La femme aux loups [Terminé]

Confiance

Cela fait deux jours que Kanashimi ne mange plus. Elle dort peut-être deux heures par nuit. Après cette potion, elle est restée dans sa chambre. Seule Karen, une de ses amies, n'étant pas au courant pour cette dite potion, peut entrer dans sa chambre. Kanashimi s'était confiée à elle. Maintenant, elles sont non seulement plus proches, mais confidentes. Mais encore, seule Karen et ses loups sont des êtres de confiance, selon elle. Aujourd'hui encore, elle restera dans sa chambre, seule, dans le noir. Ses loups sont avec elle, mais endormis. Elle se réveille à trois heures du matin car elle a fait un cauchemar. C'était horrible. Elle a vu le petit garçon, le seul humain qu'elle à rencontré, étant jeune. Il ne se rappelait pas d'elle et il l'a reniait. Ça peut paraître facile à endurer, mais malgré le fait qu'il l'ait abandonné et envoyé dans ce maudit cercle fait de ces champignons parfaitement alignés, elle ne pouvait oublier ses sentiments. Car oui, avec les années à rêver à lui, elle s'était enfin rendu compte que quelque chose clochait. Elle y pensait de plus en plus souvent, comme rêve ou comme cauchemar. Elle ne pouvait dire qu'elle l'aimait, ne sachant même pas ce qu'est l'amour. Seul son souvenir venait la hanter, avant. Le matin arriva très lentement, absurdement. La souffrance habitait Kanashimi qui n'avais pas dormi et très peu mangé hier. C'est alors que Karen arriva. Elle lui donna du pain et du miel qu'elle mangea. Elle n'avais plus très faim car le stress l'envahi doucement. Que Karen compte faire ? Elle ne veut pas la forcer à partir dans ces corridors ? Mais ce qui arriva était un peu surprenant. Elle l'a lavé. Ne se souciant que très peu de la pudeur, Kanashimi se laissa faire devant son amie. Karen la coiffa, l'habilla et la maquilla un peu. Elle était un peu plus présentable. Kana ressentait un peu de bonheur à être plus propre et soignée. Cette dernière sourit faiblement. Karen discutais avec Kanashimi. Alajéa était venue elle aussi, étant aussi gentille et digne de confiance que Karen, selon Kanashimi. Dans leurs conversations, elle leur expliqua pourquoi elle était comme cela. Alajéa posa quelques questions, mais Karen, le sachant déjà, se tût. Comme elle était la sœur de Nevra, elle avais quelques points de vue, surtout ceux des étincelants. Nevra avait dit qu'il regrettait à sa sœur, mais, celle-ci, ayant une amie précieuse à protéger, n'en parla point. Kanashimi était déjà assez occupée comme cela, elle ne voulait pas lui ajouter ces excuses sur les épaules. Alajéa avait fini avec ses questions et quelqu'un cogna à la porte. Kanashimi ne savait pas quoi faire... Alajéa, naïve, alla ouvrir pour y découvrir Valkyon. Karen et Alajéa étaient déjà parties dans un sourire réconfortant que Valkyon entra. La jeune femme avait déjà parlé avec lui, mais n'étant pas de nature bavarde, ils n'avaient pas appris à se connaître. Kanashimi sentait qu'il avais un bon fond, tout de même, malgré son armure imposante. Elle le laissa parler, ne sachant pas pourquoi il était là. Il commença d'abord à lui demander si elle allait bien, ce à quoi elle répondit vaguement. Il dit ensuite qu'il espérait qu'elle puisse aller mieux. Pour cela, il voulu lui proposer de venir s'entraîner avec les membres de sa garde. Elle déclina, songeant qu'elle serait sûrement de trop. Doucement, il amena le sujet... un peu. Il disait que Miiko s'inquiétait et qu'elle avait essayé de venir sans succès car la jeune femme n'ouvrait pas. Elle l'avait vu. Tout le monde qui n'est pas Karen ou Alajéa n'était pas le bienvenue. Valkyon y était parvenu, bien sûr, avec un problème de circonstances. Il ne fût, d'ailleurs, pas déçu de sa visite, s'inquiétant pour elle et aussi car Miiko lui avait demandé fortement. Par la suite, elle passa deux semaines complètes à rester dans sa chambre, alternant les visites de ses trois amis. Elle avait apprit à connaître le jeune homme. Elle décida qu'aujourd'hui, elle allait sortir de sa chambre. Elle allait aller à la cafétéria et à la bibliothèque, mais c'était déjà ça. Elle marcha dans les corridors et alla dans cette cafétéria vide, justifiée par l'heure matinale. Mais aussitôt, quelque chose lui dit qu'elle aurait mieux fait de rester dans sa chambre...

Chapitre 8, 700 mots