Loin D'être Seul

Chapitre 4

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On était un jeudi après-midi, le ciel était bleu, l'air était doux. Mathieu avait pris l'initiative de se rendre à la fête foraine de passage en ville. Il marchait à travers les allées, observant les manèges et les stands de confiserie. Soudain une peur indicible se propagea le long de sa colonne vertébrale lui faisant ressentir de nombreux frissons et des hauts le cœur. L'odeur des sucreries, le bruit incessant des gens, des manèges rajoutaient à ses spasmes et ses nausées un horrible mal de tête. Un voile vint se poser sur ses yeux, plus il avançait plus sa vue se brouillait. En l'espace d'un instant tout fut blanc, il ignorait s'il s'était effondré, s'il marchait ou bien s'il s'était stoppé au milieu de l'allée. Soudain une douleur encore plus atroce que la première germa dans sa tête.

*Flash Back*  

Mathieu avait tout juste huit ans, il avait supplié ses parents pour l'emmener à la fête foraine. Après de nombreux efforts sont beaucoup de devoir, les jeunes parents avaient accepté. Le jour J, le petit garçon avait sauté partout dans la grande maison. La journée avait été parfaite pour Mathieu, il s'était empiffré de barbe à papa chacune de couleurs différentes et avait fait toutes les attractions. Mais comme tout n'est pas éternelle, arriva le moment du départ, mais, rusé, le jeune Mathieu profita d'un petit moment d'inattention de la part de ses parents pour filer. Il se cacha entre deux stands encore ouverts, il se recroquevilla ce faisant plus petit qu'il ne l'était déjà. Ses parents étaient passé un certain nombre de fois devant lui sans faire attention au jeune brun.

Dans l'instant il aurait mieux fallu pour lui qu'il ne soit pas seul, l'aura perverse émanant de l'homme derrière Mathieu ne faisait qu'indiquait le début d'une longue fin. L'inconnu posa sa main sur l'épaule de l'innocent ce qui lui valut un sursaut, Mathieu se retourna, en face, un homme se dressait devant lui, il portait un long manteau noir, un pull col roulé collant au corps, ainsi qu'un slim et des rangers de même couleur, son teint était pâle et ses cheveux étaient brun foncé, ses yeux étaient bleus claire, sa carrure était grande et effrayante. Le petit garçon recula d'un pas. D'une voix grave et avec la même perversité que son aura il dit ces mots ;
«Je ne fais qu'observer jusqu'au jour où je passerai à l'acte , une première fois pour eux et une seconde fois quand tout aura disparu, pour toi »

L'homme disparut dans la foule de personnes quittant la fête. Le jeune aventurier quitta sa cachette et courut jusqu'à ses parents. Il ne dira rien de ce qui venait de ce passer. Ce qu'il n'aurait jamais dû faire.

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