Passé
Un soir, alors que je rentre tard à l'appartement, je suis projetée contre le mur de l'entrée, des mains me serrent le cou et l'autre me déshabille à la hâte. Paniquée, je me mets à crier, la personne me bâillonne, et me flanque une bonne gifle.
- Salope, tu étais où ? Et habillée de la sorte.
- Mariano ? Mais je...
- Où étais-tu ? Demande-t-il en me giflant encore. Paniquée, je me mis à crier, la personne me suivit d'une bonne gifle. Un bellâtre, hein ? Tu n'es qu'une chienne, et je vais te montrer comment je les baise, moi les chiennes dans ton genre.
- Mariano, mais qu'est-ce qui te prends, lâche-moi, arrête !
- Pas avant de t'avoir puni Alexie. Je vais te punir pour que tu comprennes la leçon.
Il m'empoigne les cheveux et me les tire. La douleur est telle que je suis obligée de le suivre. Le trajet n'est pas de tout repos, il me traîne à travers le salon non sans me bousculer contre le sofa, sur lequel je me réceptionne tant bien que mal. Il m'empoigne encore les cheveux et me relève avec son poing. Je commence à pleurer.
- Arrête Mariano, s'il te plaît.
- Oui, supplie-moi, supplie-moi de te baiser. Tu vas prendre cher pour m'avoir humilié de la sorte.
- Arrête, écoute-moi, s'il te plaît.
- T'écouter ? Tu m'écoutes moi, quand je te dis que je ne veux plus te voir avec des hommes ? Hein ? Tu m'écoutes ?
- C'était un...
Et il me gifle aussi fort qu'il le put, je m'effondre joue contre le sol en marbre, cela apaise ma brûlure de ma joue, mais pas celle de mon cœur.
- Tu vas me le payer Alexie, tu vas me le payer, dit-il en se prenant la tête entre les mains.
Je reste au sol, pleurant un torrent de larmes, ses pas s'éloignent quelques minutes. Un tintement de verre se fait entendre dans le calme de l'appartement. Il pose son verre contre le verre de la table basse et je sursaute, il était très proche... Trop proche.
- Pourquoi me fais-tu cela, Lexie, pourquoi ?
Je ne réponds pas. Je ne peux plus répondre. Je continue de pleurer secouée de reniflements.
- Tu ne veux pas répondre ?
-...
- Très bien, dit-il en posant violemment son verre.
Il m'attrape par les chevilles, fait valser mes escarpins. Il me griffe sans faire exprès, - j'en suis plus certaine aujourd'hui -. Il me tire vers lui, je me débats et il s'assoit sur moi de tout son poids.
- Plus tu résisteras et plus je te ferais mal. C'est toi qui choisis.
À ses mots, je me fige, il est encore en train de faire une crise. Tout de suite, j'arrête de bouger.
- Bien, maintenant, tu vas te lever et tu vas dans la chambre, tu te déshabilles et tu te mets au pied du lit, nue, me suis-je bien fait comprendre ?
- Ou... Oui.
Une fois qu'il soit sorti, je me précipite dans les escaliers, manquant de tomber, je filais à toute vitesse lorsque je l'entends monter les escaliers. Il fallait faire vite si je ne voulais pas être frappée encore.
***
Comment puis-je trouver les mots pour décrire cette scène à tout jamais inscrite en moi ?
***
Présent
Des flashs remontent à ma mémoire, des images que je pensais enfouie et bien cachée au fond de moi. Je ne résiste pas et plonge dans mes souvenirs douloureux.
Passé
Je suis à moitié nue, couchée sur le dos, je n'ai pas pu l'empêcher de me faire du mal. Mariano me retient les bras de force, je veux sortir de là, mais il glisse dans mon cou, se voulant sensuelle, j'ai peur, extrêmement peur. Connaissant ses crises de violence, je panique, car il a pour habitude de me battre, me mordre, me violenter. Mais je ne veux pas abandonner, alors, je me débats encore et encore de toutes mes forces, espérant pouvoir lui échapper. Pas avec assez de hargne car il me bloque puissamment entre ses cuisses, je l'entends rire, comme s'il devenait fou. Je tremble en sentant sa présence de plus en plus proche. Soudain, il m'agrippe les cuisses violemment, suffisamment fort pour que je ressente sa force, son impatience, je suis totalement paralysée, impuissante.
Une vive douleur fait tout à coup irruption entre mes cuisses, il me griffe l'intérieur des cuisses... Je ne peux rien faire, alors je pleure, les larmes coulent sur mes joues, brûlantes. Je sens ma culotte cédée.
Il me chuchote à l'oreille une phrase qui veut tout dire.
- Tu n'as pas voulu m'écouter... Tu as été une vilaine fille avec moi et que cela te déplaise ou non, tu vas en payer les conséquences... Maintenant plus personne ne voudra de toi et tu ne m'oublieras jamais. Jamais...
Il a alors glissé sa main sur mes cuisses égratignées puis l'a remonté vers mon entrejambe sans douceur. Il m'a enfoncé un doigt puis un autre sans prendre la peine de me demander mon avis, sans mon consentement. En temps normal, j'aurais gémi de plaisir, mais à ce moment-là, je ne peux que pleurer. Il a ensuite déchiré mon soutien-gorge où il a mordu les tétons si fort que je me suis mise à crier, et de là, il a commencé à être beaucoup plus violent dans ses gestes.
Il me pénètre violemment, je crie encore et encore sous ses coups de butoirs, il me pilonne aussi fort qu'il peut, me faisant souffrir davantage. J'en ai marre de résister alors, je deviens une poupée de chiffon dans ses bras. Il continue encore et encore comme insatiable...
Présent
J'ouvre les yeux, une lueur qui pointe le bout de son nez sur les rideaux épais de la chambre. Je reste là toute seule, étendue sur ce lit d'hôpital. Je reviens lentement dans la réalité. J'ai mal partout, je suis affolée. La nausée m'envahit, je tremble, je m'élance dans la salle de bain et je vomis. Je n'ai pas compris tout de suite la cause, avant de me souvenir que j'étais enceinte...
Enceinte de l'homme que j'aimais et que j'ai laissé me briser pendant 2 ans...
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Hurt Me... Réécriture
RomanceComment résister au charme de Mariano Di Angelo, un homme ténébreux, italien, et beau gosse à souhait ? Ben tout simplement en tombant accidentellement sur un magnifique russe... Moi, c'est Alexie Watson, et je suis éperdument tombée amoureuse de ce...