Diaries of a sadgirl

**journal 9**

Cher journal,
ça doit être ma page la plus dur à écrire, c'est le declic de mon existence, je ne serai plus jamais en sécurité, peut importe l'endroit, le temps ou la personne qui m'accompagne. Je suis vouée à vivre dans la peur.

•vendredi•
En soirée, même si je ne voulais pas savoir la réponse, j'attendais toujours. Micheal ne m'a pas rendu visite ni texter, je me sens abandonnée dans mon lit d'hôpital, je lis, mais mes pensées ressurgissent tout le temps, je commence à me rappeler des coups, des souvenirs, que je voudrais oublier, mais oublier entouré de 4 murs couverts de blanc jaunies avec une tapisserie dépérie avec les années ne m'aide pas beaucoup. J'ai fais le tout de tout mes actualités et de tout mes jeux, mais en vain, aucune application ne m'intéresse. J'ai aussi un couvre-feu sur l'heure du souper, parce que je dois être présente pour avoir à manger, même si leurs bouillies à la patate et morceau de viande indéterminée ne me tente pas au point de m'en réjouir, je dois quand même manger en espérant que mes emotions vont s'évanouir en mangeant! J'ai des flashback, de moi qui se fait niaiser au primaire, qu'on me volait mon argent de lunch ou qu'on me poussait dans les corridors. Je m'en rappelle, la dernière fois que je suis venue à l'hôpital, c'est quand j'ai fais ma commotion en 4e année. J'etais sur un module de jeu en forme de W, et c'était environ 2 mètres de haut, en tk c'était assez haut! Quand j'avais rien à faire, j'allais en haut du V et je me pendais par les pieds, c'était éloigné des autres modules alors, avant ça, personne venait m'écœurer parce que les 6e jouaient pu avec celui la. Un moment donné, j'étais pendu par les pieds comme d'habitude pis je réfléchissais à ma vie! Et 2 gars de 5e sont arrivés pour faire un concour de celui qui se tenait le plus longtemps, mais à la place, rendu en haut, ils ont décidés qu'ils voulaient le module à eux seul, alors ils m'ont décrochés les pieds et je suis tomber tête la première dans la roche! Comme si c'était pas assez, je suis un peu tomber sans connaissance, mais personne est venu m'aider alors je me suis relever mais j'étais vraiment étourdie, et je suis retomber sur le dos mais la tête directement sur le bord du carré de jeu en béton. Donc, autrement dit j'ai fait 2 commotions en un cour laps de temps! Mon père m'avait amené à l'hôpital, mais bornée comme je suis, j'ai pas voulu y rester bien longtemps! Ha, et la fois que quelqu'un m'a fait une jambette et que je n'ai pas eu le réflexe de mettre mes mains, alors je suis tomber sur le mur de l'école. Au moins, je ne me suis jamais casser un membre! En faite, avant aujourd'hui disons. Les jeunes au primaire, ne m'aimait pas, parce que j'etais plus grande que les autres, et je ne sais pas d'autre raison. Ils ont toujours été mechant envers moi, à un point, que ma mère a voulu déménager et je suis changer d'école. On espérait tout les deux que ça ceserait, mais en fait, c'est reparti de plus belle. J'ai eu le malheur ou le bonheur de rencontrer une fille en m'ennalant à l'école. Je ne savais pas qu'elle se fesait intimider à un tel point, mais je la trouvais gentille moi. En faite, elle m'a protégé quand on m'avait frappé, mais j'ai appris plus tard que la raison de l'intimidation que je vivais, et bien c'était à cause d'elle. Je trouve que la vie parfois peut être injuste avec des gens qu'ils ne l'ont pas mérité. Quand je revois les personnes qui étaient en 6e, ils ne me reconnaissent même pas, alors que plusieurs d'entre eux m'ont fait des cicatrices. Le pire, c'est quand j'ai été dans la famille de l'un de mes meilleurs amis, et que j'ai vu l'un des gars qui m'avait fait le plus mal. J'étais dans un module et en redescendant par la glissade, comme tout le monde, les roches revolaient sous mes pieds. Cette journée-là, le gars en question, devait faire des travaux à l'école, justement à cause de moi, parce qu'il m'avait poussé et un professeur l'avait intercepté. Un peu en rage, il devait passer le râteau et, par la suite, ramasser les roches qui étaient destinés à aller dans les carrés de jeux. Quand j'ai glissée, des roches sont tombés à l'extérieur du carrés, et il était en train de les ramasser, et vraiment fâcher apres moi, il m'a donner un coup dans les côtes 2 fois avec un balai. J'avais dis au professeur qu'il n'y avait rien, parce que sinon je savais que ces amis allaient encore me ramasser en arrière de l'arbre, en tk! Encore aujourd'hui, quand on regarde mes côtés, on voit deux cicatrices et j'ai un petit trou, alors d'après moi cette journée-là, je me suis cassée une côte, et parfois quand je suis en maillot on peut les voir, environ 10cm en dessous de mon bikini, mais lui, ne savait même pas j'étais qui. Il m'avait frappé avec un balai, alors que j'étais en 2e année je crois, et lui en 6e, au point de m'en faire une cicatrice, et il ne s'en rappel pas.Il m'est arrivé plein de truc comme ça, ici et là, que j'ai tachée d'oublier, ma mère se rappelle encore, quand la protection de la jeunesse, était venu chez moi, parce qu'il croyait que ma mère me frappait, suite à une plainte à l'école parce que l'on voyait des bleus sur mes jambes. En faite, une coupe de semaine avant, les 6e m'avaient pris dans un coin derrière un arbre pour me saccagée de coup parce que je ne voulais pas m'enlever d'une table! J'aimais aller m'assir en dessous de l'arbre, c'était reposant, je dessinait, après ça je n'avait plus le droit d'y aller, en faite j'avais peur. C'est arriver souvent, que je fesais des dessins, et que les plus vieux les prenaient, les déchiraient et me les redonnaient. Je me suis aussi faite mordre dans l'autobus en 3e années, elle m'avait arrachée un bout peau, mais j'habitais à même pas 1 kilomètres de l'école, alors après ça j'ai commencé à marcher avec ma voisine, mais rendu au coin de l'école, elle fesait semblant d'aller chercher son amie mais dans le fond, je savais très bien que c'était pour ne pas rentrer à l'école avec moi. Penser à ça me fais penser à quel point, je me laissais faire. Ils me fesaient voir une psychologue en espérant que j'avouerais qui c'était, mais en 2 ans avec elle, elle n'a jamais reussis à me tirer les vers du nez. En faite, j'en ai eu besoin quand mon arrière-grand-mère et mon grand-père sont décédés, et que mon père c'était séparer. Je commençais à fermer les yeux, et à m'imaginer tout ce qui c'était passer, quand et comment, et surtout pourquoi. Je me voyais en train de compter mon histoire à micheal, j'avais envie de pleurer, parce que je sais qu'il n'y a pas beaucoup de personne, qui veulent se tenir avec des personnes comme moi, qui s'est faite frappée et martiriser tout son primaire. Les attrocités qu'ils pouvaient me dire, c'était degueulasse. En 5e années j'étais même devenue végétarienne, je fesais 4 sports apres l'école, je m'entraînais et surtout, je suivais un régime. Tout ça parce que je croyais que les gens de l'école finiraient par m'apprécier. Surtout les garçons, la plus part des personnes qui m'intimidaient était des garçons, et après aujourd'hui, je crois que ma peur des hommes ne cessera pas...