NOUVEAU DÉPART

Chapitre 9

( Lucas en média )

PDV Mélina:
La journée est enfin terminée, je suis plutôt contente j'ai eu les résultats du contrôle de maths que je devais rattraper et bizarrement c'était plutôt réussie. On arrive enfin à la maison et je file dans la cuisine suivie de prêt par les deux frères, Ralph et Julien, j'ai trop faim. Je ne peux m'empêcher de me sentir un peu coupable, j'ai l'impression de l'arracher à ses amis. Et cela n'a jamais était mon but ni même mon désir.

Je m'excuse au près des garçons et décide d'aller voir Lucas. J'ai besoin de lui parler, de comprendre. Je monte les marches lentement, toutes les phrases que je veux lui dire germes peu à peu dans ma tête.

J'arrive enfin à sa porte, je pose ma main sur la poigné et je pousse lentement la porte. C'est seulement une fois la porte complètement ouverte que je peux apercevoir Lucas, allongé dans son lit, il est sur le dos et un bras et derrière sa tête.

- Dégage, me dit-il simplement en m'apercevant.

Je ne sais pas pourquoi mais sur toutes les phrases que j'avais en tête aucune ne réussie à franchir mes lèvres, je reste juste là à le regarder comme une conne. Son regard est froid et distant.

- On t'as jamais appris à frapper avant d'entrer?demande t-il toujours aussi méchamment, Aller dégage!

- Il... il faut que je te parles.

- Ouais bah pas moi, dit-il en ce redressant.

- Lucas, tu sais je suis ...

- Mais tu comprend pas que j'en est rien à branler de ce que tu veux me dire, me coupe t-il, maintenant BARRE TOI!

Putain, je marche sur des œufs avec lui.

- Tu sais quoi VA TE FAIRE FOUTRE, je voulais juste m'EXCUSER. Je hurle les poings serré.

Si tout à l'heure son regard était froid et distant, alors là il pourrait carrément tuer quelqu'un.

- Connard, je lâche avant de sortir de la pièce en claquant la porte.

Je m'adosse à la porte et laisse une larme s'échapper de mon œil. Qu'est ce qui m'arrive... Tous ce que je voulais c'était une discussion pour pouvoir cohabiter dans de bonne condition.

- Ça va? demande une voix derrière moi que j'avais très bien reconnue, Thomas.

Je ne répond pas et me contente de me retourner et de le regarder.

- Qu'est ce qui va pas? Continue t-il.

Je n'es aucune idée de pourquoi mais je me jette tout d'un coup dans ces bras.
Il a l'air surpris au départ mais finit par m'entourer de ces bras musclés, je me sens bien comme ça. Nos souffles ce mêle et je m'autorise à verser deux nouvelles larmes. Nous restons comme ça quelques minutes sans rien dire. J'aime ce contacte, c'est confortable et rassurant.

......................

- Ça va pas, me demande Audrey quand j'entre dans sa chambre.

- Je sais pas.

Elle tapote le bord du lit où elle était installée pour que je vienne m'asseoir.

- Aller raconte moi, dit-elle.

Je m'assoie à ces côtés et me lance dans mon récit. D'un côté je n'es jamais souhaité être proche de Lucas parce qu'il est tellement lourd et agressif et prétentieux et je ne peux pas le supporter. Mais d'un autre côté j'ai toujours besoin de comprendre ce qu'il ce passe et d'essayer de régler les choses avec lui.