stad. three.

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Allongés au milieu de l'herbe, les fleurs me caressant le visage, je sentais un sourire rayonnant se former sur mon visage.
Le premier qu'il soit dans toute son honnêteté, depuis tant d'années.

- Kunkun?

À l'entente de son surnom, il tournait sa tête en ma direction, le regard sincère et l'attention le comblant.

- Est-ce que tu m'as relevé par pitié, lorsque j'étais au sol? Je veux dire, je n'avais pas vraiment besoin d'aide tu sais.

Un gloussement lui échappa du bout des lèvres, suivit par un claquement de sa langue contre son palais.

- La naïveté ne te réussit pas, à ce que je vois.

Je fronçai les sourcils, plissant mon visage dans toutes ses formes afin de décrypter ses paroles, comme si la réponse allait picoter une parcelle de ma carnation blanchâtre.

Je me redressai sur mes bras, et m'amusai à arracher quelques fleurs par leur tige. Un tas de milliers de couleurs se formait entre mes mains ; l'euphorie explosait ainsi.

Malgré tout, je ressentais des sensations au bas de mon ventre, lorsque je repensais au chinois allongé à mes côtés, passant ses mains sur mon dos.

Tout semblait éloigné de ces sensations agréables, ces explosions : je ressentais dans le l'abdomen une douleur intense, comme un couteau papillon.

- Je pense que c'est plutôt à moi, de te poser la question.

Sa voix me guidait à travers ses paroles qui m'étaient désormais impénétrables : la curiosité frottait le creux de mon palpitant, qui se barrait à la nage dans mes vaisseaux sanguins, par ce délice auditif que provoquait le son de ses cordes vocales.

- Dis toujours.

Je soufflai délicatement, ce son chevrotant laissait deviner l'anxiété de mon être.

- Si tu n'avais pas eu besoin d'aide, alors que fais-je allongé ici à tes côtés?

PAPILLON 쑤쿤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant