Chapitre 4. Le choix

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PDV Sola

Cet homme mérite de mourir. Il ne me privera pas de ma liberté. Tandis que je continuais de l'étrangler, un coup à la tête me sorti de ma concentration.Je ne savais pas ce qui m'arrivais. Des tâches noires se mirent à danser devant moi, puis ce fut le noir complet.

PDV ANAKIN

Du coin de l'œil, je pouvais voir qu'Obi-Wan s'était armé d'une branche d'arbre, et qu'il avait assommé la fillette avec. La 'main invisible' se desserra automatiquement et je tombai à même le sol.

-Ça va Anakin ?

-Ça va Maître. Qui est cette fille ?

Malgré mon souffle encore saccadé, je tentai de parler du mieux que je pouvais. Je ne voulais pas inquiéter d'avantage mon Maître, et puis je sais qu'il ne manquera pas de me sermonner pour cet incident dès qu'il en aura l'occasion. Et puis,cette petite fille m'intriguait. J'espère qu'elle n'est pas une utilisatrice du côté obscur de la Force. Elle a encore une chance.

-Je ne la connais pas, Anakin. Mais je peux te garantir que la Force est extrêmement puissante en elle. Et elle est très étrange d'ailleurs

En réalité, je lui avais posé cette question pour détourner son attention.Je savais qu'il ne la connaissait pas.Je me relevai, puis m'approchai de la petite fille. Elle était inconsciente, et une énorme bosse violacée apparaissait sur sa tempe. Je la pris délicatement dans mes bras et me dirigeai en direction du vaisseau, quand Obi-Wan m'arrêta :

-Anakin, qu'as-tu l'intention de faire au juste ?

Agacé, je me retournai vers lui et lui dit :

-Eh bien, comme vous pouvez le constater, je la ramène au vaisseau.

-Ce n'est pas une bonne idée. Je ne sais pas si tu l'as senti, mais elle est sensible à la Force. Et elle l'utilise pour le compte des Siths.

-Ou alors c'est tout simplement une petite fille sans défense qui ne sait pas faire bon usage de la Force. Maître, vous n'avez pas de preuves qui montre qu'elle travaille pour des Siths. Regardez son état.

Je me retournai une seconde fois vers le vaisseau et marchai en sa direction, ignorant les protestations de mon Maître. Je ne pouvais pas laisser une aussi jeune fille seule dans une planète ravagée, qui plus est sensible à la force. Une fois à bord, je l'installai sur l'un des lits et lui passait des bracelets électroniques empêchant tout usage relatif à la Force, seulement au cas où. Mon Maître monta peu de temps après et lança :

-Eh bien! Je pensais que cette fille était inoffensive ! Apparemment, tu as du mal à admettre que j'ai raison.

J'esquissai un sourire arrogant en sa direction et lui lança :

-Si vous le permettez, Maître, c'était une supposition, pas une affirmation.

-Ce que tu peux être têtu et exaspérant à la fois ! Je me demande où tu trouves toute cette énergie pour me tenir tête.

Il soupira, visiblement exaspéré, et je terminai les derniers préparatifs du décollage en l'ignorant. Quelques heures plus tard, nous avions déjà quitté la Bordure Extérieure.

PDV Anakin

Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête. D'abord au sujet de cette fille, puis de ma vision. Cette vision. Celle qui m'a permis de sauver Anakin. Cela ne m'était encore jamais arrivé à vrai dire, c'était plutôt mon jeune padawan qui subissait ce genre de choses. A moins que... Bien sûr ! C'est évident ! Anakin et moi, en tant que Maître-Padawan sommes liés par la force ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Voilà déjà une question de résolue. La dernière concernait cette mystérieuse fillette. Nous ne connaissons pas son prénom ni son âge. Bien sûr, elle devait avoir une dizaine d'années, mais elle était déjà capable de maîtriser la Force ! Sans compter qu'une aura mystérieuse émanait d'elle...

Un cri, semblable à un sanglot attira mon attention. La petite fille pleurait. Elle avait tellement l'air inoffensive, mais il fallait tout de même se méfier. Je marchai en direction de sa chambre et la vit : elle s'agitait tout en pleurant. Sûrement un cauchemar. Je m'installai à ses côtés et tentai de l'apaiser avec la Force. Cependant, sans que je ne le veuille, une connexion s'établi et je pu distinguer clairement son cauchemar. Il était à glacer le sang. Aucun mot pour en décrire l'horreur.

L'élueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant