chapitre 8

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4 jours plus tard.
19h00

Je viens de retrouver cette fichue chambre d'hôpital. Je vais y passé la nuit car demain, dès 9h00, je me ferai opérer. Je vous dit pas l'état d'Oli... Il fait une sale tronche depuis que j'ai préparé mes affaires. Il reste avec moi cette nuit.

20h30

Je viens de finir mon plateau repas et Oli son macdo. Chanceu.

Michael mon bel infirmier entre.

Michael: Maé! Mais tu n'a presque rien manger! Tu es au courant que demain, tu ne mangera pas avant l'opération ni 1heure après!

Moi: Je sais.

Michael: Je sais c'est pas facile comme situation moralement mais mange un peu non?

Moi: Je n'ai vraiment pas faim, ne t'en fait pas ça va.

Michael: Bien, de toute façon je n'ai pas à te forcer. Et bien je repare, on se revoit demain après l'opération.

Moi: Peut être adieu alors...

Les deux garçons me font les gros yeux.

Moi: À demain. Dis-je baissant la tête.

Michael repart. Oli se lève du fauteuil et viens prêt de moi.

Oli se retenant de pleurer, prêt de ma tête : Ne dit plus jamais une chose comme ça! Cette putain d'opération va se passer comme elle doit se passer, c'est à dire bien. Tu va ressortir, on va vivre normalement, on se mariera, on aura des enfants. Ne dit plus d'horreur comme celle là.

Il part regarder par la vitre. Je vois qu'il pleure.

Le lendemain
8h30

Je suis préparé pour l'opération. Je suis toujours dans un lit mais cette fois, dans une petite salle où mes proches viennent me voir un par un.

Aglaé pleurant : Bat toi s'il te plait ne me laisse pas! J'ai perdu mamie et maman, je ne veux pas perdre ma sœur.

Moi: Tout ira bien. Surtout garde ce beau sourire et cette joie de vivre que tu as.

~

Auxence : Tout va bien se passé, on est fort nous les Writting, hein?! Se rassure-t-il.

Moi: Oui. La force est en nous et c'est pour ça que tu doit me promettre que tu va toujours te battre contre ce fichu cancer et que demain tu va réussir cette opération.

Auxence : Alors toi aussi promet moi que tu va réussir cette opération.

~

Auxence sorti, je fut étonné mais tellement heureuse de voir Manon entrer. On se prit dans les bras en pleurant pendant un long moment. On s'est beaucoup appelé ses derniers jours, quasiment toute les deux heures.

Manon séchant ses larmes : Je pouvait pas ne pas te voir.

Moi: Un adieu physique et mieux.

Ma vie a changée (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant