9-

11 2 4
                                    

Je voyais qu'il en avait marre, qu'il ne voulait plus se battre. Que finalement, il rendait les armes.

Il passait sa main dans ses cheveux et prit une grande inspiration.

- Je vais te dire de faire ce que tu veux Leyna. Si tu veux partir, pars. Je te retiendrais plus. Moi je t'aime, mais si toi tu ne m'aimes plus, je vais pas te forcer à rester. Mais si tu pars, si tu franchis cette porte, je te demanderais une chose. C'est de ne pas revenir. Parce que je sais que je vais mettre du temps pour t'oublier, et que la blessure que tu me fais va mettre du temps à cicatriser. Je t'autorise à partir, mais si tu m'as aimé comme tu me l'as dit, pars et sois heureuse. Mais ne reviens pas me faire culpabiliser et me balancer ton bonheur à la figure. Parce que je pourrais pas remonter la pente. C'est tout ce que je te demande.

Ses paroles m'allaient droit au cœur. C'était peut-être à mon tour de rendre les armes.

- J'ai peur. Dis-je d'une petite voix.

Il était déconcerté. Je baissais la tête mais je sentais son regard sur moi.

- J'ai peur de te faire du mal. Ajoutais-je.

J'entendais qu'il se levait du lit où il était assis. Je sentais ses doigts effleurant ma joue, m'efforçant à relever mon visage.

- Mais bébé, pourquoi tu me ferais du mal ? Je suis heureux avec toi, je t'aime, on s'aime il me semble. Pourquoi tu me ferais du mal ? Demandait-Il passant sa deuxième main autour de ma taille.

- Je veux pas te faire souffrir, je veux pas te briser encore.

- c'est grace à toi si je vais mieux. Si tu pars, tu pars avec le pansement que tu as mis sur mes blessures.

Il soufflait, avant de poursuivre.

- Mais je veux pas que tu te sentes obligée de rester. Je veux que tu sois heureuse, alors, Si tu veux partir, pars.

Temps électriqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant