The lovely boy

Chapitre deux

J'arrive devant une immense, magnifique, époustouflante villa des Garcia Posey qui s'étend sur un vaste et très imposant jardin. Elle est encore plus grande que la mienne, cependant elle paraît bien plus chaleureuse, plus joyeuse.

Je frappe à plusieurs reprises. Aucun bruit, aucune réponse. Visiblement personne n'est là. Je sors alors le double des clefs de mon sac et rentre. L'intérieur est majestueux mais ce sont les escaliers au centre de la pièce qui attire mon attention. - J'ai toujours rêvé d'en avoir comme ceux-ci. -
Je poursuis ma visite de pièce en pièce. Elles sont toutes aussi grandes les unes que les autres et décorée avec beaucoup goût. Manifestement cette famille aime le luxe et l'extravagance.
Pour finir, je sors dans le jardin. La pelouse est d'un vert flamboyant sur lequel est posée une piscine - olympique - et un jacuzzi dans lequel deux personnes étaient en train de.. Oh mon Dieu ! Je ferme les yeux et me retourne rapidement.

- Oh ! Veuillez nous excuser.. Nous attendions votre arrivée que ce soir. ils remirent leurs peignoirs.

- Oui. je me défends de rigoler. C'était ce qui était prévue mais mon vol était à l'heure.

Pour faire bonne impression s'est ratée !

- Voulez-vous que je vous fasse faire le tour du propriétaire ?

- Non, j'ai déjà fait mon petit tour, merci.

- Laissez-moi vous montrer votre chambre alors ?

- Avec plaisir.

Le gouvernant, Thibault, se charge de prendre mes valises tandis que je suis ma nouvelle patronne, Anastasia, à l'étage. Elle est vraiment très jolie, des longues jambes, une silhouette de rêve avec des yeux verts et des cheveux bruns.

- Voilà, votre chambre. elle sourit gentiment. Sur la porte de gauche vous avez votre dressing et à droite, la salle de bain.

- Merci beaucoup.

- Merci à vous d'être là. En ce moment.. elle pose la main sur son ventre. Avec ce nouveau bébé qui arrive, j'ai besoin d'aide. Mais on parlera des formalités demain !

Je n'avais jusque-là pas remarqué son petit baby bump mais maintenant qu'elle le dit, j'arrive très facilement à discerner une bosse sous son vêtement ample. Elle doit sûrement être au quatrième mois de grossesse.

- D'accord pas de problème. dis-je.

- Commencez par vider vos valises. elle regarde sa montre. On mangera dans une heure. Un barbecue ça vous va ?

- Oui c'est parfait.

J'ai toujours adoré les barbecues seulement cela ne faisait pas assez chic pour mes parents de manger des merguez ou des saucisses autour d'une piscine en buvant de la bière.
Bref, après avoir rangé toutes mes affaires pendant bonne petite heure, je redescends au rez-de-chaussée et me laisse porter par les voix qui proviennent du jardin. Ce fameux jardin. 

Je vois un nouveau visage que je n'avais encore jamais vu. Un petit garçon de six ans, adorable, c'est le portrait craché de sa maman. Il a des yeux verts, des cheveux bruns et les mêmes boucles que son papa. Je m'approche doucement de lui et m'abaisse à sa hauteur.

- Bonjour, je m'appelle Lucy et toi ?

- Alexandre. il sourit timidement.

- À table !

Nous passons un très agréable moment autour de ce repas. Ils sont vraiment très gentils. Liam est un homme très humble, respectueux du haut de ses trente sept-ans. C'est une pile électrique depuis qu'il a fondé sa propre entreprise. Au contraire, Anastasia est beaucoup plus douce, plus posée mais tout aussi gentille et humble. Ce sont des personnes riches ayant la tête sur les épaules, cela ne fait aucun doute. Ils sont vraiment très affectueux et m'ont déjà intégré à leur famille.

À la fin du repas, je monte me changer sur leur demande. Ils ont proposé de me faire visiter un peu la ville pour mon arrivée . Je trouve que cette attention est des plus adorables, en soi, ils n'étaient pas obligés. Nous avons commencé par visiter les districts historiques, les quartiers huppés puis finis par Airlie Gardens, un magnifique parc dans lequel de nombreux films ont été tourné notamment Dawson, une série de mon enfance. Avec tout ça nous sommes rentrés aux alentours de vingt deux heures. J'ai pris une douche chaude, rapide puis je suis allée me coucher. Mine de rien, le décalage horaire, ça fatigue.

Plus tard dans la nuit, légèrement mal à l'aise face à cette nouvelle famille, nouvelle maison, je ne trouvais une fois de plus pas le sommeil. Je me lève et décide de sortir dans le jardin, mais une lumière provenant du couloir m'interpelle. Je me rends donc jusqu'à ce point lumineux. J'entre et découvre Anastasia dans une magnifique chambre de bébé, sur une chaise à bascule en train de lire une histoire au bébé dans son ventre. C'est tellement mignon mais il est quand même trois heures du matin.

- Oh.. Vous n'arrivez pas à dormir ?

- Pas vraiment..

- Vous voulez aller vous promener ? Manger quelque chose ? J'ai bien envie d'un smoothie et des fraises avec de la chantilly. elle rigole.

- Oui avec plaisir mais les magasins sont ouverts ?

- Oui, bien sûr. Tout est ouvert ici. Jusqu'à très tard.

C'était plutôt bon signe. Cette ville n'était donc pas une ville « morte ». À côté Great Barrington c'est le bout du monde. Pour trouver un restaurant, un bar ouvert après minuit était impossible. C'est comme ça qu'à trois heures et demie nous nous sommes rendues dans un petit smoothie bar. Visiblement, c'était une habituée. Le gérant nous a offert les deux smoothies, un simple au chocolat pour moi et un double vanille chocolate pour Anastasia ainsi qu'une montagne de fraises à la chantilly. Le rêve.

- Qu'aimerez-vous faire plus tard ?

Elle me regarde tendrement, comme une mère regarderait son enfant.

-J'aimerais beaucoup travailler dans la presse ou dans l'édition.

- Qu'est-ce qui vous a poussé à venir vous installer ici ? Je veux dire travailler chez nous ?

Outch, le sujet tabou. Vu sa grande gentillesse envers moi j'avais toute confiance en elle, je savais que je pouvais lui dire.

- J'ai récemment perdu mes parents dans un accident de voiture et j'avais besoin de prendre un nouveau départ. De nouvelle étude, loin de chez moi. De mon ancien chez moi. je me rectifie.

- Oh je suis vraiment désolée. Je ne savais pas.

- Il n'y a pas de mal.

J'arrivais désormais, de plus en plus, à parler de mes parents sans pleurer. Je plante une fourchette dans les fraises que je mets dans ma bouche.

- Et vous avez des frères et sœurs ? rajoute elle.

- Non.. Mais j'en ai toujours voulu.

- Vous aurez mes enfants. elle sourit. Pour vous tenir compagnie. elle se ravise. Je suis désolée d'être si bavarde mais j'ai toujours rêvé d'avoir une fille. Je suis entourée que de garçon alors ça me change.

- Il n'y a pas de mal. Ça me fait plaisir, moi aussi.

Après cette petite virée nocturne, nous sommes rentrées à la maison, nous nous sommes couchées et avons endormi comme des bébés jusqu'au lendemain matin.

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N'hésite pas à laisser un commentaire pour me dire si le chapitre t'a plus ?❤️
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