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On dit toujours qu'on veut le bonheur des gens qui nous sont chères. Alors pour son bonheur à lui, je devais partir. Parce que je voulais son bonheur, mais je savais que c'était pas avec moi qu'il serait heureux.

Il me regardait, ne comprenant pas pourquoi, subitement, je lui disais que c'était fini. J'espérais qu'un jour il comprenne que c'était pour lui que je l'ai fait, que c'était pour son bien, et que moi aussi ça me faisait du mal.

C'est yeux gris aux nuances bleues m'examinaient, il cherchait à savoir la raison, le pourquoi. Son pull rouge mettait ses yeux en valeurs. Son pull était de la même couleur que le jour de notre rencontre.

Je m'en rappelle parfaitement bien, je l'avais rencontré par hasard, loin de chez moi. J'étais partie quelques jours chez mon père, le soir de mon arrivée, nous avions mangés au restaurant, et en partant, j'avais laissé mon portable sur la table. Il m'avait rattrapé dehors pour me le rendre, et depuis, nous nous étions pas quittés.

Il attrapait doucement ma main, me regardait droit dans les yeux, je le regardais, examinait son visage, et encrait cette image dans ma mémoire. Qu'est ce qu'il était beau.

- Reste, reste avec moi. Disait-il doucement.

Temps électriqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant