Chapitre 34

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Famara

Assis en feuilletant des dossiers l'esprit ailleurs, je pense à cette vie, une vie que tout homme aurait rêvé avoir , une vie que j'ai bousillé par mon immaturité. Une femme de rêve! Oui j'avais une femme de rêve, une femme docile et pure, une femme au cœur d'or, une femme rare , une femme parfaite. Je ne suis plus le même. Nabona me manque atrocement. Je n'imagine guère ma vie sans elle, que dis je je n'ai plus de vie. Je paie les conséquences de mes actes je l'admets mais jamais je ne pourrais aimer une autre femme outre qu'elle. Je veux qu'elle me revienne j'ai besoin de la sentir dans mes bras , j'ai besoin de la toucher. Elle représente toute ma force si cette situation continue je risque de mourir avant mon heure. Je n'ai plus la tête à travailler, mon esprit divague vers elle. Non! Je ne peux pas la perdre....

-Hey boss alors on dit quoi? Fit la voix D'Abdel qui me fit sortir de ce tourbillon de pensées

-Ah rien et toi?

-Qu'est ce qui se passe man? Je ne te reconnais plus ces temps ci. Tu es malade?

-Ah si seulement je pouvais être malade. Je pense que la maladie est mieux que ce que je suis entrain de vivre présentement

-Comment? Tu me fais peur là. Explique moi réellement ce qui se trame

Je respire un bon coup, dénoue ma cravate et me lance en expliquant tout dans les moindres détails. Durant tout mon récit je n'osais pas regarder Abdel dans les yeux car je me sentais mal . Après avoir fini mon récit j'appréhendais sa réponse

-Je n'aurai jamais à ça venant de toi. Famara tu es bête ou quoi ? Je ne peux pas en croire mes oreilles putain tu as osé sérieusement, tu as osé. Tu ne mérites même pas l'amour de Nabona . Tu n'es qu'un pauvre idiot. Tu me déçois énormément. Je me rends compte que tu ne changeras donc jamais. Tu resteras toujours un garçon oui un garçon car un homme un vrai ne fait pas souffrir une femme.

-Je sais que j'ai merdé Abdel, je te jure je regrette énormément. Je souffre de cette absence je veux reprendre ma femme. Aide moi à la reconquérir s'il te plaît

-Mort de rire laisse moi rigoler. Ça fallait y penser avant de faire ta bourde. Tu la fais tout seul donc tu le gères tout seul

-Ne dis pas ça s'il te plaît. Abdel ne me lâche pas je t'en supplie je....... la sonnerie de mon téléphone me coupa la parole

-Assalamou anleykoum wa rahmatoulah
C'est Famara à l'appareil n'est ce pas ?fit une voix qui ne m'est pas familière du tout

-Oualeykoum salam wa rahmatoulaaah. Oui c'est bien lui , à qui ai je l'honneur?

-C'est Mouhamed Ahma Ndiaye l'oncle de Nabona

Dèsqu'il a prononcé le nom de Nabona mon coeur fit un raté

-Euh je je oui je s...s.... comment vous allez mon oncle?

-Alhamdoulillah je me porte comme un charme et toi mon fils?

-Je ne me plains pas aussi alhamdoulillah

-Bon j'aurai besoin de ta présence ce soir à la maison pour parler de ma nièce et toi. Tu pourras te libérer tôt aujourd'hui?

-Euhh oui bien-sûr je passerai in shaa Allah

-D'accord mon fils je m'excuse du dérangement

-Non pas de quoi mon oncle. Vœu ne me dérangez pas rassurez vous

-Ah donc alhamdoulillah
À ce soir in shaa Allah donc

-Oui in shaa Allah

J'ai raccroché le coeur encore plus lourd et l'espoir anéanti je sais que c'est Nabona qui a convoqué cette réunion. Abdel me regardait impassible

Un destin uni😍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant