Reality or Illusion ( Prof - Élève ) [TERMINE]

Chapitre 43

Madame Brenan me rend mes valises puis remonte dans sa voiture.

- Fait attention à toi et peut-être à bientôt !

Je la salue à mon tour puis elle s'en va de l'ai d'autoroute. J'ai du mal à réaliser que je suis libre. Il me faut quelques minutes pour réaliser que je suis au beau milieu d'une air d'autoroute je ne sais où avec assez d'argent pour être à l'abri du besoin pour quelques jours et que je vais pouvoir retrouver Adam.

La klaxon d'un camion me fait sursauter même s'il ne m'est pas destiné, je me dépêche de rejoindre l'hôtel avec mes gros sacs. Contrairement à ce que je m'attendais, l'intérieur n'est pas délabré même au contraire, il est moderne.

- Bonsoir, une chambre pour deux personnes s'il vous plaît

- Avec ou sans repas ?

- Avec

- Très bien, il faudra juste payer en avance pour la totalité du séjour.

Je règle mon dû et le gérant m'explique rapidement comment fonctionne les repas puis me donne la clé de ma chambre. Sans perdre de temps, je la rejoins et m'affale sur le grand lit double. Comme l'accueil, la chambre est très moderne et la salle de bain possède une douche à l'italienne, un pur bonheur.

Il ne me reste plus qu'à attendre Adam. Je fais passer le temps en regardant la télé et m'endors par la même occasion. Je suis réveillée par le téléphone qu'Adam m'avait donné, c'est un appel de sa part.

- Allo mon cur ? Je te réveille ?

- Oui mais c'est pas grave

Je l'entends rire, sa voix m'apaise immédiatement

- Je suis devant l'hôtel, tu es dans quelle chambre ?

- Chambre 212 sur ta gauche en entrant, j'ai déjà réglé pour trois jours avec les repas inclus.

- Parfait alors madame Brenan t'a bien remis l'enveloppe, ça me rassure. Bouge pas, j'arrive !

Il raccroche aussitôt et quelques minutes plus tard il débarque dans la chambre. Débarquer est vraiment le bon mot parce qu'il a à peine refermé la porte, qu'il lâche ses affaires pour se jeter littéralement sur moi. Si le lit n'étais pas aussi grand, on serait sûrement tombé de l'autre côté.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit ? J'ai vraiment cru qu'il n'y avait plus rien de possible pour s'en sortir !

- Désolé mais madame Brenan ne m'avait pas clairement dit oui du coup ça a aussi été la surprise pour moi quand elle m'a envoyé un message pour dire que tu m'attendais. A la manière dont elle m'avait parlé et l'expression de son visage, j'étais presque sûr qu'elle allait refuser !

Après avoir passé de longues minutes enlacé, on se sépare pour qu'il puisse ranger ses affaires puis me rejoint dans le lit pour dormir les quelques heures qui reste avant le petit déjeuner.

- Bébé ?! Réveille toi, le petit déjeuner t'attends, il t'appel !

Un sourire se dessine sur mon visage à l'entente du petit déjeuner. C'est vrai que la nourriture m'adore, enfin j'adore la nourriture. Malgré la présence d'Adam torse nu à côté de moi en ouvrant les yeux, je n'arrive pas à croire qu'enfin une partie des problèmes sont réglés.

- Allez, arrête de rêvasser, je sais que je suis beau mais le petit-déjeuner s'impatiente !

Il m'embrasse amoureusement puis on va s'habiller après avoir pris une douche chacun notre tour. Une fois qu'on a prit sur notre plateau, les aliments souhaités, mis à notre disposition au buffet, on s'installe dans un petit coin à pars.

- J'ai l'impression de rêver, je pensais tellement, j'en étais convaincue que plus rien n'était possible et pourtant nous voilà !

- Non tu ne rêve pas et quelque pars, de penser ça n'était pas faux, puis-ce que c'était le cas de ton point de vue, toi de ton côté, tu ne pouvais rien faire du tout mais moi si et vu que ce qui te concerne, me concerne... voilà le résultat plutôt satisfaisant.

- Plutôt satisfaisant ? Totalement même !

La réflexion que j'avais eu dans le train sur le fait qu'il est inclut dans mes décisions et tout le reste m'a faite comprendre comment lui voyais la chose : " ce qui te concerne, me concerne ". Ca fonctionne dans les deux sens. Comprendre ça va m'aider à accepter qu'il veuille déménager, ça compte pour lui donc pour moi aussi.