Si tu as cru que tu étais perdu,
Que ta jeunesse,
Était seule à s'échouer sur cette plage inconnue,
Tu te trompe.
Mon âme rejoint ce flux,
De personne qui pensent arriver en enfer,
Alors qu'il sont toujours sur leur terre.
Le visage assombrit par leurs peurs éphémères,
Reste vide tel celui de ceux qui perdent leur mère.
Comme déchet de l'amour rejeté par les astres,
Obnubilé par la beauté d'un tel désastre,
J'observe la répugnante splendeur du massacre,
De toutes ces bonnes âmes au cœur de nacre.
J'ai vu en l'exile l'éloignement, le réconfort,
Qui m'a rendu aujourd'hui plus fort,
Après de long mois d'intenses efforts,
J'ai l'impression d'avoir retrouver mon cœur d'or.
Prêt à aimer ceux qui ont tort car leurs paroles,
Ont plus de valeur que celle de ceux qui rigolent,
De la vie, de ses plaisirs et qui bientôt s'envolent,
Sans avoir compris que sans inspi on reste au sol.
J'ai croqué la vie comme si elle était en or,
En oubliant que ce métal mène à la mort,
Puis j'ai fermé les yeux et regarder mon corps,
Et tout doucement, je m'en éloigne et en sors,
Emportantavec moi mes derniers remords..
Le Rêveur Inutile.
