Juste au moment où j'allais refermer la porte, Ruggero la bloque avec son pied et arrive à rentrer.
- Moi : "Ruggero arrête...
- Ruggero : Karol écoutes moi s'il te plaît..." *dit-il en fermant la porte tout en me regardant droit dans les yeux comme il ne l'avait jamais fait auparavant*
Je n'arrive plus à parler, comme si j'étais paralysée par ces yeux noisettes plantés dans les miens. Pourquoi je réagis comme ça putain !
- Moi : "Non ! Je suis fatiguée de t'entendre me raconter de la merde Ruggero !
- Ruggero : Karol...
- Moi : Non il n'y a plus de Karol !
- Ruggero : Écoutes moi !
- Karol : Je t'ai déjà dit non maintenant dégage de..."
Il pose brusquement sa main sur ma bouche, j'essaie de l'enlever mais il appuie trop fort et c'est à ce moment que je me rends compte que je devrai vraiment faire un sport pour gagner en force. Voyant que je ne me laisse pas faire et que j'essaie encore et toujours d'enlever sa main de ma bouche, il m'attrape les deux mains et les posent délicatement sur son torse, je lève ma tête et le regarde dans l'incompréhension. Pourquoi fait-il ça aussi doucement comme si il me protégeait ? Lui me regarde un petit sourire coin comme d'ordinaire mais cette fois-ci il n'est pas totalement sincère et je le vois dans ses yeux, comme si il faisait ce petit sourire amusé pour cacher un autre sentiment.
Je m'apprêtais à "essayer" de crier pour qu'il puisse enlever sa foutue main de ma bouche, me lâcher les mains et que je puisse l'engueuler une bonne fois pour toute mais j'entends un bruit venant de l'étage. Je le regarde avec de gros yeux, lui fait de même et on comprend alors qu'on est dans la merde. Le bruit venant de l'étage commence à se diriger doucement vers les escaliers.
Pour lui faire comprendre qu'il doit absolument me lâcher pour qu'on puissent sortir de ce merdier, je lui lèche l'intérieur de la main qu'il enlève précipitamment de ma bouche pour ensuite s'essuyer sur mon visage. Je lui donne alors un coup à l'épaule avec ma main tout en rigolant puis il attrape ma main pendant l'action et me regarde droit dans les yeux ce qui me retire mon sourire automatiquement. J'aperçois une lumière provenant de la porte des escaliers, je tourne ma tête et voit la lumière allumé venant des escalier.- Ruggero : "Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
- Moi : Moi je vais retourner dans ma chambre et toi te barrer d'ici une bonne fois pour toute !
- Ruggero : Nan je peux pas.
- Moi : Et pourquoi ?
- Ruggero : J'ai nul part où aller et j'ai besoin de te parler.
- Moi : On a assez parler pour ce soir tu ne crois pas !"
Il allait me répondre mais on entends des pas descendre doucement les escaliers.
Je ne réfléchis pas très longtemps et essaie d'ouvrir la porte d'entrée mais je ne sais pas pourquoi, je n'y arrive pas. Ruggero m'écarte et essaie à son tour mais lui non plus n'y arrive pas ce qui me fait esquissée un petit sourire et me fait penser que je ne suis pas la seule qui devrait faire un peu de sport pour avoir plus de force, ce qui n'est pas de son avis puisque je le vois me regarder d'un regard noir.
Je regarde autour de moi mais aucune idée ne me passe par la tête quand tout à coup Ruggero me prend par la main et m'entraîne jusqu'à derrière la porte des escaliers et me colle à son torse. Brusquement la porte s'ouvre et se colle petit à petit contre mon dos ce qui me rapproche encore plus du torse de Ruggero. Je mets alors une de mes mains sur son épaule et l'autre contre son torse pour qu'elles ne gênent pas l'ouverture de la porte tandis que lui met ses mains dans mon dos et me rapproche encore un peu plus de lui ce qui me donne quelques frissons.
Ma tête posée contre son torse et la sienne posée sur ma tête, on attends longuement que la personne qui est descendu remonte. La lumière du salon toujours éteinte on entends des voix qui chuchotent :?? : "Arrête ! J'en ai marre que tu me baratine !
?? : Je ne te baratine pas ! Arrête de penser ça ! C'est toi que j'aime et pas elle !
?? : Ce n'est pas l'impression que tu me donnes à moi et aux autres quand tu la regardes !
?? : Ana essaie de me comprendre !"
C'est donc Ana et Michael en pleine dispute de couple, intéressant...
Ana : "C'est ce que j'essaie de faire mais tu ne me facilites pas la tâche Michael !
Michael : Arrête de dire que tu essaie de me comprendre alors que c'est tout le contraire ! Tu sais parfaitement bien ce que j'ai ressentis pour Valu, tu devrais donc savoir que ça été compliqué lorsqu'elle m'a dit non et que j'ai toujours du mal à la voir malheureuse à cause de moi mais cela n'empêche pas que je te suis dévoué et que je t'aime de tout mon cœur Ana !"
J'entends Ruggero rire silencieusement, je lui serre l'épaule en signe de fermage de bouche instantanée.
Ana : "Pauvre Valu... *dit-elle en se moquant de Michael* Tu sais ce que j'ai envie de te dire ?! Si elle malheureuse c'est son problème et non le tien ! Elle n'a pas voulu de toi et maintenant elle le regrette en nous voyant heureux tout les deux ?! Et bien c'est dommage pour elle mais elle n'a aucun droit de nous retirez notre bonheur sous prétexte qu'elle ne l'est pas !"
C'est triste à dire mais je trouve qu'elle a raison. Valentina a fait une connerie en disant non à Michael, maintenant elle le regrette mais ça ne lui donne pas le droit d'enlever le bonheur à ce petit couple. Je devrai lui parler demain...
Michael : "Écoutes mon cœur, on est tout les deux fatigués, on ferait mieux d'aller dormir et d'en reparler demain ok ?
Ana : D'accord... "
Puis ils finissent par enfin remonter et fermer la porte. Je souffle un bon coup et regarde Ruggero qui lui regarde droit devant lui et semble dans ses pensées. Je repose ma tête sur son torse et remarque que nous sommes toujours dans la même position et que ça commence à devenir gênant. Je me racle la gorge, me sépare de lui et me retire de ses mains.
- Moi : "Bon je suis fatiguée, demain je bosse, j'aimerais...
- Ruggero : Ok. *dit-il en me coupant la parole*
- Moi : Ok quoi ? *dit-je dans l'incompréhension*
- Ruggero : Ok, vas dormir Princesse. J'ai pas envie que tu sois fatiguée par ma faute demain. Bonne nuit !"
Puis il me fait un petit signe de la main et sort de la maison ce qui me fait sourire, surtout quand je me rend compte que c'est lui qui avait simplement fermé la porte à clé et que c'est pour cela qu'on ne pouvait pas l'ouvrir.
VOUS LISEZ
"Nous sommes si différents et pourtant, fait l'un pour l'autre..." #Ruggarol
Fiksi Penggemar"Moi, je suis une fille comme les autres. J'avais malheureusement vécu un très gros chagrin d'amour. J'avais alors decidé de partir loin d'ici pendant un long moment, presque un an. Aujourd'hui me voilà revenu. Retourner dans mon ancien chez moi...