Aïda, Parcours D'une Vie

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Le soleil brillait à un éclat presque unis et le marché de castor était déjà bien remplît, l'ambiance se faisait ressentir à des kilomètres et les certaines radio cancans commençaient déjà leur routine c'est à dire parlér sans se reposer

J'avais décidé aujourd'hui de préparer du bon "thiébou dieune" comme le déjeuner et je fût matinale et même très matinale. Je prit un peu de tout et fis un détour à marché poisson bien déterminée à finir mes courses

Après cela je prit le premier taxi qui se pointa puis lui indiqua mon quartier , et durant tout le trajet je regardais le paysage passer......

Voilà à ce que ressemblait ma vie depuis que j'avais réussit à mon bac du moins voilà à quoi ressemblait la vie que j'avais décidé de mener depuis que j'avais eu mon bac..... Depuis ce jour où on m'avait souffler que j'avais réussit avec mention j'étais pleine de vie, je riais pour un rien, me surprenait à aller faire du shopping, à prendre soin de moi, préparer tout les repas sans l'aide de personne et aussi c'est depuis que ce jour avec un trop plein d'émotions que j'avais commencé à appeler ma tante "maman" cette dernière en fit toucher

-est ce que ça va ? T'es sûre que t'as pas de fièvre ?......... m'avait elle répéter sans cesse sûrement croyant que je n'étais pas bien pour l'appeler "maman" mais bon j'ai su être convaincante et lui appelér chaque jour comme cela pour qu'elle puisse enfin comprendre que j'étais vraiment sérieuse...

Ma tante avait toujours ce projet de me faire une fête mais je n'en voulais pas vraiment et le pire c'est que même mon père s'y est mis pour me faire une fête finalement on opta tous pour une petite fête avec les personnes proches et j'étais d'accord cette fois ci au moins

Le taxi se pointa devant chez moi et m'aida à faire descendre les courses, je le remerciais et entreprît d'entrer mais mon geste fut interrompu par des cris ou pas vraiment parce qu'on m'appeler moi

-Aïda putain arrête toi...... cria t-il

Ahh c'était ce fameux Karim qui me connaissait comme sa poche avait il affirmer l'autre jour mais depuis ce jour on avait pas eu l'occasion de parler et je me souviens que je n'était même pas partie à sa fête

-tu m'as pris pour kirikou ou quoi? ....... posa t-il

-peut être hein qu'est ce que tu deviens ?

-tu n'as pas vraiment l'air de quelqu'un qui veut savoir ce que je deviens Aïda

-j'avoue que tu me fais peur Karim déjà tu prétends me connaître et....

-je prétends pas te connaître chérie je te connais assez bien

-wa d'accord à la prochaine

-non attends s'il te plaît au moins donne moi ton numéro on pourra s'échanger

-amouma puce (j'ai pas de puce)

-donc laisse moi t'en acheter Aïda

-j'en ai pas besoin dh

-s'il te plaît Aïda

-t'as quoi avec mon nom? Au faite je pense que t'aime trop mon nom dans chacune de tes phrases y'a mon nom Aïda ceci Aïda cela mais sérieux nak

-haha c'est parce qu'on est lié pour toujours

-je suis mariée alors calme toi....... dis je

Je ne sais même pas ce qui m'avait prit de sortir cette phrase de ma bouche

-tu mens alors reprend toi..... répondit t-il

J'allais reparler quand j'aperçus mon père au coin de la rue entretenant une discussion avec ce fameux politicien du quartier et heureusement qu'il était de dos..... Je m'empressai de prendre les sachets et oublia un court instant ce Karim qui lui au contraire n'était pas du tout disposer à bouger tant que je ne lui donnerais pas de nouvelles et comme j'étais vraiment pressée j'arrachais son portable, écrit mon numéro et la lui tendit avant qu'il ne sourit et me souffla un "merci"