Ce chien a abusé de moi😢

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Il a abusé de moi. Ce chien m'a violée. Il n'a eu aucune vergogne à enfoncer en moi son énorme truc noir. Je n'osais pas crier, pourtant, la douleur m'accablait. Tout mon corps tremblait. Quand il a fini sa sale besogne, il s'est rhabillé comme si de rien était. Je n'arrivais même pas à tendre mes pieds. Je suis devenue la sale dévergondée qu'on me taxait. Je regardais un point dans le vide, pensant à ce que je ferais pour me débarrasser de ces souillures. J'avais des idées suicidaires. Mon seul souhait était de disparaître à cette instant là. Ce gros porc me dis aussitôt:
- Salla sama naar bou rafet bi nous sommes comme mari et femme maintenant, personne ne peut nous séparer.
J'étais là, assommée par la douleur, je n'osais même plus le regarder. Non pas parce qu'il avait vu mon intimité, mais parce la douleur augmentait, à la fois, ma peur et mon dégoût à son égard. J'étais déjà habituée à ce qu'on me voit en tenue d'Eve à cause de mes vêtements qui étaient arrachés quant on me battait. Ma vie ne ressemblais à rien. J'étais vide à l'intérieur.

... Et quand ma sœur a crié mon nom, tonton Ciss s'est précipiter d'aller dire que c'est lui qui m'avait envoyée à la boutique tout en m'ordonnant par un signe de la main de me cacher sous le lit. J'avais du mal a me recroqueviller. Tout mon corps était endolori.

...

Une demi heure plus tard, je quittai l'appartement de tonton Ciss. J'étais au bord des larmes mais j'avais peur de pleurer de peur que l'on me demande ce qui s'est passé et de m'en rajouter.

Je commençais déjà à avoir peur des hommes. Je continuais à vaquer aux travaux domestiques et essayais de camoufler, du mieux que je pouvais,  la douleur qui était encore présente. Ils y avait des jours avec et des jours sans. Mais je faisais les choses normalement.

Des jours passaient, des mois, et il continuait d'abuser de moi. Parallèlement, ma sœur et ma mère me menaient la vie dure. Mon frère Aly n'était pas en reste car il me frappait chaque fois que je revenais à la maison avec de mauvaises notes. Je n'arrivais plus à me concentrer, mon cerveau était comme bloqué sur les images des abus. Même le maitre avait commencé à me frapper. Parfois je me demandais s'il ne serait pas mieux de me suicider. Je me suis vide ressaisie quand j'ai eu ce couteau tranchant à la main, prête à en finir avec la vie. Cette proximité avec l'objet m'a vraiment fait un déclic. Mon envie de vivre est née de là. Je me suis donc dite que je serais une personne importante. Une femme d'influence. Une femme qui infligerait une peur bleue aux hommes, genre tête bien faite, belle et inaccessible, une vraie working girl. J'ai donc appris à vivre avec la douleur dans le cœur et le sourire aux lèvres. Mes larmes étaient comme taries pendant la journée. On pouvait me faire autant de mal que possible répondais toujours par un sourire. Mais pendant la nuit, je pleurais toutes les larmes de mon corps.

Je recommençais à bien travailler à l'école. À la fin de l'année scolaire, j'étais parmi les 5 meilleurs élèves de mon école. Et oui, j'étais première de ma classe avec 9, 89 de moyenne. Je devais faire la CM1 l'année qui suivait. Mon père a refait surface un jour, accompagné d'un de ses amis. Il est venu à la maison. Il a discuté longuement avec ma mère. J'ai salué l'assistance. Mon père a retenu ma main et ma fait asseoir sur ses genoux.
-Maman Salla comment tu vas?
-Je vais bien
-Alors, tu travailles bien à l'école ?
-Oui, je suis la première de ma classe. Je vais t'apporter mon cahier.
-Si tu étais vraiment intéressé par ta fille tu n'aurais pas fuit, dis ma mère à mon père en y mettant toute la haine qu'elle aurait ressenti pour lui.
-Khadijatou, je ne suis pas venu ici pour me disputer avec toi mais pour voir ma fille et être présent pour elle.
- voici mon cahier dis-je fièrement.
- Ah c'est très bien ma fille, tu mérite de bonnes  vacances. Ça te dis d'aller a Saint-Louis ?
- Oui oui
- Alors, Khadijatou, prépare la car je viendrai la prendre pour qu'on y aille


Désolée pour cette longue absence 
Boulen fatté bideew bi tamite

Labyrinthe de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant