Muse 2: Marcelle

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Magnifique, mécanique parfaite

Argile, ô si bien pétrie 

Rare, rare sont les filles

Comme elle aussi bien faite

Étrange sensation ai-je, mais

Linéaire, élégante, belle

Linéaire, intelligente est-elle

Irréelle mais charnelle elle fait

Nourrir à mon cœur maints noirs désirs

En effet parfois pour elle mon frère j'ai vu mourir.


Marcelle :

Ses yeux, yeux par lesquels je vu son âme

Âme laquelle embrasa mon cœur

Cœur lequel parti en flammes

Flammes lesquelles brûlèrent tout mon heur

Heur lequel renaquit en son sourire

Sourire lequel seul m'enivre

Ivre je deviens lorsque je vois ses lèvres

Lèvres lesquelles des baisers me délivrent

Faisant galoper mon cœur tel un lièvre

Oh ! Mais que dis-je ?

Damnation sur moi, mais pourquoi ?

Suis-je épris de l'amante de cette "tige"

Mon frère, mon ami à moi

Du jour je suis indigne

Vais-je trépasser

De la mort je sens passer l'étreinte glacer

Déjà vois-je de l'Enfer les signes

Mais ça en vaut la peine, je le crois

Belle elle est, amoureux je suis

Combien même passerais-je de vie à trépas

En mon cœur demeurera cette fille

Femme intelligente, femme passionnante

Dans tes mensurations

Que tu es élégante !

Femme excentrique, femme intrigante

Mourrai-je pour cette passion

Car tu es une veuve noire

Ô femme africaine, toi femme noire...


Elle :

Ses yeux, yeux par lesquels je vis son âme

Âme, laquelle embrasa mon cœur

Cœur, lequel parti en flammes

Flammes, lesquelles brûlèrent tout mon heur

Heur, lequel renaquit en son sourire

Sourire, lequel seul m'enivre

Ivre, je deviens lorsque je vois ses lèvres

Voulant goûter à ce sérum venimeux

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