Babacar continuait à marteler la porte tout en m'ordonnant de lui ouvrir
_ Que faire mon Dieu si je n'ouvre pas il va ameuter tout le quartier.
Je crois qu'il vaut mieux lui ouvrir et s'il me touche je crie.
Sur la pointe des pieds je m'avance jusqu'à la porte puis tout doucement comme au ralenti je tourne la clé, pour aussitôt courir me poster entre le lit et le mur de la chambre.
D'un seul bond il entra et se mit à vociférer :
_ FATIMATA SOW ES TU DEVENUE FOLLE? QU'EST CE QUE TU FAISAIS À CETTE FOUTUE SOIRÉE HABILLÉE COMME UNE ... UNE ..
_ je t'interdis de m'insulter Babacar lui dis je
_ Ah parce que mademoiselle croit qu'elle a son mot à dire?? Je t'avais pourtant dit de m'attendre j'avais des choses importantes à te dire mais comme une gamine écervelée tu t'es empressée de me désobéir. Qu'est ce qui t'as pris hein
Heureusement que maman est à l'autre bout de la maison sinon elle...
_ c'est à toi que je parle s'écria t-il me faisant sursauter, c'est qui l'autre con avec qui tu dansais
Je ne disais toujours rien, si je lui réponds que je ne le connaissais pas il va faire un arrêt cardiaque ça c'est sûr.
Alors je décida de mentir un tout petit mensonge de rien du tout.
_ c'est mon ami lui dis je dans un souffle
_ un ami??
Je hoche la tête
_ regarde moi quand je te parle me dit-il
Je relève lentement la tête pour me rendre compte qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres de moi.
Ohhh depuis quand ?? Et moi qui croyais que le lit aller l'arrêter.
Je me mis à reculer.
Je recule
Il avance
Je recule
Il avance
Je recule et là pafff je vais tomber et me ridiculiser devant Babacar, je ferme les yeux priant pour pouvoir m'evanouir.J'étais sur le point de m' affaler quand deux bras vigoureux m'attraperent la taille et me retinrent.
Quelques secondes plus tard j'étais contre le torse de Babacar, mon visage au niveau de sa poitrine, je n'osais pas le regarder.
L'ambiance dans la pièce avait nettement changé. La tension charnelle était presque palpable.
Tout doucement il me releva le menton avec le pouce et l'index. Là j'étais vraiment obligé de le regarder
Ces yeux brillaient d'une lueur qui m'était inconnue.
Du désir ??
De l'amour peut-être ??Je n' eus pas le temps d'y réfléchir plus longuement puisqu'il se pencha et captura mes lèvres.
Ouahhhh ouaaah ouahhh
Un long frisson me parcoura l'échine, je me mis à trembler de l'intérieur. C'était doux, c'était bon c'était magique bref c'était l'Amour.
Je ferma les yeux et attacha mes mains autour de son cou. Plus rien n'existait à part BAbacar et moi.
Rien à part ce moment unique que l'on était entrain de vivre.
Tout doucement ilme fit tomber sur le lit, quelques part, dans ma tête, une sonette d'alarme résonna mais je refusais de l'écouter.
Ses mains étaient partout sur moi, il commença à relever ma robe.
Ce fût le déclic.