DU COUP DE FOUDRE, À LA DESTRUCTION

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Pdv Monica

Je suis heureuse d'être auprès de l'homme que j'aime et avec tout cet argent , je me sens comme une reine. Oui, j'ai trahie les sentiments d'Avid , le pauvre était tellement amoureux de moi mais je me suis tenue au plan qu'on avait Henri et moi. Je devais le faire succomber , tomber fou amoureux de moi, au point d'être sa femme. Et la suite on l'a connait.
C'était un jeu d'enfant, cette scène de crime ! Ce n'était même pas mon sang, juste quelques poches de sang du même groupe sanguin que moi mais le couteau portait belle et bien les empreintes de mon chère mari.

Le pauvre qui n'a rien vu venir. Ce soir- là , quand je suis entrée, il était inconscient sur la moquette du salon entouré de tous ces bouteilles vides. Henri et moi, étions conscients  qu'il supporte mal l'alcool. Voilà pourquoi on a saisi ce moment d'égarement de sa part. On a tout mis en place pour qu'il ait en prison et qu'on bénéficie de tout.

- Chéri, c'est aujourd'hui qu'on va mettre fin à la vie de mon pauvre ex-mari  ?

- Oui. Ma belle ! On va l'aider à abréger ces souffrances , le pauvre !

On a tout planifié pour que ça soit un accident. Vu que la police veut le transférer dans une autre prison de haut sécurité. On a payé certaines personnes pour faire un embuscade et placer une bombe dans le véhicule du transfert qui va exploser avec le prisonnier. Les policiers seront épargnés , vu qu'ils seront occupés à se défendre en dehors du véhicule. Voilà le plan.

Dans la prison

- Monsieur, veuillez nous suivre pour votre transfert.

Je me lève, la peau sur les os, les cheveux et la barbe non rasés depuis des mois. Je ressemble à un mort-vivant ou à un fou.

- Donnez vos mains !

Je leur tend mes bras, le policier y met les menottes. Puis on se dirige vers la voiture. Je suis placé en arrière de la fourgonnette en cadré de deux gardiens bien armés, et son coéquipier et lui se placent devant pour conduire. Le véhicule roulait avec quiétude, quand il s'arrête brusquement en pleine forêt par des personnes armés , qui obligèrent tout le monde de descendre du véhicule sauf moi. J'ai vu ces policiers se faire braqués de tout ce qu'ils possèdent. Lorsque je tourne mon regard  pour voir qui conduit maintenant le véhicule mais il n'y avait personne , il roulait seul alors je me suis accroché aux barres. Mais malheureusement je fus propulsé  dans un ravin quand la voiture à exploser.

Comme c'était le transfert d'un homme influent dans ce pays y avait un hélicoptère de la presse qui suivait et qui avait tout filmé. Malgré la discrétion que voulait prendre le gouvernement pour cette affaire. La presse , à tout divulguer du tragique transfert d'Avid ADAMS, mort dans l'explosion de la fourgonnette.