22 Décembre 2017

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Je me balade tranquillement dans une rue plutôt sombre, la musique dans les oreilles, écoutant des chansons qui me donne le sourire. Il devait être 22h00 mais comme nous sommes en hiver, il fait déjà noir. La visibilité est faible mais je n'ai pas peur. 

Ma musique se termine et comme je ne suis qu'à quelques minutes de ma maison, je prend le temps d'enlever soigneusement mes écouteurs. 

A cet instant, le silence régne sur l'allée. Ce bruit inexistant est en opposition avec celui d'il y a quelques minutes lorsque ma musique assourdissante criait dans mes oreilles. Je marche donc dans l'obscurité lorsque j'entend une voix faible et enfantine s'écrier «Laissez-moi tranquille». Je crois d'abord à des amusements entre enfants mais lorsque les hurlements recommencent une seconde fois, suivis de rires de plusieurs autres personnes, je sent qu'il se passe quelque chose. 

Le bruit semble venir d'une rue perpendiculaire à la mienne, à une cinquantaine de mètres de ma position. Immédiatement, je me dirige dans cette direction.

Une fois engagé dans la rue, qui n'est nul autre qu'une impasse, j'aperçoit trois jeunes, âgés d'environ 16 ans (du moins je le suppose car je ne leur ai pas demandé), disposés autour d'un autre enfant mais qui est beaucoup plus petit qu'eux. Il est au sol, les larmes aux yeux, sans pantalon, ni t-shirt. Seul un caleçon blanc empêche le jeune garçon d'être nu. Cette image me bouleverse et je me sent obligé d'intervenir. 

Je me suis trouvé en face d'eux, et immédiatement, tout en me prenant de haut, ils me demandent de passer mon chemin. Mais en tant que citoyen, je ne peux obéir. Après plusieurs tentatives de ma part de les faire arrêter et eux de me faire partir, ils commencent à se mettre en ligne devant moi, prêt à se battre.

Les coups sont violent. Crochet et revers dans la poitrine et le nez. Finalement, les trois se retrouvent à terre. Après cette bataille, j'appele la police et l'ambulance. 

A leur arrivé, je suis contraint de mettre les mains derrière la tête et on me menotte. Les médecins diagnostique trois côtes fêlées chez l'un, le nez et la mâchoire déboîtés chez un autre, et une fracture du genoux chez le dernier.

J'ai agressé des mineurs !

Prisonnier De L'injusticeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant