, mon plan de secours était toujours de le pousser vers la colère. Il ne voulait pas de la luxure, il choisissait de terminer plus mal que ce qu'il aurait pu obtenir ! Ses yeux lancèrent des éclairs et il s'approcha de moi d'un air presque menaçant. Oui, c'est bien Will, allez, craque !
« Je ne suis pas un coincé du...
_Un œuf en chocolat ? »
Un jeune homme interposa le dit œuf entre nous deux. Je le regardai perplexe de cette interruption et un nouvelle fois frustrée.
« Ce serait dommage de les gâcher, c'est du bon chocolat. »
Il m'en mit un carrément dans les mains et en fit autant avec Will avant de repartir avec son panier vide. D'accord... Je jetai un œil à Will qui était accaparé par son chocolat et qui avait oublié sa colère. Je soufflai énervée et m'enfermai sans un mot de plus dans ma caravane. Je m'allongeai paresseusement sur mon lit et croquai dans le chocolat. Heureusement que ce mec n'avait pas menti. Ce chocolat était un délice, un pur produit de la gourmandise ! Je ne pensais même pas à me changer que je partie pour le monde du sommeil.
***
Je fronçai le nez en sentant quelque chose qui me grattait la joue. J'ouvrai les yeux pour tomber sur un lapin me reniflant le visage. Hein ? Je redressai d'un coup effrayant l'animal et resta sans voix en regardant autour de moi. J
Bien que toujours habillé en lapin, je n'étais absolument plus dans ma loge ! De l'herbe chatouillait mes jambes nues, un léger vent agitait mes cheveux, un parfum de fleur arriva jusqu'à mes narines... J'étais tout bonnement dans une prairie fleuries au milieu de nulle part avec des oiseaux gazouillant et des lapins curieux. C'était si mignon, que ça me donnait presque envie de gerber... Je me relevai et cherchai autour de moi pour comprendre où j'étais. Il n'y avait qu'une pancarte accroché à un arbre, une centaine de mètres devant moi. Je pouvais tout de même y lire l'inscription, « Manoir de Mirabile » avec une flèche. Ce nom me disait vaguement quelque chose... Sûrement quelque chose lié avec une légende... mais je m'en préoccupais si peu que je ne pouvais pas en jurer. Mais qu'est-ce que je faisais là moi ? Oh et puis je m'en fous ! Je me concentrai pour me téléporter jusqu'à ma caravane. Une fois... Deux fois ? Trois fois ! Mais merde ! Je n'avais pas bougé d'un poil ! Qu'est-ce qui se passait !
« Erika ? »
Je me tournai vers celui qui m'avait appeler et fut surprise de voir un Will avec un simple pantalon de pyjama, torse nu. Hum... Si je ne me trouvais pas, dans cette situation foireuse, je l'aurais croqué !
« Qu'est-ce que tu fais là ?
_Je peux te poser la même question, haussai-je les épaules.
_On est où d'ailleurs ?
_Je n'en sais rien ! Tu t'es réveillé ici aussi ?
_Non, j'étais dans une clairière dans la forêt là-bas, me pointa-t-il du doigt l'endroit en question.
_Et comment tu es arrivé ici ? »
Il passa une main sur sa nuque avec un air gêné.
« J'ai suivi ce lièvre. »
L'animal en question dressa les oreilles avant de baisser la tête comme s'il me faisait une révérence...
« Tu te fous de ma gueule ! riai-je amusée par l'air dépité de Will.
_Je peux pas l'expliquer, j'ai eu l'impression que je devais le suivre. Et puis tu rigoles mais je t'ai trouvé grâce à lui !
_Tu veux dire que ce petit lapinou t'aurait guidé jusque moi ? Que c'est chou ! ironisai-je.
_Bon, fais comme tu veux, moi je continue à le suivre. Je lui ai demandé de me montrer le chemin jusque chez moi, il m'a déjà montré la sortie de la forêt, c'est ma seule solution pour l'instant ! »
Il était pas sérieux ? Et si... il suivait ce maudit lapin, comme un crétin ! J'allais quand même pas... Et merde ! Je le rattrapai rapidement et lui fit signe de se taire quand un sourire moqueur apparut sur son visage. Je n'avais pas le choix de toute façon, c'était celui que je devais tenter ! S'il lui arrivait quelque chose dans cet endroit qui ne permettait pas la magie, je me ferais taper sur les doigts. On suivit le lièvre en silence jusqu'à ce qu'il nous fasse entrer dans une autre forêt.
