CHAPITRE 6

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ATTENTION: ce chapitre contient du lemon. 

 Vision du passé, elle en avait encore le sang glacé. Son souffle qui s'était coupé reprit lentement quand elle détourna les yeux et croisa le regard du beau blond à son bras, qui la regardait en souriant. « Ne gâche pas tout Maddie, c'est rien, un petit syndrome post-traumatique rien d'autre, les psy avaient dit que ça pourrait arriver ». Une partie d'elle voulait tant écouter ses pensées, y croire, croire que c'était à cause de l'alcool et que son esprit n'était pas encore tout à fait guéri. L'autre lui hurlait que ce n'était pas normal et que des choses qui échappent à toutes les normes peuvent exister.

Ce soir là, elle choisit d'écouter la première voix. Elle s'amusait enfin, elle vivait des expériences normales, comme tous les adultes de son âge. Madeline chassa alors ces idées de son esprit et fit le reste du chemin jusqu'à chez elle aux bras de Milo, faisant comme si rien ne s'était produit. Arrivés devant le pas de la porte de l'immeuble, ils se retrouvèrent face à face.

- C'est ici que nos chemins se séparent, dit le jeune homme.

- Paraît-il, répondit-elle un peu à contre-coeur.

En effet cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas sentie vivre comme ça, qu'elle n'avait pas rencontré de nouvelles personnes qu'elle aurait volontiers passé tout le reste de la nuit et même la journée suivante s'il le fallait avec Milo et ses amis.

- Promet moi que tu reviendras chez mon père.

- Je repasserai.

- J'espère bien.

Ils avaient prononcé ces mots plus bas que les précédents, Milo s'était rapproché de Madeline, sa main droite s'était placée dans ses cheveux, l'autre sur sa taille. Ils se regardaient et, ne sachant pas trop comment, leurs lèvres se trouvèrent d'abord brièvement, comme si chacun redoutait la réaction de l'autre, puis comme un accord il se rendirent leur baiser, bien plus intensément cette fois. Le beau blond avait ramené la jeune femme contre la porte close de l'immeuble, pressant leurs deux corps, tandis qu'elle, avait une main dans ses cheveux, l'autre se baladant sur son ventre et son dos, passant de temps à autre sous sa marinière. Leur baiser était de plus en plus passionné, leur langues s'entrechoquaient, jouant l'une avec l'autre, faisant naître un feu de désir dans le bas ventre de Madeline.

Ils étaient à bout de souffle quand leur bouches se délirent.

- Tu veux monter ? Haleta la jeune avocate.

- J'adorerais visiter ton appartement, répondit-il avec un petit sourire en coin.

Madeline rit doucement. A vrai dire elle ne savait pas tant pourquoi elle avait invité le jeune homme à monter chez elle en sachant pertinemment la suite des événements, peut être parce qu'elle n'avait rien à perdre ? Que c'était nouveau pour elle ? Qu'elle en avait envie ? Ou bien les trois à la fois ?

C'est confronté à l'exiguïté de l'ascenseur gravissant les huit étages menant à l'appartement de Madeline que les deux jeunes adultes exprimèrent clairement leurs désirs. Pressés l'un à l'autre, s'embrassant langoureusement, ils laissaient courir leurs doigts sur leurs corps découvrant les courbes de l'autre. Leurs respirations s'accélérèrent et leur caresses devinrent de plus en plus sensuelles. Ils furent interrompus par l'ouverture des portes de l'ascenseur et ils s'y engouffrèrent pour rejoindre le seuil de l'appartement de la jeune femme. Pendant que cette dernière tentait de déverrouiller la porte, son nouvel amant se tenait dans son dos, les mains courant du buste au bas-ventre de sa belle lui embrassant intensément le cou. Ces baisers, non seulement alimentaient le départ d'incendie dans le bas ventre de la jeune femme, mais la déconcentraient également, lui faisant esquisser un sourire. Le jeune homme avança pour venir au plus près de Madeline, collant leur deux bassins permettant à Madeline de sentir l'anatomie complète du jeune homme dans son dos y compris la bosse dure formée dans son pantalon faisant comprendre à Madeline qu'il avait follement envie d'elle. C'est à ce moment que la porte s'ouvrit et qu'ils s'engouffrèrent dans l'appartement. La jeune femme laissa tomber son sac à main ainsi que son manteau puis enleva ses talons ce qui lui fit perdre une dizaine de centimètre provoquant un petit sourire moqueur chez le jeune homme qui la dépassait désormais d'une vingtaine de centimètres.

- Te moque pas et embrasse moi, susurra la jeune femme.

Milo ne se fit pas prier et reprit possession de la bouche de la jeune femme tout en lui agrippant les fesses, la soulevant. Elle crocheta ses jambes autour de sa taille et se redressa, offrant sa poitrine au jeune homme. Il enfouit fougueusement sa tête dans le cou de la jeune femme, la couvrant de baisers de plus en plus baladeurs. Il la posa alors sur la première surface venue, la table de la cuisine heureusement débarrassée. Madeline s'empressa alors d'enlever la marinière du jeune homme, découvrant son corps sec, des plus agréables, que ses mains ne cessèrent de parcourir, s'aventurant plus bas, vers le haut de ses fesses et son bas ventre. Il lui rendit la pareille, soulevant sa blouse: pour son plus grand plaisir elle ne portait pas de soutien gorge. Quelques secondes plus tard, elle était allongée sur le dos, Milo lui embrassant le buste, descendant vers son entrejambe, déboutonnant son pantalon. Elle le laissa faire avant de se redresser et le ramener fermement contre elle. Leurs deux sexes étaient plaqués l'un contre l'autre, elle sentait son érection grandissante, ce qui l'excita d'autant plus. Elle lui enleva sa ceinture et baissa son jean en même temps que son caleçon alors qu'ils s'embrassaient. Un sourire aux lèvres, il commença quant à lui à donner des petits mouvements de bassin, faisant cogner son sexe contre la culotte de la jeune femme. Au milieu de leurs respiration saccadées, elle gémit avant de descendre de la table et de pousser le jeune homme vers la porte ouverte dos à lui. Il se retrouva allongé sur le dos sur le lit de la jeune femme, finissant d'enlever son pantalon alors qu'elle vint sur lui. Elle faisait onduler son bassin contre le jeune homme, pressant leurs deux organes.

Il décida alors que ce jeu avait assez duré; il agrippa les fesses de son amante et passa une main sous sa culotte. Ravi il fut lorsqu'il découvrit qu'elle était visiblement tout aussi excitée que lui. Il fit alors glisser le dernier bout de tissu qui séparait leurs deux corps, la fit basculer sous lui et d'un lent mouvement, la pénétra de son entièreté. Elle émit un gémissement de plaisir plus fort que les précédents et lui agrippa les hanches, le poussant au plus profond d'elle. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas ressenti cela. Elle en avait presque oublié les bienfaits.
C'est ainsi qu'à ce moment là, elle oublia tout, Gabriel, ses visions, son chagrin, tout. Il n'y avait que leurs deux corps nus, s'adonnant au plus primaire des plaisirs, haletant ensembles et gémissant à l'unisson. Cette nuit là, elle refit l'amour. 



NA: est-ce-qu'elle va le regretter? et est-ce-qu'il sera encore là demain matin? bonne question. merci pour votre lecture <3 

Les Amants de TeruelWhere stories live. Discover now