Französisch (en réécriture)

Invasion (ce chapitre est en cours de réécriture donc il y a des incohérences)

Cela faisait déjà une semaine que mon amie Rachelle était partie. Ce qu'elle me manquait, et que je regrettais nos fous rire. Je n'avais aucune nouvelle depuis son départ.
Il paraît que les Allemands était presque aux portes de Paris hier, ce n'est plus qu'une question de jours avant qu'ils soient vraiment là.

Aujourd'hui Aurore et moi nous avions prévu de passer la journée ensemble, entre bonnes amies,afin de se changer un peu les idées.
Je me levais sans faire de bruit pour ne pas réveiller mon frère et ma sœur, ma chambre n'étant pas encore ré-habitable .

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Après avoir pris mon petit déjeuné et m'être brossé les dents j'étais descendue en bas de mon immeuble ou Aurore m'attendais déjà. Nous étions un Jeudi donc nous n'avions pas cours (avant 1969 il y avait cours le samedi mais pas le jeudi) . Aurore habitait dans la rue juste à côté de celle où j'habitais, donc c'était assez pratique pour se retrouver le matin.
Elle m'accueilli avec un grand sourire.

- Adélaïde ! S'écria t'elle, puis prennant un air outré, tu sais que ça fait bien cinq minutes que je t'attends là dans le froid !

- Oui je sais, je suis désolée, dis-je simplement, mais tu sais, en ce moment c'est pas pratique. J'ai quand même perdu ma chambre !

- Mais oui, ça te perturbe encore, et tu es toi même complètement perdu et chamboulé par cette disparition, se moqua t'elle

- Mais arrête un peu, dis je en riant, et puis j'en fait pas une dépression non plus, n'exagère pas !
- Et aussi, continuais je sur un ton faussement outré, tu pourrais me féliciter, plutôt que de me faire des reproches pour des futilités !

-Te féliciter pour ...?
-Mais tu le fais exprès, ne me dit pas que tu as oublié, quand même, l'événement le plus incroyable de ma vie !
Je compris devant son air perplexe qu'elle avait tout oublié. Je trouvais sa tête à cet instant, d'ailleurs, si drôle que je reparti dans un éclat de rire.

-Oh non mais tu exagéres, repris je à demi sérieuse, le rôle !

- Ah mais oui, bien sûr, dit elle en se souvenant, gêné d'avoir oublié ça elle riait d'un rire un peu nerveux.
Oui bien sûr, toutes mes félicitations Adé', je savais que tu l'aurais, tu es la meilleure !

-Ah quand même, que tu ai oublié ça! Tu me sidère ! Moi je n'ai pas oublié quand tu as remporté cette coupe, lors de tes épreuves d'athlétisme ! Continuais je en riant.

En réalité, je ne lui en voulais pas du tout, nous avions tous eu des montagnes de problème à cause de cette guerre, et nous sentions bien que ça n'était pas fini !

-Et si nous allions nous asseoir quelque part ? Proposa t'elle, nous serons mieux assises pour parler de tout et de rien .
-Bonne idée ! Nous n'avons qu'à aller dans un square, le square du Temple ?

-Oui ce sera très bien .

Pour l'instant nous n'avions pas bougé encore de la rue où j'habite, nous n'étions donc pas encore au courant...

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En chemin pour le square, nous n'avions pas encore marcher 500 metres, alors que tout en marchant je regardais voler les pigeons, je suis rentrée dans quelqu'un . J'ai toujours été d'une maladresse . Je baisse la tête, en me massant le front, je n'étais vraiment pas préparé à ça !
- Excuzez moi je suis d'une maladresse ! Dis-je, gêné .
- Entschuldigung, fräulein, es ist meine Schuld * excusez moi Mademoiselle c'est de ma faute* Me répondit l'autre.
Je fus surprise d'entendre parler l'allemand, c'était impossible que les Allemands soient déjà là !
Je relevais ma tête tout en la massant, pour faire face à mon interlocuteur.
En face de moi se trouvait un jeune soldat allemand d'une vingtaine d'année, il était assez grand, mince, brun, de grands yeux bleus et le teint halé . Je rougis d'embarras Aurore elle médusée semblait avoir vu un revenant !
Je posais cette question stupide mais qui m'obsèdait.
- Mais pourquoi êtes vous là, que faites vous ici ?
Ce à quoi il me répondit,
- Ich verstehe kein Französisch *je ne comprends pas le français* .
D'autres allemands arrivèrent et l'appelèrent.
- Komm Ludwig * viens Ludwig*
Il me salua de la tête et tourna les talons, j'étais sous le choque. Je n'arrivais toujours pas à croire ce qu'il se passait, c'était jusqu'à présent inimaginable.
- On devrait peut-être y aller, qu'en dis tu ? Me demanda Aurore .
- Oui, ce serait mieux.