You're sensational

Revanche

[pdv Cheryl]

Je sors de la voiture de ma mère, qui m'a forcé à ne pas marcher. Je ferme la porte et entre dans le lycée. Je vais vers la salle de réunion et en entrant je vois V et B, effectivement, mais pas de traçe de Toni. Bon, elle doit ne pas encore être arrivé. Je décide de m'assoir en attendant le son de la cloche annonçant le premier cours.

V: Alors, ta balade en moto?

moi: C'était bien, pourquoi tu demandes?

B: Y'a eu des rapprochements?

moi: Quoi, Betty? C'est quoi le rapport?

V: Bahh, ce n'était pas un rencard?

moi: Les filles!! Je ne suis pas sûr de comprendre où vous voulez en venir. On est amie, voyons.

V: Ok, Blossom, détend toi. Toni n'est pas encore arrivé avant que tu le demande.

Betty éclate de rire. J'en ai marre de ses deux là. Toujours en train de comploter dans le dos des autres.

B: Par exemple, y'a un beau brun qui te cherchais tantôt.

moi: Reggie?

B: Tu le trouves de ton goût?

moi: Quoi?

B: J'ai dit le beau brun et tu m'as dit Reggie, donc...

moi: Bah, y'a pas un million de beau brun, ici, Betty.

V: Tu n'as pas répondu à la question.

moi: Vous n'avez rien d'autres à faire?

B: Malheureusement, non.

V: Nos princes charmants ne sont pas encore arrivée.

Betty chuchotte:

B: Comme ta princesse.

Je soupire et sort. J'en ai assez de leur stupidité. En sortant, je peux les entendre rire au éclat. Je me dirige vers ma case et je vois au loin Reggie qui se rapproche de moi.

lui: Salut, beauté.

moi: Reggie...

lui: Quoi t'aime pas ça?

moi: On est au lycée... Y'a pleins de monde qui peuvent t'entendre...

lui: Et puis?

Il me prend par les hanches, mais je le repousse.

lui: Cheryl...

moi: Pas maintenant, Reggie.

lui: J'ai vraiment de la misère à te suivre. Un jour, tu m'embrasses tendrement et l'autre tu me rejette.

moi: C'est compliqué...

lui: J'ai compris.

Et il s'en va. Je ne veux pas lui faire du mal, c'est juste que je n'ai jamais aimer quelqu'un. Je ne sais même pas c'est quoi le fait d'être en amour, ou même en couple. Je ne sais pas si je suis prête...

La cloche sonne, donc je me rends en cours de littérature. En entrant, je suis surprise de ne pas voir Toni. Ce n'est pas trop son genre de manquer l'école. Je décide de lui envoyer un message.

[À: Toni🐍]

Toni, sa va? Je demande ça parce que tu n'est pas à l'école...?

Évidemment, je n'ai pas de réponse. Je vais attendre...

[pdv Toni]

J'ouvre les yeux et il fait hyper sombre. Ça me prend un moment pour m'habituer à l'éclairage. Je remarque enfin que je suis dans un genre de sous-sol. C'est sal et ça sent mauvais. Je suis ligotée par terre les deux mains attacher à l'avant et les pieds attacher ensemble. Je peux à peine bouger et le sol est glacial. J'ai terriblement mal à la tête et je ne comprends rien à ce que je fais ici. Tout d'un coup, j'entend quelqu'un parler. C'est un homme. Il ouvre la porte du sous-sol et d'avance vers moi. Je reconnais immédiatement son visage. C'est Malachai, le chef des Ghoulies.