DU COUP DE FOUDRE, À LA DESTRUCTION

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Avid ADAMS

Je passe mes mains dans mes cheveux, à la vue de cette scène qui se déroule devant mes yeux. Mon épouse dans les bras de son amant qui entrent dans leur chambre comme des nouveaux mariés.
De la rage, de la fureur, oui, j'ai ressenti cela mais au dessus de tout c'est la déception, j'étais anéanti. Je suis sorti comme un fou de cet hôtel, pris ma voiture pour rentrer chez moi. J'avais envi de tout  casser de m'être cette belle demeure,qu'on avait en cendre. Mais au lieu de ça j'ai pris une bouteille de vodka que j'ai fini en quelques minutes, pour apaiser mes envies de meurtre.
Comment elle a pu me faire ça ? Je l'ai couvée d'amour, de présents , d'argent et j'ai respecté les vœux de ce fichu mariage. Moi, qui fut un homme à femme, je me suis contenté d'elle parce que je l'aimais et malgré ce couteau de trahison dans mon cœur, je l'aime toujours. Quelle ironie du sort ! J'ai continué à boire et à me morfondre de tout puis je me suis assoupi là au salon au milieu de tous ces bouteilles vides.

À mon réveil, je n'étais plus au salon mais sur la moquette de notre chambre conjugale et il y avait un couteau rempli de sang rouge vif à côté de moi. Mais c'est quoi ça ! Je me suis levé et là le spectacle qui s'offre à moi, était fort cruel. Ma femme sur notre lit , baignant dans son sang. Et mes yeux se sont portés sur le couteau au sol. Je fus dévasté , des larmes chaudes coulaient sur mes joues. Mes yeux erraient du lit au sol. Sans que je comprenne quelques choses, la panique dans le ventre, j'ai pris le téléphone fixe de notre chambre, pour appeler la police et Henri. J'étais assis là dans un coin à terre avec cette scène horrible devant moi, mon ensemble veste  blanc rempli de tâches de son sang ; en attendant la police.