Le rêve de Drago Malefoy

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             PDV Drago Malefoy
Je rêvais. Ça ne pouvait être que ça. Ce n'est pas possible autrement. J'étais dans la chambre de Live, devant la porte à l'odeur nauséabonde. Elle était déverrouillée. Je ne sais pas pourquoi mais je savais qu'elle était déverrouillée. Je ressentais une irrésistible envie d'ouvrir cette porte, de voir ce qu'il y avait derrière. Une voix ce fit entendre derrière moi :
-Si j'étais toi, je ne ferai pas ça.

La voix était sucrée, enfantine. Je me retourna pour faire face à la personne à qui appartenait cette voix si étrange, et pourtant si familière. Familière, alors que j'étais certain de ne jamais l'avoir entendu auparavant. Peut-être m'était-elle familière parce que je l'entendais beaucoup dans le futur ? Je regardais le visage de la fille qui venait de parler. C'était Live. Je le savais. Comme pour la porte, je ne sais pas pourquoi mais je le savais. Si je n'avais pas cette certitude, je ne l'aurais pas reconnue. Car la fille devant moi n'avais plus rien de Live Lawrender, à part la poitrine. Elle avait des cheveux rouges. Pas roux, comme les Weasley, rouges. Ses yeux étaient jaunes, et avaient la pupille fendue, comme ceux d'un chat, ou plutôt d'un serpent. Oui, d'un serpent venimeux. Très venimeux. Mais qui, heureusement pour moi, n'était pas disposé à mordre. Si il l'était, je serai déjà mort. Elle respirait la puissance. Ce serpent aux cheveux rouges, Live, ou qui que ce soit d'autre, s'approcha à petit pas de moi.
-Parce que si tu ouvres cette porte, et que tu découvres se qu'il y a derrière, tu ne pourras plus jamais partir. Ce n'est pas une menace, ou un autre truc dans le genre, même si d'une certaine manière, ce serait un peu de ma faute. Ce qu'il y a derrière cette porte est un peu l'équivalent d'un paradis pour toi . Un paradis où il te sera magiquement impossible de partir. Un paradis qui prendra ton esprit. Donc, n'ouvre pas cette porte. Pour ton propre bien. Mais si tu refuses de m'écouter, je ne t'empêcherai pas de le faire.

Elle me fascinait. Je n'avais que ces mots pour décrire ce que je ressentais, le sentiment de fascination. Comme un soleil magnifique qui nous brûle si on s'approche trop près, comme une rose splendide qui, si l'on y fait pas attention, nous déchire avec ses épines empoisonnées . Elle m'effrayait, et me fascinait à la fois. Elle était dangereuse. Ou plutôt, elle pouvait être dangereuse. Mais elle était tellement intéressante... Devant elle, je ne pus que balbutier ces quelques mots très intéressants et tellement à propos :
-Qui... Qui es-tu ? Je veux dire... Tu n'es pas vraiment Live, n'est-ce pas ?

Elle se mit à rire, d'un rire d'enfant, qui  avait tout d'un rire innocent et adorable, mais qui  avait aussi tout d'un rire de folle psychopathe, comme ma tante, Bellatrix Lestrange. Elle me regarda droit dans les yeux, et me dit :
-Qui je suis ? Tu me demandes qui je suis ? Mais, Drago, ça ne peut pas m'expliquer en mot, ou du moins, pas bien. Je suis inexplicable. Oui ! Inexplicable. Mais je vais quand même essayer de me définir. Je suis autant ton vœux le plus cher que ton pire cauchemar, Drago. En fait, mon vrai prénom me définit parfaitement : Regarde !
Elle sortit sa baguette, et traça les lettres L,I,V et E dans l'air. Puis, elle inversa les lettres. Live à l'envers, ça donne les lettres d'or que j'avais devant moi à ce moment là.
                         EVIL.

(Pour les ennemis de la langue de Shakespeare, c'est démon en anglais)
Elle reprit:
-Et oui ! Je suis Evil ! Je suis un démon ! Après, si je suis un démon du bien ou du mal, tout dépend de toi !
Et son rire enfantin retentit jusqu'à ce que je me réveille, en sueur, seul face à mes démons... Ou plutôt, face à mon démon...

La serpentarde de la tour d'astronomieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant