Les adieux

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Ma tête est si lourde, mes oreilles bourdonnent, il y toujours ce sifflement et autour de moi tout est trouble, tout tourne encore...
Qu'a-t-il bien pu se passé ?
Je ne me souviens d'absolument rien. Sauf de ce bruit sourd. Et je me souviens avoir été comme projeté en avant.
Je tente de me redresser, mais mes muscles sont tout engourdis et mes jambes tremblent. Petit à petit tout devient moins flou, je suis dans la cage d'escalier, l'escalier de service de mon immeuble.
Il y a quantité de débris qui jonchent le sol de toutes parts.
Je me retourne, pour faire face à la porte de l'appartement, c'est de là que venait le bruit, et là je vois la porte de l'appartement à était arraché .
Je vais dans l'appartement pour comprendre ce qu'il vient de se passer, même si je crois comprendre, mais je ne veux pas croire la réalité que j'imagine. Je comprends pourtant très vite, et doit me rendre à l'évidence, en voyant l'état de l'appartement. Une bombe n'était pas tombé loin, sûrement sur l'immeuble d'à côté. J'ai donc décidé de faire un tour de l'appartement complet pour voir l'ampleur des dégâts. Il n'y a que ma chambre qui ne ressemble plus à rien, les autres pièces sont toutes plus ou moins endommagés, mais c'est elle la pire.

Mais il n'y a pas une minute à perdre j'entends déjà le ronronnement des moteurs des avions qui reviennent à la charge.
Je suis accueilli dans la cave d'abord par les cris de colère de mes parents, puis se sont les cris d'horreur de ma mère et l'inquiétude sur les visages de mon père et des voisins .
-Mais qu'avez vous tous ? Je suis revenue tout va bien !
Ma mère a alors pris ma tête entre ses mains pour m'examiner ce que je ne compris pas sur le coup.
-Ce n'est rien heureusement, fit elle soulagée.
Je me suis souvenu que parmi les affaires de ma grand mère il y avait un miroir. Je le pris donc pour voir par moi même ma blessure, j'avais littéralement une grande partie de mon visage en sang. Mais en regardant de plus près ce n'était qu'une entaille au-dessus du front, j'avais du recevoir quelques choses sur la tête, la blessure étant dans mes cheveux , la future cicatrice ne serait pas visible.
-Nous allons tout de même te faire un bandage et irons aux urgences demain matin. Cela ne me semble pas grave du tout mais pour éviter que ça ne s'infecte. Déclara mon père.

-Mais pourquoi es tu remontée ? S'écria ma mère, es tu folle ? Qu'est ce qu'il t'a pris ?
J'avais en effet oublié de m'expliquer sur ce point , je pris mon sac et en sortis mes trésors de famille. heureusement comme je tenais le sac devant moi il n'avait pas été touchés. Par les débris et pour ainsi dire rien n'avait été abîmé. Je sortis les photos, les lettres, les bijoux mes affaires de danse et tout ce qui avait de la valeur surtout sentimentale .
-Voilà pourquoi je suis remontée. Leur dis je avec un grand sourire.
Ma mère me regarde de son regard profond et puissant et fond en larme en me prenant dans ses bras.
-Merci, merci beaucoup mon ange...
Me dit elle entre deux sanglots, elle a bien cru tout perdre ce soir.
Grand-maman ( sa mère ) lui manque énormément et je sais que se retrouver sans ces souvenirs d'elle lui aurait fait beaucoup trop de mal .

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Il devait être à peu près huit heure quand mon père m'emmena aux urgences pour mon entaille à la tête. Dans la salle d'attente il y avait beaucoup de monde, le bombardements de la veille avait fait beaucoup de blessés et ma blessure n'était absolument rien à côté de celles de certaines personnes.
Ce n'est que deux heures et demie après notre arrivée que ce fut notre tour .
-Et bien elle n'est pas très joli cette blessure, je vais désinfecter un peu tout ça ! Me dit l'infirmière sur un ton jovial .
La veille nous n'avions pas pu désinfecter, et ce matin nous manquions de temps.
-Ça pique ! M'écriais je, l'infirmière venait de mettre l'alcool, et ma blessure qui ne me faisait plus mal se mis à me brûler.
- Un peu de courage voyons ! Me dit l'infirmière '
- Et voilà j'ai fini de desinfecter je vais maintenant mettre le bandage et il faudra répéter ces gestes tout les deux jours .
- Ou pourrons nous trouver les bandes ? Lui demandais je
- Ah oui c'est vrai que les stocks seront bientôt épuisé... Et bien désinfectaient tout les deux jours mais ne changeaient le bandage que tout les 4 jours. Dit elle.
- Très bien au-revoir Mademoiselle. Dit mon père avant de partir.

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Le bandage n'était pas trop large, imposant et donc ne me gênait pas dans mes mouvements du quotidien et à la danse. Il m'avait quand même valut quelques moquerie de mes amis, qui je le crois ne me seront jamais d'aucun appuie, c'est ça l'amitié !

Le lendemain matin, vers 4 heures Rachelle prendrait un avion pour New York où elle avait de la famille. Vous savez je vous ai parlé de Rachelle, mon amie juive qui avait prévu de fuir si les choses tournaient mal et à mon grand désarroi les choses sont de pire en pire.
J'arrivais devant chez elle et sonnais à la porte,c'est sa mère qui vint m'ouvrir.
- Ah bonjour Adélaïde, Rachelle m'a dit que tu viendrais l'aider à finir ses bagages, c'est très gentil de ta part. Dit-elle toujours aussi souriante,
Mais fait comme chez toi, tu sais où est le porte manteau, tu connais le chemin de sa chambre.
- Oui, merci Sarah.
Je traversait le couloir et arrivais devant la porte en bois . Que je poussais délicatement.
- Les filles je vais vous laisser seule, je vais faire quelques courses, je laisse la porte ouverte, nous cria sa mère de l'autre côté de l'appartement.
- Ok, אין בעיה ( *lo beaya (je crois)*= pas de problème) répondit Rachelle.
Je la regardais d'un air étonné qui la fit rire.
- Désolé l'habitude de parler en hébreu avec ma famille.
M'expliqua t'elle, puis nous nous mirent à faire du tri dans ses affaires, ce qui nous pris tout l'aprés midi.

-Tu compte rester ici toi ? Me demanda t'elle.
- Oui, je le dois et il faut bien qu'il y en ai qui reste. Je vais tout de même m'ennuyer à la danse sans ta compagnie.
- Tu vas me manquer, mais tout ça ne devrait pas durer trop longtemps !
Nous nous firent une accolade amicale.

- Les filles, j'ai fait des cookies, voulez vous les goûter ? Nous proposa Sarah.
À peine avait elle prononcé le mot "cookies" que nous nous étions déjà ruées sur la porte, nous courrions dans le couloir en nous bousculant .
- Du calme, du calme il y en aura pour tout le monde, nous dit sa mère en riant !

Rachelle et moi nous connaissons depuis toujours, nous avions eu la même nounou, une bretonne. Il n'était pas rare que nous dormions chez notre nounou quand nos parents étaient à des réceptions ou des diners . Nous avions grandi ensemble, nous avions toujours été dans la même école, aux mêmes cours de danse, elle était comme une sœur pour moi et je savais que nous nous voyions peut être pour la dernière fois.

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Et les allemands approchent... 😏

Avant de poster le chapitre 4 je vous decrirez les personnages parce-que je me rend compte que je n'ai fait aucune description des personnages !

Französisch (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant