Sans Regrets. [TERMINÉ]

CHAPITRE 6

Quand Christina ouvre la porte, un homme se trouve à l'entrée prête à toquer. Mais qu'est-ce qu'il veut lui aussi ? Ce n'est pas le moment. Christina et Katy se stop devant sa carrure imposante qui prend presque toute la largeur de la porte.

-Alexie je crois qu'il y a quelqu'un pour, ta sœur. Katy me regarde calmement en me disant ça.

-Eux, non je viens voir Alexie. Il entre et bouscule Christina au passage.

-Non mais ça va la tu peux pas demander gentiment que je me pousse au lieu de me bousculer ? Christina crie presque sur l'homme qui semble n'en avoir rien à faire.

-Hey poupée t'avait pas l'air décidé à bouger, je sais que je suis canon mais ce n'est pas une raison pour baver sur mes baskets. Il lui fait son plus beau sourire et un petit clin d'œil ce qui fait rire Katy, Christina elle, ne trouve pas ça très drôle, comme toujours et donne un petit coup de coude à son amie. Elle soupire fortement avant de se concentrer sur moi.

-J'ai même pas les mots, oublie-nous. Elle claque le porte derrière elles. Le salon est soudain plus calme, Alan en profite pour prendre la parole.

-T-Bône m'a envoyé, ça fait presque une semaine que tu ne viens pas et que tu ne réponds à aucun appel, il s'inquiète...

-Je me doutais bien que tu n'étais pas venu pour le café. Il faut qu'il arrête d'envoyer quelqu'un à chaque fois que je ne réponds pas au téléphone. C'est à chaque fois la même histoire, je ne réponds pas, T-Bône s'énerve et finit par envoyer un mec chez moi pour voir si je suis en vie.

-Oui tu le connais alors tu pourrais répondre ça m'évitera de bouger la prochaine fois. Parce que les caprices de mademoiselle ça commence àme casser les couilles tu comprends. Il s'avance se pensant menaçant mais ne récolte qu'un rire jaune de ma part.

-Ouais bah mademoiselle elle a une vie alors la prochaine fois tu n'auras qu'à demander à quelqu'un d'autre de venir. Je pose ma main sur son torse pour le faire reculer et lui fais comprendre qu'il ne me fait pas peur.

-Tu savais qu'en entrant dans le gang tu devais être présentes si on t'appelle et que tu peux dire au revoir à ta vie, mais t'as de la chance d'être la chouchoute du boss sinon tu te serais déjà fait viré. Il me sourit et part dans la cuisine pour prendre une bière comme à son habitude.

-Je suis essentiel à ce gang, vous perdriez trop en me virant. Je me pose devant le canapé où il s'est installé.

-En effet on ne verrait plus ton joli petit cul ! Mais à part ça je voie pas... Il sirote sa bière et change le programme télé.

-C'est bon tu t'es bien incrusté. Tu peux repartir et dire à T-Bône que je vais bien maintenant. Je crois les bras sur ma poitrine pour lui faire comprendre que je veux qu'il parte, ce qu'il ne comprend pas.

-Détends-toi sérieux ! Tu sais que je t'aime bien mais fais pas la maligne avec moi parce que moi aussi je fais partie de ce gang et ce n'est pas pour rien que j'y suis. Je ne vais pas me laisser faire par une gamine. Ses prunelles noisette sont devenu noires et il est à présent debout face à moi, il me dévisage comme si j'avais dit la plus grosse connerie de ma vie.

-Ne parle pas aussi fort quand tu abordes ce sujet. Alors maintenant tu dégages c'est bon j'en ai assez, tu diras à T-Bône que je serais présente ce soir et qu'il ne s'en fasse pas. Je le regarde froidement et ouvre la porte à la volée.

-Et bien a ce soir Alexie ! Il me lance un petit clin d'œil et sort de la maison pour rejoindre sa voiture garée en face de chez moi. Et merde, maintenant il va falloir que j'y aille ce soir, il faut que j'apprenne à fermer ma gueule des fois sérieux.

La soirée passe vite et il est déjà 20:45 quand je commence à me préparer pour aller à cette réunion débile où je vais encore me faire engueuler. Je marche jusqu'au box que je loue pour prendre une moto. Après 25minutes de route j'arrive enfin à la villa où toutes les lumières sont allumées. Après m'être garé J'entre et tout le monde me fixe, ce qui me met un peu mal à l'aise.

-Bonsoir tout le monde. Je dépose mes affaires dans la buanderie et rejoins le séjour où tout le monde se trouve.

-Alors c'est quoi ton excuse cette fois si ? T-Bône est assis au milieu de l'immense séjour sur son énorme fauteuil. Tous les garçons sont en arc de cercle sur les canapés en face de lui.

-Oh trois fois rien. Je sais pertinemment que le médecin lui a dit ce qui m'était arrivé donc pas besoin de le dire devant tout le monde. Je salue ceux que je connais et remarque des nouvelles têtes dans l'assemblée. Je m'assieds près de Maxime et ne regarde toujours pas T-Bône, je n'aime pas le regarder, il me fait carrément flipper. Il soupire fortement et reprend là où je l'ai coupé.

-Bien, tu viendras me voir dans mon bureau dans 20 minutes. Il se lève et part à son bureau. Je suis dans la mouise.

-Il a distribué les missions ? Je questionne Maxime. Il est arrivé en même temps que moi, du coup on était les deux nouveaux et on est devenu ami grâce à ça, bon il a réussi à se faire accepter plus rapidement que moi parce que c'est un garçon mais je ne peux pas lui en vouloir pour ça, même si j'avoue lui en avoir déjà beaucoup voulu. Quand on est arrivé j'avais 14 ans et lui 16 et il me considérait un peu comme sa petite sœur, il me protégeait au début mais il a vu que je me débrouillais très bien seul.

-Oui, tiens la tienne est là ! Il me tend l'enveloppe et je la prends du bout des doigts comme si je pouvais me brûler en la touchant. Qu'est-ce qu'il m'a réservée ? J'ouvre l'enveloppe et lis son contenu.

-Quoi? Mais il m'a pris pour une gamine de 10 ans ou quoi ? Les garçons rigolent en voyant ma réaction. Max me regarde un sourire aux lèvres.

-Qu'est-ce qu'il t'a donné ? Jason s'approche en attendant ma réponse.

-Je dois aller récupérer l'argent d'un dealer. C'est beaucoup trop facile. Je n'aime pas les choses simples, ça m'agace.

-En même temps de ce que j'ai compris, ton état ne te permet pas plus. Je le regarde méchamment sachant très bien qu'il a raison.

-Oui mais je ne suis pas handicapé puis ce n'est pas la première fois ! Ma mission est tellement simple que je la considère comme déjà terminée. Bon, je reviens je vais voir T. Bône. Je me lève et part dans la direction de son bureau, je toque et attends qu'il me dise d'entrer. Je pousse l'énorme porte en bois de son bureau et m'installe en attendent qu'il ne daigne ce retourné. Il me fixe enfin et commence à parler.

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