Discutions

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Lorsqu'il m'entend, il relève la tête. Ses yeux sont rougies. Il à dut pleurer.. Mais il ne semble pas avoir bu. En même temps les bouteilles sont fermés. Tant mieux. Je ne veux pas le rendre malheureux à ce point.

"Ah Flo.. Tu.. T'es rentré.. Je.. Je vais aller me coucher.."

Il se lève, les yeux rivés sur le sol, il part dans sa chambre mais je lui attrape le bras..
Oli à un sursaut quand je l'attrape. Comme si il avait peur de moi. Je regarde mon frère.

"Oli ! Oli ne me dis pas que tu as peur de moi ?"

"Je.. Je.. Mais non.."

"Oli.. J'suis vraiment con."

Il se dégage de mon emprise et part dans sa chambre. Je reste un moment dans le salon, comme un débile. Je réalise à quel point ma relation avec mon frère se dégrade.. Et je ne veut pas ça.
Je frappe doucement à la porte de Oli mais il ne répond pas.
Alors j'entre dans sa chambre, il est dans son lit, il fixe le plafond. Je chante doucement en m'avançant..

"Seul dans mon lit, j'regarde la fissure sur mon plafond, elle s'étire pour devenir un point d'interrogation.."

Oli tourna la tête vers moi et continue

"J'fixe, la peinture défraîchie, impossible de dormir j'commence à réfléchir.."

Je m'assois sur le bord de son lit.
Il me regarde, ses yeux sont remplis de questions.

""Olivio, j'ai juste agis comme un con."

"T'as pas besoin de moi.

Il pleure toujours.

"Oli c'est bon.. Je.. J'étais en colère.."

"La vérité est sortie. Tu n'as pas besoin de moi et de mon aide ? Mais sans moi tu serais à l'hôpital en train de crever."

Il touche mes côtes pour appuyer ses dires
Il a raison.

"Je sais.. Je sais. J'suis désolé.. J'aurais pas du dire ça."

"Et tu l'as fais. Au début j'ai cru que c'était de ma faute car j'en suis responsable. Mais la cause c'est juste toi et tes sentiments contradictoires. C'est pas à moi que tu dois en vouloir."

Je ne trouve rien à dire.

"T'es complètement con, en ce moment. Tu n'as pas besoin de moi Florian ? Mais si je te laisses seuls sans nouvelles pendant 6h tu reviens. Si je t'abandonnes tu n'es plus rien."

"Je.."

"Nan, ta gueule. Pour moi c'est pareil. Sauf que moi je l'assume. Je laisse pas ma fierté parler. Toi, si. Je te connais. Je sais que tu t'en veux. Mais, et si j'arrêtais de te parler ? Et si j'arrêtais de t'emmerder et d'être dans tes pattes, puisque tu le souhaite alors je le ferais."

"Non c'est pas ce que je veux Olivio.. Je.. S'il te plaît ne prend pas tout au pied d'être la lettre.."

"Arrête de parler sans réfléchir alors. Arrête de me blesser. Arrête de faire en sorte que tout tourne autour de toi. Arrête de voir seulement tes problèmes. Arrête de rejeter la faute sur les autre."

"J'aurais besoin de.."

"De mon aide n'est ce pas ?"

"Ouais.."

"Ben va te faire foutre."

Je baisse la tête. Je ne l'ai jamais vu dans un tel état. Putain. Il ne m'a jamais parler comme ça. Ses paroles transpirent la haine et je peux rien dire car putain il à raison..

"Olivio.."

"Dégage."

"Frérot je m'en veux.. J'ai vraiment besoin de toi. Je tiendrais pas sans toi."

"Alors tombe. Casse toi la gueule."

"Toi aussi tu parles sous la colère.."

"Ouais mais moi j'ai mes raisons de t'en vouloir."

Je commence à sortir de la chambre mais Oli se lève et ferme la porte.

Bigflo et ses sentiments Où les histoires vivent. Découvrez maintenant