« On est des idiots, il va seulement réussir à nous perdre un peu plus, maugréai-je.
_Ça t'arrive d'être positive ?
_Ouais quand je ne suis pas un lapin !
_Tu veux bien arrêter de te plaindre ! On dirait une gamine. »
Je grimaçai derrière son dos et continuai de ruminer jusqu'à ce que le lapin s'arrête sur un tas de feuilles organisées de telle façon qu'on avait l'impression que c'était un lit dans une alcôve, coupé du monde.
« Super, il nous a seulement emmener à son terrier ! m'exclamai-je quand je vis la petite bête s'enfoncer dans un trou. »
Will poussa un soupir et alla s'asseoir sur le lit de feuille. Il prit sa tête entre ses mains et émit un grognement de colère et désespoir. Euh... D'accord... J'hésitai un moment, je devais dire quelque chose mais je ne savais pas trop m'y prendre dans ces situations ! Je m'approchai, m'assis à côté de lui et posai ma main sur son épaule.
« C'est rien, hein... on va pas rester là indéfiniment. »
Il me lança un regard de biais et fit un petit sourire.
« Tu essaies de me réconforter ?
_Non du tout ! m'insurgeai-je. Je veux juste pas que tu pêtes les plombs... »
Il leva un sourcil dubitatif puis d'un coup me tira par le bras pour me prendre dans les siens.
« Euh... Will... ? »
Lui qui m'évitait presque comme la peste était en train de me faire un... câlin ? Autant j'étais pas habitué à cette marque d'affection, autant j'étais complètement déroutée que ça vienne de lui...
« Tu peux te détendre Erika.
_C'est pas mon truc... »
Il se détacha juste assez pour me regarder dans les yeux.
« De quoi ? Les câlins ? Je croyais que c'était ta spécialité.
_Pas ceux là... Ecoutes, je veux pas parler de ça. On reprend la route !
_Tu n'es pas obligée d'être parfaite en tout, me retient-il encore.
_Je sais que je ne le suis pas, je ne peux juste pas rester dans cette situation trop mièvre... »
Je fis une mine dégoutée mais Will continua de sourire avec amusement.
« Tu as dû beaucoup s'ouvrir pour ne plus vouloir de tendresse.
_Je n'ai jamais été « tendresse ». Je déteste ça !
_Je ne te crois pas.
_Et pourtant c'est le cas. »
Il me planta son regard dans le mien pendant un moment et je ne réussis pas à m'en soustraire. Sa main monta jusqu'à ma joue et il la caressa. Je baissai les yeux mais le laissai faire.
« Tu n'aimes pas ? »
Je secouai la tête. Non, je n'aimais pas. Enfin... ça me mettait étrangement mal à l'aise... Il s'approcha un peu plus et déposa ses lèvres contre ma joue. Contre mon front. Contre mon autre joue. Contre mon menton. Contre mon nez. Contre mes lèvres. Simplement une petit pression, un chaste baiser. Mes sourcils se froncèrent. Je devrais lui foncer dessus, alors pourquoi je ne bougeais pas d'un poil ?
« Et là ? »
Je secouai une nouvelle fois la tête alors qu'il gardait ce sourire indescriptible. Il me força à m'allonger sur le lit de verdure et sa main sur ma joue glissa sur mon cou, mon épaule, mon bras, ma hanche et remonte pour redescendre la minute d'après. Une chaire de poule s'installa sur chaque endroit de ma peau qu'il touchait.
« Toujours pas ? »
Je fis non de la tête une nouvelle fois mais pour le coup, c'était totalement faux. Cette douceur, d'abord insupportable, me fit naître une chaleur tellement inattendue, tellement agréable que j'en fus presque chamboulée. Mais seulement presque !
Il passa une jambe entre les miennes, son torse frôla ma poitrine et il se pencha jusqu'à poser ses lèvres sur mon cou. Il y déposa quelques baisers avec lenteur, avec légèreté et ce fut un peu trop pour ce que je pouvais supporter. Mon corps frissonna de plaisir... Espèce de traitre !
