Je regarde l'horizon, et je me dis que la nature offre vraiment des paysages merveilleux. J'entends la porte de la voiture qui se claque, et quelques secondes après, je sens des bras entourer mes hanches. Il pose ses lèvres dans mon cou.
« Bonjour. »
Je me tourne vers lui en posant mes mains sur ses épaules.
« Bonjour. » répondais-je.
Il embrasse rapidement mes lèvres puis je regarde ses cheveux en bataille, ce qui m'esquisse un sourire.
« C'est petit ça Louise... »
Faisant une mine vexée, il passe sa main dans ses cheveux pour essayer de les arranger.
« On rentre ? » me demande t'il.
Je hoche la tête et il se rassoit au volant de sa voiture. Je m'assois à ses côtés et nous quittons la colline pour retrouver le centre ville. Il conduit jusqu'à chez lui, et nous descendons de la voiture.
« Je vais prendre une douche. » le prévenais-je en enlevant mon manteau.
Il acquiesce et je vais directement sous une bonne douche chaude.
Quand je sors, Thomas est allongée sur le ventre sur son lit, connecté sur son portable. Je secoue mes cheveux pour enlever les goutes d'eau, puis je m'assois sur le bord du lit. Je pose ma tête sur le haut de son dos sans ne rien dire.
« Louise... »
« Quoi ? » demandais-je.
« C'est froid. »
Je ris et je me relève.
« Ça y est tu es redevenu grognon ? »
Il ne bouge pas. Je soupire. Je sais qu'il ne faut pas en rajouter et laisser tomber.
« Je vais rentrer.. » dis-je.
« Reste. » me répond-t-il en levant la tête.
C'est comme ça que nous avons passé la journée ensemble, dans sa chambre, les volets fermés. À parler de tout et de rien, à ne pas parler du tout. Et nous ne sommes pas ennuyés une minute. Thomas a préparé à manger et c'était toujours aussi délicieux. Puis j'ai accepté de rester, pour la nuit.
Nous avons regardé des programmes stupides de télévision. Et nous avons bu des chocolats avec de la chantilly. Nous sommes maintenant retournés dans sa chambre et je suis couché, en l'attendant.
Il entre dans la chambre. Il a la mine très fatiguée. Il s'assoit sur le bord du lit et fixe le vide.
« Viens te coucher. » lui dis-je.
« Je sais pas si j'en suis capable. »
« Capable de quoi ? »
« Dormir. Ici. »
J'hausse les épaules.
« Je vais sur le canapé, si tu veux. » lui proposai-je.
« Non, j'y vais moi. Bonne nuit. »
Il se relève et sort de la chambre. Je soupire en éteignant la lumière.
Je sens la couverture bouger à côté de moi. Il est plus de 3 heures, et je découvre Thomas a mes côtés. Sa respiration est rapide, comme si il allait pleurer.
« Thomas ? »
Il ne réponds pas, mais malgré l'obscurité j'arrive a voir son visage. Je m'approche de lui et je le sers contre moi, collant son torse à ma poitrine.
« C'est de ma faute si elle est morte.. » me chuchote-t-il.
« C'est pas de ta faute Thomas. Les accidents y'en a tout le temps, tu n'y es pour rien. »
Il tremble, et quand je pose ma main sur son front, je le sens très chaud, et ses cheveux sont mouillés.
« Calme toi.. » lui murmurai-je a l'oreille.
Ça a prit plusieurs minutes. Mais il a retrouvé sa respiration normale. Puis il a posé ses lèvres sur les miennes une nouvelle fois. Puis encore une autre.
Et je ne sais comment, l'envie nous a rattrapés. Comme si on avait besoin tous les deux de s'appartenir, pour se sentir moins seul.
Puis nous nous sommes endormis, nos corps nus l'un contre l'autre, nos respirations haletantes.
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P L A Y W I T H M E (Thomas Sangster)
Novela JuvenilDe : Inconnu Joue avec moi Hudson. A : Inconnu Pardon ? De : Inconnu Je suis sûr que tu es une grande joueuse. A : Inconnu De quoi tu parles ? Je devais la détruire, la mettre en miette. Mais c'est moi qui suis tombé. Elle a finit par gagner. ...