Chapitre 39 - Une vague suivie d'une vague

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Le cœur de Bai Luo Yin se serra. Ses yeux se posèrent sur le visage de Gu Hai, « Tu veux vraiment savoir ? »

Gu Hai répondit brusquement, « Bien sûr ! »

« Alors tu dois me promettre d'abord que tu ne vas pas t'énerver. »

Quand Bai Luo Yin prononça ces mots, le cœur de Gu Hai commença à s'enflammer, mais c'était justement à cause de cette colère explosive qui allait retentir, qu'il avait besoin de garder son sang-froid pour découvrir la vérité.

Quand Bai Luo Yin vit que Gu Hai avait hoché la tête pour promettre, il commença lentement à dire: « J'ai été agrippé par le général de brigade. »

Dans la seconde suivante, un rugissement enragé résonné.

« Pourquoi ton brigadier-général t'a-t-il tripoté ? Pourquoi n'a-t-il pas touché les autres ? »

Le petit Yin Zi avait été gravement saisie à nouveau, cette fois-ci par Gu Hai, et ça fait un mal de chien. Il rugit instantanément en retour avec le visage sombre, « N'as-tu pas dit que tu ne t'énerverais pas ? Pourquoi me cries-tu dessus ? Comment peux-tu m'en vouloir ? Comment sais-tu qu'il ne touche pas les autres ? S'il le faisait, il te le dirait ? »

« J'en ai rien à faire des autres ! Même s'il baise d'autres soldats, je m'en fous ! » Gu Hai regarda Bai Luo Yin avec fureur, « Je voulais juste te demander, comment peux-tu être aussi attirant ? Tu ne peux pas faire un peu attention ? Tu secoues un chapeau vert devant moi tout le temps, tôt ou tard il sera sur ma tête ! »

Chapeau vert: En Chine "porter un chapeau vert" (绿子) est une expression qui est utilisée quand un mari / petit ami s'est fait tromper par sa femme parce que la phrase sonne comme le mot cocu. Cela remonte apparemment à la dynastie Yuan où les parents des prostituées avaient été forcés de porter des chapeaux verts.

Bai Luo Yin grinça des dents et répliqua amèrement: « Tôt ou tard ? Je vais la te le faire porter maintenant ! Est-ce qu'un seul chapeau ça suffit ? Je vais t'en donner une pile de dix étages ! Puis te donner un costume vert, des chaussettes vertes, des sous-vêtements verts... et même teindre tes cheveux en vert ! »

Quand il était inquiété, le père de l'âne révélait toujours sa nature violente.

Gu Hai fondit sur Bai Luo Yin et lui mordit immédiatement les lèvres. Les plaies sur celles-ci s'aggravèrent. Une odeur de sang les saisit. Gu Hai commença à sucer ces lèvres farouchement, avalant le sang. Ces lèvres, du début à la fin, n'appartenaient qu'à lui. Personne ne pouvait y toucher. Une fois qu'elles auront été tachées par l'odeur des autres, il les détruira complètement, puis attendra lentement qu'elles soient régénérées.

Bai Luo Yin avait tellement mal que ses épaules tremblaient. Les insultes qu'il voulait envoyer Hai furent aspirées avec le sang dans la bouche de Gu Hai. Quand il ne put plus rien aspirer, Gu Hai lâcha finalement les lèvres de Bai Luo Yin, ses yeux remplis d'arrogance déplacée.

« Bai Luo Yin, je te le dis. Dans cette vie, je t'autorise à me salir, t'autorise à me mentir, à me frapper, à me gronder... Mais, personne ne peut penser à te toucher pour n'importe quelle raison ! Pas même d'un doigt ! N'utilise pas le système militaire comme excuse. Mon cœur est comme un miroir ! Tu as été battu, puni, tu as enduré toute cette souffrance; c'est ta responsabilité avant tout ! Ce n'est pas seulement ton corps. C'est aussi le mien. Pourquoi ne prends-tu jamais ça au sérieux ? »

Bai Luo Yin regarda Gu Hai directement dans les yeux, son regard devenant progressivement glacé. Puis il tendit la main vers le tiroir, en tira un couteau à fruits et se trancha soudainement la jambe. Gu Hai lui saisit le bras, le bord du couteau s'arrêta dangereusement au-dessus de la peau. Ses deux mains débordant de veines bleues s'arrêtèrent dans les airs pendant un moment. Puis, le couteau tomba au sol avec un son brisé.

Are You Addicted Tome 2 - Les flammes de la Passion (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant