La serpentarde de la tour d'astronomie

Souvenirs d'enfance

                                                                             PDV Harry Potter

Je n'arrivais pas à y croire. Mais alors pas du tout. Déjà la fille de Voldemort, qui est au passage pas si méchante que ça, avait buté son père en utilisant un sort apparemment kamikaze. Elle était à l'infirmerie, seule son désir de vivre l'empêche de mourir. Avant de gentiment casser la tête de son cher papa, Live -ou plutôt Evil- m'avait donné une clé. La clé de sa petite pièce. Celle où elle mettait toute ses inventions. Je suis alors entré dans ses appartements, pour entrer dans cette fameuse pièce, mais je ne suis pas rentré tout de suite. En effet, lorsque on se trouve dans la chambre d'une jeune fille au porte de la mort, on ne peut pas faire comme si de rien n'était.

Alors j'ai regardé. Sa chambre était totalement normale en fait, si on enlève les couleurs et les motifs bizarres qu'il y a sur certaines choses. Comme les serviettes. Mais finalement, mon désir de connaître enfin la vérité pris le dessus. J'ouvris la porte de la "petite" pièce. 

L'avertissement de sa propriétaire résonnait dans ma tête :ne pas toucher les papiers, sinon je ne pourrai plus sortir. Je tourna la clé dans la serrure. La porte s'ouvrit dans un déclic. Je l'ouvrir lentement. La pièce derrière n'avait pas changé. Elle était toujours aussi immense. Je fis un pas à l'intérieur. Contrairement à la première fois, ou les papiers dans les airs semblait flotter joyeusement autour d'Evil, ils semblaient m'éviter, comme si ils sentaient que je n'étais pas leur maître. 

Je m'avança dans la salle,  cherchant du regard quelque chose qui n'était pas un bout de papier flottant qui vole. Au bout de quelque minute de recherche, je vis dans un coin la pensine de Dumbledore. Je m'avança vers elle. Voici ce que je cherchais ! Elle n'était pas là la première fois que je suis venu. J'avança prudemment ma main vers la pensine. Elle ne bougeait pas d'un poil.  Je ne pensais pas qu'elle était ensorcelée. Je pris une grande inspiration,  attrapa la pensine à deux mains, et plongea la tête à l'intérieur. 

Ma tête tournait, comme à chaque fois dans une pensine. J'étais aussi tout fébrile à l'idée de connaître enfin la vérité. Le décor autour de moi se clairifia. Je vis Evil, assisse sur un oreiller, au milieu de la petite pièce, habillée d'un pyjama cochon. Avec une sucette à la bouche. 

Elle regardait un point dans le vide. Comme si elle se révaillait, d'un coup elle détourna le regard, elle sourit gentiment et regarda pile en face d'elle.  Elle parla, toujours avec sa voix de petite fille. 

-Bonjour, Harry. Assieds-toi en face de moi s'il te plaît, comme ça je te regarderai, même si je ne te vois pas, et ça te donnera l'impression de ne pas être dans une pensine, et de parler avec moi.

Je restais un instant interdit. Elle avait carrément fait une sorte d'enregistrement spécialement pour moi. Cela veut dire qu'elle prévoyait tout depuis le début. Je m'assis en face d'elle, et j'avais vraiment l'impression qu'elle me regardait.

-Alors Harry, vu que c'est à toi que j'ai donné la clé, si tout c'est bien passé, c'est toi qui est devant moi actuellement. Mais si c'est quelqu'un d'autre, je m'en excuse, car je t'appellerai Harry pendant tout le souvenir. 

Elle reprit sa respiration, et pris un air grave.

-Si tu es ici, c'est que j'ai vaincu Voldemort, parce que sinon tu serais surement mort. Si tu es ici, c'est que je suis morte ou inconsciente, parce que j'ai dû utiliser le sort du démon. Je t'expliquerai après. Pour l'instant, je te préviens juste : les premiers souvenirs que tu verras seront ceux de Rogue. Il était un gentil tu sais ? Bref.  Si je suis dans le coma ou morte, ça ne change pas grand chose, car dans tout les cas, je partirais je vais donc léguer quelques petites choses . Pour ta petite Hermione Granger, je lui donne la clé de cette salle. J'ai désensorcellé les papiers pour elle, à l'aide d'une mèche de ses cheveux. Ne me demande des pas comment je me la suis procurée, vous ne voulez pas savoir ! Elle pourra toucher les papiers et les étudier comme elle le veut, à condition de ne les rendre publique que si je meurs. Pour Ronald Weasley, le pot de sucette à la myrtille dans le bureau de Dumbledore, j'ai cru comprendre qu'il aimait bien les bonbons. Aux jumeaux Weasley, qui ne sont pas morts, (Freeed!) je lègue la recette de mes sucettes, qui se trouve au fond du pot. Ils pourront les mettre en vente, à condition de mettre dessus : en collaboration avec E and A, the Evil and the Angel. C'est le nom de la marque que je veux fonder. Pour toi, ce n'est pas vraiment un cadeau que j'ai à t'offrir, c'est plus une malédiction. C'est le sort qui a tué mon père. Il est kamikaze. Quand tu sortiras la tête de la pensine, il te tomberas dessus. Le papier est innofensif pour toi. Comme ça, si je survis et que je tourne mal, tu sauras comment m'arrêter. Bon , j'ai fini, Harry, bon courage au milieu de mes souvenirs.

