-Chapitre 16-

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-Nancy!!

-Ne me touches pas Osvaldo.
Crie-je

-Sinon quoi?? Cesser d'être celle que tu n'es pas. Je sais que tu meurs d'envie de moi.  Que je te touche,  te caresse,  te faisvivre cette vie de tes rêves.

-T'as fini? Ton ptit jeu de psy, tu le cesses.  Pour ton information,  il n'ya que les hommes qui m'intéressent.  Ton espèce n'est pas du tout mon genre.

-Ce n'est pas ce que tu disais quelques années avant.

-On a tous passé l'âge des conneries, ce moment où on ne savait pas qui on était. Maintenant Je suis Nancy Isabella Lafleur,  cette femme que tu vois,  je n'essaie pas d'être celle que je ne suis pas.
J'ai choisi ma vie et je la vis.
Maintenant ne t'avise plus à me dire tes n'importe quoi,  garde tes commentaires pour toi.

Qu'il est bête cet Osvaldo.
Je lui laisse en plan,  confus et perdu.
Déjà je m'en fous de ce que pense et ressens les autres.
Qu'il crève.

J'attrape mon sac à main,  prends ma voiture et roule jusqu'à l'hotel.

Et bordel je n'arrive pas à être calme,  mon cœur bat d'une vitesse inhabituel.
il faut d'ailleurs que je me maîtrise.

Le passé frappe plus fort que je le pensais.

Arrivée devant l'hotel,  je descend rapidement et me dirige à mon étage,  il faisait presque nuit.
Je tourne la clé dans la serrure mais la porte etait déjà ouverte.

Je me recule d'un pas. Mais decide enfin de la pousser.

J'avais peut-être oublié de la vérouiller ce matin.

Je rentre et tout etait calme,  comme je l'avais laissé ce matin.

Ouffff,  je me suis donc fais des films

J'enlève mon corsage et le lancer sur le sofa.
Je me dirige vers la douche mais en passant devant ma chambre, comme par reflex une silhouette me stoppe.

Je panique.

-Qui êtes vous? Crie- je le cœur battant

-Calme toi Bella,  c'est moi,  Darwill.

-Mais.... Mais...

-Ne te pose pas de question.  J'ai la carte de ta suite, voilà comment j'ai pu entré.

-Mais... Comment tu peux te permettre d'entrer dans ma suite sans ma permission.
M'énerve -je

-Surtout ne t'énerve pas.
Je ne suis pas la pour t'embêter ni t'énerver comme d'habitude. Je suis là parce que je suis inquiet pour toi.

-Tu t'inquiète pour moi?  C'est bien.  Mais il n'y'a pas de quoi s'inquiéter .
Lui stoppe-je

-Nancy, je ne suis pas bête.  Je ne veux pas te forcer mais dis moi ce qu'il y'a entre Osvaldo et toi?
Me dit-il en essayant de se calmer

-Ce qu'il y'a?  Parce que tu crois qu'il y'a quelque chose entre le nouveau venu et moi?
Crie-je

-Je corrige.  Qu'est ce qu'il y'avait entre vous?
Ne me mens surtout pas Nancy.
Crie t'il.

-Ce ne sont pas tes affaires.
Continue-je sur le même ton

-Ah,  alors il s'etait bien passé quelque chose entre vous?
S'énerve t-il.

-Lâche moi Darwill,  casse toi.

-Je n'irai nul part Bella,  pas cette fois. 

Darwill prononça chacun de ces mots avec son regard incompréhensible.  Il s'approcha de moi,  reduit de peu a peu la distance qu'il y'avait entre nous.

-Je ne te laisserai pas seul Bella,  tu entends.  Je refuse de te laisser tomber.

Je recule de peu a peu jusqu'à me retrouver coller au mur,  emprisonné des deux bras de Darwill.

-Rappelle toi de ce que tu m'as demandé.  Que je te fais mienne!  Et rassure toi que tu la seras.

-J'ai...J'avais paniqué... Je...je ne pensais pas ce que je disais.

-Ne t'éloigne pas Bella.  Ne me repousses plus.
J'ignore ce qu'il y'avait entre ce Osvaldo et toi. Mais...

La pièce est remplie de tension.
Je deteste qu'on me contrôle,  qu'on se permet de se mêler de ma vie. Et là je le hais,  je hais Darwill pour avoir voulu de me contrôler ou de parler de ma vie alors qu'il n'en sait rien.

-Il n'avait rien entre cet imbécile et moi.
Explose-je enfin pleine de rage et de colère

-Alors je peux t'embrasser?
Me crie t-il sur la même tonalité que moi.

Là je n'ai plus les mots.  Mon cerveau me lâche.
Il n'ya que mes putains d' yeux fixés dans les siens.
Je me stoppe,  je bloque...
Mon cœur bat tellement fort, que  j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine et s'exploser sur le torse de cet Apollon en face de moi.

Je ne l'avais jamais vu si beau auparavant.
Je pense trop...

Et là je sens les lèvres de Darwill posés sur les miens,  dans un baisé violent,  fiévreux,  cherchant l'accès à ma langue que je lui offre gratuitement.

Oui,  c'est bien ce que je veux.  Que je me taise!!  Que mon cerveau s'éteigne!!  Que j'arrête de penser.
Voilà,  là c'est ce que je veux.

Ma température augmente,  la pièce devient de plus en plus étroite.
Le baiser se fait plus profond,  et je ne tiens déjà pas en place.

Quand Darwill laissa ma bouche pour continuer ses baisers dans la chair de mon cou,  je lui tire les cheveux.

Il me soulève les fesses,  j'enroule mes jambes autour de sa taille.

Il continue ses baisers de partout et m'apporter vers le lit au milieu de la chambre.
Quand il me depose sur le lit sans quitter ma bouche.

Je lui stoppe,  lui fixe de mes yeux encore rouge de désirs et m'exprime finalement:

-Osvaldo, Lui,  je lui porte dans mon cœur.  Mais toi je t'ai dans la peau.  Mon cœur bat pour lui,  mon corps te reclame. Ce n'est pas du bénévolat,  je n'avais rien choisi,  rien demandé.
Mais aujourd'hui je te choisi toi.

LES MILLE FEUX DU DÉSIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant