-Chapitre 15-

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Point de vue de Darwill

-C'est une rencontre imprévue mais j'ai l"honneur d'avoir parmi nous le fameux représentant du caraïbe, Osvaldo Pierre
Annonce le président Francais avec enthousiasme

Ce fameux Osvaldo que je connais pour la première fois nous tends la main à chacun de nous

Bella, quant à elle,  semble avoir vu un fantôme depuis que monsieur a prononcer ce nom.

Je la connais un peu,  elle doit en ce moment faire une discussion intérieure avec elle même histoire de se calmer et de paraître maîtresse d'elle même et de la situation.

Osvaldo embrasse Bella sur la joue tellement lentement qu'elle a fermé les yeux en s'efforçant de sourire.

Mais Pour qui il se prend ce Osvaldo

Il semble churchauter quelque chose à Bella qui lui répond par l'une de ses sourires de garce.

Elle va me rendre fou cette fille, avec ses sauts d'humeurs. 

Après la présentation de cet imbécile d'Osvaldo,  Bella s'excuse,  prétendant aller aux toilettes.  Je la suis de près. Elle semble avoir connu ce Osvaldo et sa présence n'enchante pas Bella.

Elle prend la grande allée et se tourne à droite et entre directement dans les toilettes.

Tout se fait silencieux un instant, jusqu'à ce que l'eau du robinet se fait couler.
L'instant après j'entends des murmures puis ensuite des sanglots.  J'ouvre la porte sans trop réfléchir,  et je fais face à une Bella misérable et triste debout face au miroir.

Elle fixe des yeux son reflet et semble ne pas m'avoir entendu entrer.

Elle m'est de dos.  J'avance de quelques pas et instinctivement je lui serre dans mes bras.
Elle ne dit toujours rien et une Bella qui ne dit rien ça craint.
  Elle se contente d'essuyer du bout des doigts ses quelques larmes.

Je la lâche mais elle me retient.

-Dus moi que je suis tienne.
Regarde-moi comme ci je t'ai toujours appartenu.

Elle se retourne et me fais face,  à ce moment je lis dans ses yeux quelque chose de nouveau et d'incompréhensible.  Quelque chose qui a dû lui faire mal il y'a longtemps mais qu'elle a dû cacher et supporter pendant tout ce temps.

Je vois aussi une Bella sensible,  innocente et fragile.  Pour une fois,  je ne vois pas la Bella provocatrice et insensible.
Et elle est tellement belle....

-Embrasse-moi.
Me supplie t-elle.

À ces mots,  mon cœur bat d'un rythme irrégulier et mon cerveau prend du temps pour comprendre ces derniers mots,  mon corps ne réagis pas.

Je continus d'admirer cet âme en face de moi.
Je vois accélérer sa respiration, son cœur bat au même rythme que moi et son regard me parle.

Je comprend maintenant,  je brise le peu de distance qu"il y'avait entre nous et nos lèvres se rencontrent dans un baiser chaste,  doux et nouveau.
Pour la première fois, je l'embrasse sans aucune pensée malsaine, je me contente de goûter à ses lèvres et de savourer ce baiser qui semble suspendre le monde.
Quelques minutes après, nos lèvres se séparent.
Nos cœurs s'apaisent et le monde semble exister de nouveau...

J'entrelace mes doigts et ceux de Bella et lui dit:

-Viens,  désormais tu es mienne,  et le monde n'est rien d'autre que des spectateurs,  il se contentera de l'image qu'on lui renvoi.

Elle me regarde juste un instant et acquiesce d'un mouvement de la tête.

Ainsi nous rejoignons la grande salle main dans la main sous le regard noir d'Osvaldo,  et une Bella avec un sourire audascieux.

Je crois qu'il me reste beaucoup de chose à découvrir.

LES MILLE FEUX DU DÉSIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant