CHAPITRE 44 (fin alternative n°1 partie 1/3)

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Aujourd'hui le ciel est couvert, la pluie menasse de tomber mais si il pleut les goute d'eaux se confondront avec les larmes présentes sur le visage des personnes réuni devant ce cercueil qui annonce forcément la fin d'une histoire. Le tonnerre gronde et il couvre à peine les pleurent des présents. Tout le monde réconforte cet homme qui n'arrive pas à retenir sa peine, et pendant qu'il s'effondre de plus en plus ses amis le soutiennent pour ne pas qu'il faiblisse. Cette fille pleure de plus en plus comme si ses larmes étaient des ressources inépuisables, elle enfouit son visage dans ses mains mais touts le monde la réconforte sachant ce qu'elle traverse.

Un homme vêtu de blanc s'avance finalement pour prendre la parole et en le voyant tout le monde ou presque regarde le sol, pour cacher leur peine surement ou pour regarder une dernière fois l'entre pour l'éternité de leur proche.

Le prêtre entreprend un discours plus émouvant de secondes en seconde.

-Ne pleurez pas si vous m'aimez, je suis seulement passée dans la pièce à côté.

Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Souriez, pensez à moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien. Essuyez vos larmes.

Ce texte choisi par les proches du défunt à surement anéanti la fille une seconde fois mais ses nouveaux amis la retiennent pour qu'elle ne s'écroule pas.

T-Bône, totalement effondré s'avance pour dire quelques mots et pourtant rien ne sort de sa bouche. Comme si sa voix s'était éteinte soudainement, aucun son ne sort. Il souffle plusieurs fois et au bout de cinq longues minutes qui lui on parus être plusieurs éternités il réussit finalement à parler.

-Être fidèle à ceux qui sont morts ce n'est pas s'enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond. Comme ils l'auraient fait eux-mêmes. Comme on l'aurait fait avec eux, pour eux. Être fidèle à ceux qui sont morts, c'est vivre comme ils auraient vécu. Et les faire vivre avec nous, transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres. Alors sa mémoire vivra pour toujours.

Pendant que le cercueil descend en terre les hommes et femmes présent pleurent, certains plus que d'autres, tous ne connaissaient pas cette personne de la même manière mais il la respectait tous, elle était apprécié.

Après ce moment très dur fini, tout le monde reprend la route de sa maison dans un silence de mort.

Une fois dans la grande villa personnes n'ose prendre la parole et tout le monde préfèrent s'enfermer dans ça chambre en attendent que la peine s'estompe.

[Lettre tiré de la lettre d'Andrew à Camryn dans le livre "Loin de tout" de J.A Redmerski]

Maxime,

Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Je voulais te parler de tout ça moi même, mais j'avais peur qu'en avouant mes sentiments pour toi, ce que nous partagions meurt avec moi.

J'ai tout de suite compris qu'il m'arrivait quelque chose et que je ne pourrais jamais te laisser partir. Je n'avais jamais ressenti ce que j'ai ressenti lors des trop cours moment que nous avons partagé, pour la première fois de ma vie je me suis sentie libre, vivante, entière.

Je veux que tu sache que, même dans la mort, je me souviendrai de toi. J'aurais aimer que cela tourne autrement. Je me suis même laissé emporter et j'ai imaginé ce qu'aurais été notre vie si j'avais eu la mienne devant moi.

Je suis désolé d'avoir du te quitter Maxime. Promet moi une chose, promet moi de rester fort, je veux que tu soit heureux et que tu rencontre quelqu'un qui t'aimera autant que j'ai pu le faire. Je veux que tu vive ta vie. Souviens toi seulement de toujours rester toi même. J'espère que tu ne m'oublieras jamais.

PS: Ne t'en veux pas de ne jamais m'avoir dit que tu m'aimais, je l'ai toujours su.

Avec tout mon amour;

Alexie

Voila les mots qu'il aurais eu à lire si j'avais péri ce jour la.

Sans Regrets. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant