Reality or Illusion ( Prof - Élève ) [TERMINE]

Chapitre 27

Le voyage se termine aujourd'hui, on rentre chez nous en fin de soirée. Apparemment Adam a déjà été dénoncé par Emilie. Elle ne l'a pas clairement dit mais elle se vante d'avoir obtenu une promotion, c'est qu'elle a bien dû faire quelque chose pour l'avoir.

Quelques heures après, j'ai reçu un message de Christine disant qu'elle souhaiterait parler avec Adam et moi dès notre retour. Lui par contre n'a encore rien eu d'officiel concernant les mesures prises. Je m'inquiète pour lui, je ne supporterai pas de le reperdre une seconde fois. Depuis qu'il a confirmé que nous sommes ensemble, tout le monde me regarde de travers mais le plus étonnant c'est que ça ne me fasse rien, seul l'avis d'Adam compte. Nous voilà déjà dans le bus, à côté de mon garde du corps.

- Je suis gentil, je te laisse dormir dans mes bras pendant le voyage.

- C'était si innatendu, laisse moi me remettre de cette émotion !

Il sourit à ma réponse ironique puis se penche vers moi

- A condition que je puisse garder tes lèvres en otage !

Je l'embrasse légèrement et il approfondi le baiser. On finit par éclater de rire. Après quelques heures de route, on s'arrête à mi-chemin environ.

- J'ai peur Adam

Je me suis surprise moi-même à avoir réussi à le dire et même si ce n'était qu'un murmure, il m'a entendu.

- Je me battrais de toutes mes forces pour toi, pour nous ! Tu n'as pas besoin d'avoir peur mon cur !

Dès notre arrivée, Christine me traîne dans la voiture puis elle va voir Adam. JE tente de les rejoindre en voyant qu'elle se met à lui hurler dessus mais Marc m'en empêche.

- Laisse les parler entre adultes !

- Mais ça me concerne ! J'ai mon mot à dire aussi et j'ai le droit d'être écoutée !

Marc s'apprêtait à répondre mais sa femme déboula comme une furie. Je fixe Adam qui semble avoir les larmes aux yeux, lui aussi me fixe. Christine continu de hurler à s'en casse la voix mais je ne l'entends plus. J'ai trop mal de voir Adam dans cet état. J'aimerai le prendre dans mes bras comme il l'aurait fait avec moi, même si on venait de se disputer.

- J'ai parlé avec le directeur du lycée, même si tu changes d'établissement d'ici lundi, il sera renvoyé de l'éducation nationale !

Je m'en veux de lui faire vivre ça. J'aurais dû l'empêcher, le contrôler pour pas que tout ne dégénère. Je sors tout juste un pied de la voiture que Christine s'empare de toute mes affaires. Je suis privée de téléphone, ordinateur et de sortie, déjà que je ne sortais pas beaucoup. L'idée d'avoir anticipé cette situation me calme un peu. On avait convenu avec Adam de se voir lors de mes pauses. J'avais déjà récupéré mon emploi de temps et il en avait une copie. En espérant qu'il parvienne à venir.

- June ? Ouvre, c'est Arthur

C'est la énième fois qu'on me demande de sortir et comme à chaque fois, je reste muette. Durant tout le week-end, quelqu'un d'autre tentait sa chance en vain. Je ne sors que vers trois heures du matin pour manger et boire ainsi que me fair eune réserve pour tenir la journée dans ma chambre. Je sais que ce n'est pas la meilleur des solutions mais pour l'instant je ne veux pas faire l'effort de les voir libres alors que je suis privée de tout. Tant que je ne saurai pas xe qu'il en ait pour Adam.

- June ! Tu aurais pu prévenir que tu étais déjà arrivée au lycée ! On t'a cherché partout !

Cela ne faisait que quelques minutes que j'étais arrivée. Je reste neutre face à Lucie. Je m'étais lever très tôt pour partir dès que Marc aurait déverrouiller la porte et que Christine soit allée sous la douche. Personne ne pouvait me voir, seulement m'entendre mais visiblement ça n'a pas été le cas. J'avais oubliée que Lucie est dans ma classe donc en plus de devoir supporter les regards de tous les curieux, je dois la supporter elle. A peine elle m'a repéré qu'elle veut me présenter à tout le monde. A la pause, je parviens à m'éloigner sans être aperçu. Je cours à l'opposé du lycée. En jetant un coup d'il vers ce dernier, je heurte quelqu'un.

- Princesse, c'est bon, personne ne te poursuis ! Je suis là !

Je reconnais immédiatement sa voix, celle qui m'avait tant manqué. Adam et moi nous installons sur un banc tout en se racontant les évènements qui ont eu lieu depuis vendredi.