Je n'eu pas le temps de trier toute les informations que je venais de recevoir que je fus déjà emporté dans les souvenirs de Rogue (NDA: j'ai la flemme de raconter, allez lire le tome 7 ) .

Rogue ? Aimer ma mère ? Pas méchant ? Always ? Aaah je m'étais trompé sur toute la ligne c'était un gentil ! Et il est mort ! Je nommerais mon fils en son honneur ! Mais mes pensées philosophique furent interrompu par un changement de décor. J'étais dans une salle sombre. Au milieu, il y avait un berceau. Tout noir. La salle n'était pas éclairée.  Je m'approcha du berceau, et vis à l'intérieur un bébé aux rares cheveux rouges. Il avait les yeux grands ouverts. C'était Evil. Je frissonna. Elle avait l'air tellement... Adulte à ce moment là ! Pourtant ce n'était qu'un bébé ! La porte s'ouvrit. Bellatrix Lestrange, toujours aussi folle, s'avança à petit pas vers le bébé. Elle souriait toujours d'un air fou. Elle approcha sa main de la joue de la petite. Elle passa son doigt dessus. Quand elle le retira, une trace de griffure d'ongle rouge ornait la joue de bébé Evil, qui ne broncha même pas. Bellatrix se mit à chantonner:

-Bonjour, bébé, bonjour ! Comment vas-tu aujourd'hui ? 

Elle continuait à tracer de légère trace rouge sur ses joues. Il y eu un nouveau changement de décor. Toujours cette pièce non éclairée. Le bébé avait grandi. C'était presque une petite fille. Ses cheveux avaient beaucoup poussés depuis le dernier souvenir. La porte s'ouvrit à nouveau, je me raidis, je n'avais pas envie d'assister à une nouvelle séance de torture. Mais heureusement, c'était Dumbledore. Il s'avança vers elle, et lui tendit la main. Elle leva la tête. Elle avait toujours cet air adulte, et quelques traces d'ongles sur les joues. Elle le dévisagea, se leva et attrapa sa main. 

Changement de décor. J'étais à Poudlard. Je voyais Evil courir dans les couloirs. Elle ressemblait enfin à une petite fille normale, même si elle avait l'air anormalement joyeuse. Ses joues avait guéries, elle semblait avoir 6 ans.

Encore un nouveau souvenir. Evil devait avoir 8 ans. On était dans le bureau de Dumbledore. Elle avait l'air inquiète, et elle tenait une tasse de thé dans sa main. Son grand père était en face d'elle. 

-Albus, en ce moment il y a des ingrédients et des formules qui défile dans ma tête. J'ai terriblement envie de les essayer. Je n'en arrive plus à dormir.

-Et bien ma petite, essaye- les , ça te libérera l'esprit. 

Nouveau souvenir. 

Evil était avec Dumbledore. Ce souvenir devait dater de l'année dernière. Dumbledore dit:

-Ma petite, je vais mourir.

Nouveau décor. Ce souvenir devait dater de juste avant la mort de Dumbledore. On voyait Evil totalement paniqué, dans le bureau de son grand père.

-Albus, il y  a une formule qui me hante. Elle veut que je l'essaye. Chaque nuit, je rêve d'elle avec plus de précisions. Mais je ne peux pas la tester pour qu'elle arrête de me hanter, Albus, c'est un sort de mort! C'est un sort de démon! Je ne veux pas connaître de sort comme ça. Il est dangereux ! Pour moi comme pour les autres !  Elle va me tuer!  Albus je n'y arriverai pas. Je ne vais pas tenir. Tu ne peux pas me laisser tout seul alors qu'une formule de mort trotte dans mon esprit. Je ne veux pas devenir comme mon père. Je ne veux pas devenir un monstre. S'il te plaît Albus reste avec moi.

Il l'a prit dans ses bras.

-Ma petite, ma toute petite. Cette formule va t'aider contre ton père. Mais ne l'utilise qu'en dernier recours.  Tu n'es pas comme ton père. Et tu n'es pas seule. Regarde autour de toi. Il y a tout le monde pour te soutenir. Et je ne te laisserai jamais, même mort.

-Tu le jure? 

-Oui, je le jure. Même mort, je te regarderai avec fierté. 

Changement de décor. J'étais désormais dans la chambre d'Evil. Elle était assisse sur son lit . On entendait des bruits de bataille dehors. Un grand bruit, puis un cris:

-Albus Dumbledore est mort! 

Aucune réaction de sa part. Elle ferma les yeux. Elle les rouvris. Ses yeux appellaient à l'aide. Elle n'avait même plus la force de pleurer.