-Chapitre 11-

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-Bella! Laisse moi seulement te toucher, caresser chacun de tes seins,  fouiller dans chacuns de tes replis, goûter à nouveau le miel de ta bouche.
Je t'en supplie!!

Chacun de ses mots réveille en moi une nouvelle sensation.
Il ne faut pas que tu cèdes Bella.

-L'unique raison pour laquelle je ne couche pas avec toi, là, maintenant, c'est parce que je suis convaincue que tu seras incapable de me faire atteindre l'orgasme.
Si tu veux bien fermer la porte derrière toi. Bonne soirée!!
Pourquoi tant de cruauté Bella?

Darwill sort sans rien dire, les larmes aux yeux en claquant la porte un peu trop forte après lui.

Cette claquement de la porte en dit beaucoup sur son humiliation et honnêtement je m'en fous, totalement.
Je n'ai pas à me cacher que mon corps rêve du sien, que ce feu brûle en moi dès qu'il parle de me toucher ou de me faire l'amour mais ce n'est qu'une question de corps bordel.

**********††***********

-Mademoiselle Nancy, la croisière durera une semaine, Bienvenue.
Merci d'avoir accepté.

-Veuillez conserver ce qui vous seriez utile pour tes rencontres Cher Président. Excusez moi!

Le début de la croisière se passe bien, les rencontres, les réunions....
J'ai fais mon travail comme prévu

Cela fait maintenant six jours que nous sommes à bord de ce bateau de croisière, six jours que Darwill reste coucher dans son lit à cause d'une fièvre.

Au début, je ne le croyais pas, je me disais que c'etait son prétexte à lui pour ne pas assister aux réunions mais lorsqu'aujourd'hui le docteur dit que son état était critique, j'ai tout de suite reçu une balle dans la poitrine.
Je ne l'ai jamais vu depuis cette fièvre.

J'ouvre la porte de sa chambre et entre:

-Lisa, je m'occupe du sénateur, prends congé.
Je t'appelerai dès que ce sera nécessaire.
Dis-je sagement à l'infirmière qui s'occupe de Darwill.

-Mais..

-Il n'ya pas de mais, tu fais ce que je te dis.
Coupai-je à Lisa brutalement.

Il ne faut pas abuser de ma douceur non plus.

Elle quitta la chambre sans rien dire, brusquée par mes propos.

Je ferme la porte derrière elle.
Je reviens et touche le front de Darwill, il est brûlant, mais extrêmement brûlant.

Mes yeux rencontrent les siens, je me deshabille sous ses yeux, son regard est faible, faible comme moi à présent.

-Fais moi l'amour.
Lui ordonnai-je en plaquant ma bouche sur la sienne, un baiser fiévreux, il ne se fait pas prier et me rend mon baiser, nos langues s'entremêlent, notre baiser devient plus fougueux.

Les mains de Da me caressaient de partout, mon corps brûlait de désir.
Chacun de ses baisers réveillait en moi les milles feux du désir

Son souffle dans mon cou.... Sa bouche sur ma peau....ses mains caressaient mes seins...
Je ressens ce volcan dans le bas ventre.
Je ne contrôle plus rien, je ne veux plus rien contrôler telle était ma décision depuis que j'avais franchis cette porte.

Sa bouche encercle l'un de mes seins, je me cambre, je n'arrive plus à me tenir en place.
Je veux plus, beaucoup plus.

Da ne s'arrête pas, sa bouche continu son chemin jusqu'à mon interdit, quand sa langue flotta mon clitoris, je visite un autre monde, le monde du péché mignon, je gémis d'impatience.

Pour la première fois, je m'empêche de tout contrôler.
Je veux me laisser vivre, une vie dans laquelle on me guidera, une vie dans laquelle je serai aveugle et que ma vie ne dépendra que de ce que je ressens...
Une vie de désir....

LES MILLE FEUX DU DÉSIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant