Reality or Illusion ( Prof - Élève ) [TERMINE]

Chapitre 49

Je ne sais pas quelle heure il est lorsque j'ouvre les yeux. J'ai l'impression de sortir du coma tellement je me sens perdue. Adam est à mes côtés, il me regarde en souriant. Il a l'air déjà bien réveillé. En me redressant, je constate que des meubles ont déjà été mis en place.

- Alors, comment tu trouves notre lit ?

- Pourquoi, c'est pas celui de ton ancien appart ?

- Si mais vu comment tu t'es endormi rapidement...

Il rigole ce qui me fait rire aussi.

- Tu as monté quand tous ces meubles ?

- C'est pas moi mais mon père, il était gêné de ne pas avoir pu arrêter ma mère et il voulait se faire pardonner.

- Il est chouette ton père et c'est sympa de sa part. Comme ça tu peux faire le fainéant !

Je pensais qu'en disant ça, il allait m'attaquer de chatouille ou m'éjecter du lit mais il me prend dans ses bras et glisse sa tête dans le creux de mon cou.

- Je suis désolé mon cœur. J'ai tellement eu peur de te perdre, qu'ils te renvoient je ne sais où.

- Eh, calme toi. C'est pas de ta faute et puis maintenant je suis là et je n'ai pas envie de partir !

Il m'explique que son père est venu juste après que j'ai été emmenée mais c'était trop tard alors il est rester pour l'aider à tenir le coup. Puis sa mère est arrivée toute joyeuse et la dispute à éclaté. Il s'est ensuite enfermé ici pendant que ses parents continuaient de s'engueuler.

Après ce long discours, on décide de passer à autre chose. On vient d'emménager et on a même pas encore pu en profiter. Adam m'a fait avalé un repas plus que bourratif quand il a su que je n'avais rien mangé. Je m'étais pourtant juré de ne pas lui dire mais ça m'a échappé. Suite à ça on termine notre chez nous. Les meubles déjà montés ont étaient placés au bon endroit et le reste à suivi. On est entrain de brancher la télé quand la sonnette nous fait sursauter. Il est déjà tard, je me demande qui c'est.

- Reste là, je vais voir.

Il revient quelques minutes après avec un gâteau qu'il dispose devant moi sur la table basse et Byron qui le suit.

- Bonsoir, je ne voulais pas vous déranger encore mais ce sera la dernière fois. Après la conversation qu'on a eu, ma femme a eu un déclique, elle ne veut pas perdre son fils. Et l'entendre dire que ce serait le cas si les choses ne s'arrange pas, ça lui a fait très peur. elle tenait à s'excuser avec ce gâteau. D'ailleurs si elle n'est pas là c'est car je lui ai demandé de ne pas venir, je ne savais pas comment vous alliez prendre ses excuses.

- Ca me paraît un peu rapide pour un déclique mais ce n'est pas moi qui est parlé de perdre Adam.

- Non, c'est moi. Je ne supporte pas que quelqu'un s'en prenne à toi alors j'ai mis les points sur les i et avant que tu ne râles, il faut dire que j'ai bien fait puisqu'elle s'excuse.

Je ne répond rien, un peu vexée par Adam et son ultimatum mais il ne perd pas de temps pour me refaire rire. Finalement j'accepte les excuses à travers le gâteau, je veux vraiment passer à autre chose. Byron repart le sourire aux lèvres tandis qu'on attaque le gâteau qui est vraiment délicieux.

- Tu lui pardonnes vraiment ?

- Je veux juste être avec toi et si elle ne nous en empêche pas alors oui. C'est toi que je veux et personne d'autre !

Je l'embrasse pour appuyer mes paroles et à cet instant précis je sais. Je sais que c'est lui que je veux et que je donnerai tout ce que j'ai pour lui. Je sais que je veux que ce soit lui et personne d'autre qui me fera devenir femme, qui sera le premier.

Il approfondit le baiser puis s'arrête net.

- Tu es sûr de ce que tu veux ? Parce que pour le bien de mon entre-jambe, si ce n'est pas le cas, il vaut mieux s'arrêter là.

- Oui, j'en suis sûr. Je veux que ce soit toi ma première fois !

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Il y a eu beaucoup d'évènement, tu es peut-être encore un peu sonné et je ne veux pas que tu regrette par la suite.

Son attention me fait sourire et en guise de réponse, je me mets à califourchon sur lui et l'embrasse à nouveau. Cette fois-ci, il a bien compris et me porte jusqu'à notre lit. Il me dépose dessus sans rompre le baiser enflammé.

- C'est justement avec tout ce qui s'est passé que j'ai compris. J'ai besoin de savoir que tu es là, j'ai besoin de te sentir au plus près de mon âme.

Ce sont mes derniers mots pendant qu'il mordille la peau de mon cou. Il me déshabille petit à petit et je fais de même pour lui. Le moment que j'avais tant redouté par le passé arrive mais je suis sereine. Il m'embrasse et glisse doucement en moi sans me quitter des yeux.