LES MILLE FEUX DU DÉSIR

-Chapitre 19-

-Dors bien bella!

-Tu fous quoi dans ma suite Osvaldo? Sursauta Bella

-Je vais bien beauté et toi?
Sinon ma surprise t'a plu?

-Si tu parles de ce matin j'ai bien man-gé. Dis Bella souriante.

-ravi très chère,  et ma surprise de là maintenant,  tu en dis quoi?

- rirrre,  toi tu penses quoi Osvaldo? Que tu peux faire ce que tu veux quand tu veux?
Benh non,  je n'ai plus peur de toi.
D'ailleurs tu te casses de ma suite.

-Calme toi poupée, je vois que mon chaton s'est transformé en tigresse.

-Et toi le grand renard qui perd de jour en jour sa capacité.

-Rirre. Ne te précipite pas trop bb.
Sinon parmi toutes les filles,  tu dois être  la plus chanceuse,  pour être nommée la meilleure et être celle qui baise avec le sénateur.

-Rirrre. Chanceuse!  Peut-être,  ou peut-être que je suis celle qui joue le mieux.
Sinon toi,  t'aurais aimé être à ma place,  celle qui progresse de jour en jour au lieu de regresser,  qui est à la meilleure des places, qui fais des haineux autant que des admirateurs.
Ou t'aurais juste voulu être celui que le sénateur baise?

-Surveille ce que tu dis Bella,  ce terrain peut être dangereux.

-Depuis quand n'assume-je pas ce que je dis?

-Je te plains Nancy!  On verra bien si tu peux tout assumer.
Bonne nuit B-B
Prononça Osvaldo séparément en déposant un baiser sur la joue de Nancy. Puis s'en aller.

-Mon passé est peut-être cruel mais je ne le laisserai pas me briser ni me blesser .
Répéta Bella à elle même en allant se coucher

Du Point De Vue De Bella

La nuit a été longue, pourtant je n'ai pas beaucoup dormi.
Je me lève,  prends mon bain et m'habiller.
Mon travail en France est terminé.
J'ai un nouveau contrat pour l'Italie.

Mais je dois faire mes adieux au gouvernement français,  et au pauvre Darwill.

Classe,  propre,  magnifique... Je suis une femme extraordinaire et sûre d'elle.

Je sors de ma suite toujours armée de mon sourire,  je suis invincible.

Je suivais l'allée quand j'entends se plaindre un des gardes:

-Bon sang!  Encore ces foutus journalistes.

Je m'approche mais ce que je vois est une population de gens.

Je me faisais discrète pour ensuite continuer ma route mais ce que j'entends me stoppe nette.

"Est-ce vrai que le sénateur Americain ait une liaison avec la très chère et belle diplomate antillaise? "

Le président français est-il complice ou victime de cette liaison secrète?

Qu'en est -il de la compagne du Sénateur,  "

Pour la première fois,  j'ai eu peur,  disons que je n'etais pas prête à dévoiler au grand jour mon soit disant aventure avec Darwill.

Mais bordel,  on a bien été discret.

Je repense au propos d'Osvaldo,  et il ne peut être auteur de cet acte.
Il ne me détruira pas une seconde fois.
J'avance d'un pas sûr affronter les journalistes.

Aussitôt que ces derniers remarquèrent ma présence,  ils courent en ma rencontre répétant tous ensemble leur différentes questions.
J"ignore ce qu'ils répètent et dis:

-Vous êtes tous des hypocrites de merde.
Une liaison entre le senateur et moi,  est ce vraiment la question qui vous rogne?
Ou plutôt que je baise avec le sénateur.
Évite moi votre soit disant language soignée et sensible bande d'hypocrites,  et dites ce que vous pensez.
Alors oui,  comme cela existe dans votre tête,  je baise avec le sénateur Américain.
Et si vous voulez savoir s'il y'a une histoire de jalousie entre le président français et le Sénateur Américain à cause de moi,  bahh je n'en sais rien,  à ce que je sache,  il n'y'a rien entre le Président et moi.
Puis,  excusez-moi de plaire à tout le monde,  même à ceux qui prétendent me détester .
En fin,  si j'ai envie de baiser,  donc je baise,  avec qui je veux et comme je veux.  Je n'ai pas besoin d'autorisation pour vivre ma vie. Avant d'être un personnage publique bah je suis une femme,  avec beaucoup de sensations en plus.
Cordialement,  votre très chère et belle diplomate !!
Finis-je avec un beau sourire,  avec cette lueur dans mes yeux comme à chaque fois que j'utilise mes mots sans aucun réserve.

Je suis encore moi.
Je laisse bouche bée derrière moi ces médiocres de journalistes à qui je dois enseigner à chaque fois le comment faire dans leur métier.

Malgré, pour la première fois je m'inquiète un tout petit peu de l'impact qu'aura mes mots sur mon avenir, ma famille,  et Darwill.

Mais je ne peux m'empêcher d'être honnête et franche à moi même.

Je decide de retourner dans ma suite afin de mieux me préparer pour affronter Darwill et le président.
Mais le destin a décidé autrement,  je me retrouve là  maintenant face à Darwill,  furieux comme jamais,  D'ailleurs c'est la première fois qu'il m'appelle Nancy seul a seul.

-Nancy,  c'etait quoi ce bordel?
Me crie t-il furieux et déçu.

-Ce dit bordel etait la juste vérité.
Le réponds-je calmement

-Tu te fous de ma gueule,  entre toi et moi,  il n'a jamais eu question de "baise".
Me corrige t-il en colère

-N'essaie pas de te berner,  on est tout les deux adultes et responsables. Tu me désirais et c'etait réciproque,  on s'etait servi l'un de l'autre.  Donc on avait juste baiser,  et je ne le nie pas,  tu es mon meilleur coup.
Tentai-je de lui expliquer.

-Tu me dégoûtes Nancy.
Me répète Darwil tout en me regardant dans les yeux.

Ces propos me blessent, le dégoûter aurait pu me faire plaisir,  mais malgré moi ,  je me sens vider de quelque chose. Je me sens pâlir mais je me reprends en lui faisant un large sourire et dis:

- Au moins je ne suis pas hypocrite et je ne te mens pas. Tu as toujours su qui j'étais non?

Son visage s'assombrit,  son regards erre dans le vague.
Quelques minutes passèrent quand il decide enfin de répondre:

-Ouais et le pire,  c'est que,  malgré,  Je suis fou amoureux de toi Bella.  Et je ne t'ai pas baisé,  je t'ai fais l'amour parce que je t'ai toujous aimé Nancy.