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"Le remord est le poison de la vie."

Jane Eyre_C.Brontë

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Alors voilà.

une seule seconde peut tout casser, un seul mot peut briser trois années passée à tout bâtir, à se reconstruire avec lenteur et méfiance, et puis on ferme les yeux, on prends lentement confiance, on croit connaître ceux qui constituent notre all universe. On pense que les autres ont un minimum d'estime pour nous et puis on se lâche, on s'autorise une seconde à être nous même, assuré que les autres l'accepterons. Mais on oublie que les autres nous méprisent, nous détestent, qu'il est peu probable que quelqu'un ne vous aime jamais autant que vous les aimez.

Gardez votre masque, soudez le à votre vrai visage.

Je ne l'ai pas fait, j'ai dit une seule fois ce que je pensais, une fois quelque chose qui n'était ni futile, ni profondément inutile. Parce que j'aimerais être le genre de personne qui ne parle que pour dire des choses qui servent, qui ont un sens, mais je suis né pour parler sans jamais ne rien dire. Et puis voilà, j'avais reconstruit ma vie, elle avait un sens, j'avais des amis. Mais mon moi-même ne peut pas plaire, mon moi-même ne plait pas.

Je voudrais en finir avec mon moi-même, j'aimerais qu'il n'ai jamais exister, être celui que je veux, mais je suis toujours entravée par ces défauts, cette laideur infinie, j'ai beau chercher, je ne trouve même plus de qualité pour racheter mes défauts... Pas de talent, Pas de beauté, Pas d'intelligence, même Pas d'intuition...

Je voudrais juste arrêter ces salopes de semaines qui passe où les seuls amis que j'ai sont les dos des gens, marre de vivre pour décevoir, marre de vivre pour me détester, marre de n'être ni sportive, ni scientifique, ni artiste, ni littéraire.

Je ne méritais pas mes amis, ils ont bien fait de partir, de me faire comprendre que jamais je ne mériterais quoi que ce soit, je ne mérite ni de lire, ni de manger, ni même de vivre, la vie est trop belle et bien conçue pour moi... Je ne mérite pas de pleurer, pas ma maison, pas mes parents, je ne mérite pas mes livres ni tous les cadeaux que les gens se sentent forcé de m'offrir.

Je ne mérite pas les gens qui vont pleurer pour moi, même ceux qui vont le faire par convention...

Je ne mérite pas le toit du collège, je ne mérite pas le vide, je ne mérite rien.