le chemin

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Mathis, encore sous l'effet de l'alcool avait levé la main sur Mady, Carolle s'était levé dans un élan de solidarité feminine s'était approché de Mathis, l'avait attrapé par le col et l'avait giflé (oui y a beaucoup de gifles je sais) de toute sa force :
-TU L'AS TOUCHE PAS !
Mathis avait porté sa main à sa joue à présent rouge et avait entrouvert la bouche par surprise. Il avait eu mal mais jamais au grand jamais il ne l'avouerait (et puis quoi encore ?). Ne se souvenant plus de rien il s'énerva :
-TU FOUT QUOI LÀ ?
Noah et Andréa s'était levé et avait rien manqué de la scène. Noah se roulait par terre de rire et Andréa s'approchait à son tour :
-ce qui se passe c'est qu'on est perdu dans un endroit paumé avec des ados bourrés sans téléphone.
-‎Oh
Mathis s'était immédiatement calmé et regardait à présent le groupe qui riait bêtement.
-Et qu'est ce qu'on fait maintenant ?
-J'en sais rien comment on décuve quelqu'un ? Avait demandé Andréa
Carole et Mathis se regardèrent, ils avaient eu la même idée. Tour à tour, chaque personnes repris ses esprits grâce au traitement radical mais efficace de Carole, Mathis, Andréa et Noah qui les avait rejoint. Le groupe de neuf était maintenant sur la rive, trempé jusqu'au os, sans téléphones, perdu :
-C'était l'idée de qui à la base pour que je le frappe ? Déclara Lucas d'un ton froid.
Tous les regards se tournèrent vers Julien qui rougis instantanément. Directement sur la défensive il répliqua aussitôt :
-C'était pas mon idée de boire alors me regardez pas comme ça !

Ils étaient tous collés les uns aux autres à la recherche d'un peu de chaleur, les cheveux encore humide et les vêtements collant à leur peau. Aucunes voiture était passé par là depuis leur arrivée, il devait être dans les environs de 17h. Prise d'un élan Mady se leva et déclara d'un ton que prenez les hommes politiques pour leurs discours :
-On va pas resté ici à attendre que par je ne sais quel miracle quelqu'un passe par là ! On a pas pu marché aussi loin que ça il doit bien y avoir un village ou quelque chose du genre dans les environs ! On devrait suivre la route, les routes mènent toujours à quelque part !
Elle passa sa main dans ses cheveux pour les remettre en arrière et dans un mouvement commun tous se levèrent. Mady passa devant avec Andréa et Lucas, derrière eux Mathis et Noah, encore derrière Jean et Julien, et pour fermé Léa qui trainait des pieds avec Carole. Au devant, Andréa félicitait ironiquement le discours de Mady :
-Tu sais quoi je vais voté pour toi, ria-t-elle tu m'as convaincu.
-‎C'etait nul franchement je préfère Philippe Poutou, rajouta Lucas
-‎Non mais alors là je ne suis pas d'accord monsieur.
Entre eux deux Mady riait regardant droit devant elle.
-Fermez la vous deux
Mais ils Andréa et Lucas se disputèrent sur de la politique inventée.

Noah et Mathis marchaient en silence la tête baissée quand Mathis demanda :
-tu penses qu'on va rentré à temps pour que mon père ne remarque rien ?
-‎Ca m'ettonerait il est sensé revenir à quelle heure ?
-‎19h30
-‎Tout dépens de si on trouve vite ou pas la route mais en attendant on est libre Mathis, tout souriant il tourna la tête vers son ami. On peut faire absolument ce que l'on veut ! Par exemple ...
Il accéléra le pas et tapota l'épaule d'Andrea. Celle ci se retourna et il posa ses lèvres sur le siennes. Tout le monde les regardé. Andréa dans un mouvement de défense le poussa et le gifla. Tous c'était arrêté. Des "oh" et des rires s'échappaient des bouches mais Mathis lui était écroulé de rire :
-C'est ca être libre ?! AHAHA Oh mon dieux j'en peux plus !!!! On a trouvé le plus gros débile de l'histoire de la planète !!!
Noah lui était rouge ecarlate, une tomate serait jalouse de lui.
-MAIS QU'EST CE QUI T'AS PRIS ?!
-‎La liberté ? Répondit-il hésitant en se massant la joue.
Andréa repartit en marmonnant des "n'importe quoi", "pff" et d'autres onomatopées du genre.

oh merdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant