The piano girl (fanfiction de Thomas B.S)

Chapitre 9

J'étais étendue sur mon lit, fixant le plafond, ce n'était pas la meilleure des journées même si rester cloué au lit était plutôt sympathique vue le froid qu'il faisait dehors. J'avais surement attrapé un rhume en sortant dans ce froid sans écharpe et maintenant j'en prenais pour mon compte. Cela me permettait de ruminer encore plus sur mes potentiels sentiments envers Thomas, dans quoi mon coeur m'avait-il encore embarqué ?!

Amelia m'avait dit de faire face à mes sentiments, avouer à Thomas que je commençais à tomber amoureuse de lui, de lui demander si ma présence lui faisait la même chose, mais cependant je ne pouvais le faire. Cela faisait seulement quelques jours que nous nous connaissions comment je pouvais lui dire ça ? Alors je m'étais résolu à gardé cela secret. Mais je me demandais maintenant comment j'allais pouvoir bien faire pour être naturelle avec lui, est-ce que le revoir était une si bonne idée en fin de compte. Même si ses sentiments n'étaient surement pas réciproque, je ne pouvais pas me passer de sa compagnie.

Il était bientôt midi et je ne m'étais toujours pas levé de mon lit, Bou commençais à vouloir manger et j'allais devoir me forcer. Mon petit corps faible se leva péniblement mais j'atteignis enfin la cuisine saine et sauve. Je me prépara un smoothie vitaminé espérant redonner des forces à mon corps, donna sa pâtée à Bou qui ensuite se couchai en boule dans son coussin sur le piano. Je me mis en face de celui ci et joua quelques accords qui sonnaient faux avec les doigts engourdies par la maladie.
La sonnerie de mon téléphone retentit, c'était Amelia qui me souhaitait un bon rétablissement et qui bien sur me demandait des nouvelles à propos de Thomas. Elle ne comprenait toujours pas que je ne voulais pas avouer mes sentiments.

Les heures passèrent lentement sans que je ne bouge de mon lit, cela faisait longtemps que je n'avais pas pus profiter ainsi d'une journée complète au lit. Il était bientôt 17h quand mon téléphone sonna, c'était Thomas qui m'appelait. Je me raclai la gorge aussi bien que je pouvais pour ne pas avoir la voix de Dark Vador, même s'il adorais Stars Wars, ce n'était pas forcément très sexy.

- Salut Piano Girl !

- Hey !

- Ouhla ... C'est quoi cette voix ! pouffa-t-il.

- Ne te moque pas je suis malade comme un chien !

- C'est mignon quand tu parles du nez, rigola-t-il encore.

- Mais bien sur, rigolais-je aussi. Tu m'appelais pour quoi ?

- Pour avoir des nouvelles ! Ça te dit si je viens te tenir compagnie ?

- C'est à tes risques et périls !

- Oh alors je vais y réfléchir ! Aller je te laisse !

- Alors tu viens du coup ou pas ? Thomas ? Allo ?

Il avais déjà raccroché, il avais surement dut me dire ça par politesse espérant que je refuse. Je m'enfouissais sous la couette, parla avec ma mère, qui se lamentait encore de ne pas pouvoir venir me voir dans des moments comme celui là et m'endormis pendant un laps de temps inconnue. Mais quand un bruit sourd me réveilla, il faisait nuit dehors, je me relevais les cheveux en batailles, des cernes aussi grande que la muraille de chine et écoutais d'où pouvais venir le bruit qui m'avait réveiller. Quand d'un coup quelqu'un toqua à la porte.

- Sonia, si c'est maman qui t'envoie pour me surveiller ça ne sert à rien, je vais très bien !

Lorsque j'ouvris la porte ce fut une voix masculine qui me répondit.

- Et non je ne suis pas Sonia, mais je suis là pour voir si va mieux !

Thomas et son sourire si charmeur, toujours ses cheveux en batailles. (cela nous faisais un point en commun en ce moment même.)

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je t'ais dit que je viendrais, tu as les oreilles aussi bouchée que ton nez ?

- Je pensais que tu rigolais, mais vas y entre !

- Je ne rigole jamais quand une amie est malade !

Il s'avança, retira son manteau et regarda mon appartement qui n'étais plus aussi bien ranger qu'avant. Je lui souriais et prétextait la flemme du malade.

- Bon je vais te préparer de quoi manger !

- Je n'ai pas grand chose dans mon frigo.

- Ne t'inquiète pas je sais tout faire !

Il se retroussa les manches et ouvrit le frigo, son visage était concentré ce qui lui donnait un air sérieux qui n'était pas pour me déplaire. Il sortit de la salade, des carottes et je lui tendit la vinaigrette, on prépara la salade ensemble en papotant sur tout un tas de chose. Nos corps étaient très proche, son épaule frôlait la mienne de temps en temps, ce qui m'envoyait des décharges dans tout mon corps. J'avais peut-être besoin de ça pour me remettre en marche, en tout cas la fatigue avait disparue depuis qu'il était arrivé. On s'assit sur mon canapé et on se mit à regarder Netflix. De temps en temps je sentais son regard sur moi, mais faisait comme si je ne voyais rien. Vers 11h la fatigue repris possession de moi et sans crier gare je m'écroulais de fatigue sur son épaule, quelques minutes après je sentis juste que l'on me soulevait, puis ensuite ce fut le trou noir.