« Quelle menteuse, s'en amusa-t-il. »
Ah, il voulait faire le malin ! Ma main remonta le long de sa nuque et mes doigts plongèrent dans ses cheveux pour les empoigner. Je rapprochai nos deux visages et plongeai mes pupilles dans les siennes.
« Je ne connais peut-être pas la douceur mais la passion ça me connait. »
Je réduis la distance entre nos deux bouches et l'embrassai avec envie. Mais je le connaissais donc j'y allai avec retenu.
« C'est tout ce que tu sais faire ? me nargua-t-il alors que je m'éloignai de notre premier baiser. »
Dites-moi que je rêve ? Je pouvais... Et bah il n'allait pas être dessus ! Je le fis basculer et me mis à califourchon sur lui. Mon corps se plaqua contre lui, ma bouche se souda à la sienne et nos langues se rencontrèrent avec fougue. On s'embrassait à ne plus respirer, mes mains exploraient son torse, les siennes me palpaient partout, mais alors vraiment partout. Je ne pourrais plus ! Je lui attrapai les mains et les coinçai au-dessus de sa tête.
« Si tu continues, je ne te laisserais pas filer ! le prévins-je. »
Il se défit de ma prise, reprit le dessus et dézippa mon body. Ses paumes trouvèrent le bord du tissu et le firent glisser le long de mes jambes, me dénudant complètement. J'étais ahurie et complètement excitée... Il s'allongea de nouveau sur moi reprenant son exploration manuelle...
« Tu as intérêt à ne pas me laisser filer, murmura-t-il avant de me mordre les lèvres. »
Il ne savait pas qu'il parlait à une démone et ça se voyait ! La fougue nous habita tous les deux et ce fut l'étreinte la plus chaude que je connus. Il n'y avait plus de retenu, plus de manière, plus que l'envie qui guidaient notre corps, le désir qui nous consommait... Doux puis animal, passionné puis languissant, tout simplement extrêmement jouissif !
***
« Erika ! Tu vas être en retard ! »
Je me relevai en sursaut et plissai des yeux pour accueillir la luminosité du matin. Je sentais étrangement bien malgré mon réveil abrupt et sans douceur ! Je le ferais payer à Will !
D'ailleurs... Will... Quand je pensais à lui, une drôle d'impression se creusait au fond de ma poitrine et un peu plus bas. Enfin... Beaucoup plus vive que d'habitude ! Bizarre.
Je me levais et ouvrit la porte à Will, qui après un regard se faisant de plus en plus sévère, me tendit un café sans mot.
« Bonjour à vous aussi, Monsieur Perez !
_Chez les maquilleurs dans 10 minutes.
_Trop aimable !
_Et essaye au moins de camoufler ce suçon.
_Quoi ? »
Je le regardai comme un abruti, pourtant il montra la rougeur que j'avais juste au début de mon décolleté prononcé. C'est quoi ce bordel ? Je n'ai pas baiser depuis trois jours ! D'où il vient ce suçon !
« Dix minutes ! répéta-t-il en se tournant.
_C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! m'exclamai-je en voyant sa nuque. Je suis contente que tu arrives au moins à monter au plafond avec quelqu'un, le provoquai-je, avec une pointe de mépris dans la voix.
_De quoi tu parles ? J'ai passé la nuit seul.
_Et tu t'es griffé tout seul peut-être ? »
Il posa une main sur sa nuque en fronçant les sourcils. Mais je ne voulais pas d'explication. Je claquai la porte et m'assis devant le miroir. Un petit objet était devant ce miroir. Tiens... Je pensais l'avoir mangé cet œuf de pâques !
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En espérant que vous ayez eu pleins de chocolats pour pâques ! ;)
Elisa G.C.
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[Ancienne version] Dans le coeur d'un démon... ~ Tome 4 : PCM
FantasíaCette année, Erika fête ses 1203 ans et ce n'est pas vraiment pour lui plaire. Sa vie devient monotone, tantôt sur la Terre, tantôt aux enfers, Erika fait le mal, toujours et encore le mal. Mais alors qu'elle croyait avoir tout vu, elle rencontre Wi...