AS: Castiel

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J'en ai marre Castiel n'arrête pas de critiquer ma poitrine, cela me complexe vraiment, je sais qu'elle n'est pas avantageuse mais de là à dire que je suis une planche à pain toutes les minutes, il exagère!

- Sérieusement qui aurez envie de t'approcher avec un corps pareil!

- Castiel tu m'énerves! J'en ai plus qu'assez de tes critiques! Si tu ne m'aimes pas, tu sais tu n'a qu'à directement me le dire!

Il me soûle, c'est lassant à la longue, une personne que tu aimes, LA personne que tu aimes n'arrête pas de te critiquer, ça me fait mal, j'ai l'impression qu'il reste avec moi juste parce qu'il a pitié. J'en ai les larmes aux yeux, je suis stupide d'aimer un garçon comme lui, je suis stupide tout court. J'allai partir prendre l'air mais il m'attrape par le bras, le serrant assez fort pour que je ne parte pas, mais pas assez pour me faire mal. Je lui lance un regard énervé tandis que lui me lance un regard plutôt sérieux, c'est l'une des rares fois où j'ai le droit à un regard comme ça venant de lui.

- Je t'aime bien tu sais.

Je lui lance un regard interrogateur.

-Peut-être même un peu trop à mon goût.

Il commence à marcher, toujours en me tenant par le bras, il se dirige vers un placard dont l'existence m'était inconnue. Il nous fait entrer à l'intérieur, n'oubliant pas de fermer la porte derrière lui. Il se rapproche dangereusement de moi.

- C-Castiel q-qu'est-ce que t-tu fais?!

Il enlève ma chemise de ma jupe et commence à défaire ses boutons. Je lâche des petits mots incompréhensible à cause de mes bégaiements, qui sont sûrement dû à la rougeur de mon visage et à la chaleur qu'émane mon corps. Il capture soudainement mes lèvres à l'aide des siennes, sûrement pour me faire taire. La surprise que je ressens se fait comprendre quand je ne mouve pas mes lèvres aux siennes. Il écarte sa bouche de la mienne pour aller la placer près de mon oreille, il me chuchote quelque chose avant de mordiller rapidement mon lobe.

- On va voir si tes seins sont réellement petits.

Il m'enlève ma chemise, dégrafe mon soutien-gorge, et regarde longuement ma poitrine avec un petit rictus aux lèvres. C'est la fin de ma vie, je suis rouge pivoine, j'ai beaucoup trop chaud. Sa bouche se pose d'abord sur mes clavicules, les mordillant doucement. Il dépose de langoureux baisés sur le haut de ma poitrine en descendant doucement vers mes tétons déjà durcit. Sa langue vient se déposer sur l'un d'eux, me procurant mille frissons à la fois. Il torture mes seins de baisers et de suçons, attrapant l'une de mes fesses avec sa main libre. Il arrête son petit jeu, je pensais que c'était fini mais non, il me porte et me pose sur un bureau derrière lui. Il se place entre mes jambes, prend le bord de ma jupe pour sûrement me l'enlever mais je l'arrête avant.

-A-Attend Castiel..qu'est-ce que tu fais ? 

-Bah là je bois du thé ça se voit pas ? 

-Tu peux pas être sérieux au moins une fois dans ta vie !?

-Non. 

Je le regarde blasée. 

-Nan mais sérieusement, tu fais quoi là, je veux dire tu comptes me baiser et après me laisser..je le sais bien m-

Je suis coupée par ses lèvres, c'est doux et long. Tout à l'heure c'était juste "vite fait", mais là, c'est magnifique. Je ressens tellement de chose à la fois, mon cœur ne va jamais tenir le coup. J'ouvre légèrement ma bouche et je sens sa langue se frotter à la mienne. Je place l'une de mes mains sur sa nuque et le colle encore plus à moi, nos intimités sont collées et nous remuons nos bassins sous le désir. On se quitte, n'ayant plus de souffle, et l'envie d'être encore plus collés.

-J'ai envie de toi, là maintenant sur ce bureau.

-Moi aussi.

Nous arrachons mutuellement nos vêtements, l'envie qu'il me prenne maintenant est beaucoup trop présente, je sens que si mon désir n'est pas complètement assouvi dans quelques minutes je vais exploser. Je me retrouve nue, lui aussi, et pourtant je ne ressens aucune gêne, dans ce genre de situation je me serais déjà tué. 

-Prends moi, maintenant. 

Il me fait un sourire en coin, pointant sa verge sur mon vagin et s'enfonçant petit à petit. Je grimace un peu mais je suis tellement mouillée que ça glisse tout seul. 

-Aah t'es tellement serrée..

Je sens son membre toucher mon fond, une petite douleur est présente mais le plaisir s'installe dans mon bas ventre. Il entame des vas et viens lents, il m'énerve, il sait que je ne veux pas qu'il aille lentement.

-P-Plus vite crétin..

Je vois son sourire apparaître en entier, il est tellement beau. Il accélère pour de bon, son sexe tape mon fond à chaque aller-retour, c'est beaucoup trop plaisant. Je sens ma fin venir bientôt. 

-A-Ah Castiel..encore plus v-vite..

Il est encore plus rapide et brutaux dans ses gestes. Je me tord dans tout les sens, mon ventre s'enflamme, tout mon corps transpire et est en feu. 

Un artifice explose en moi, l'orgasme m'a frappé de plein fouet. Je jouis son prénom dans cette pièce bien petite, oubliant que n'importe qui peut nous entendre. Je peux enfin écouter sa belle voix jouir, un son rauque sort de ses lèvres. Nos respirations saccadées remplissent la pièce, ce n'est plus le frottement de nos deux corps, plus le claquement de sa peau contre la mienne, plus nos gémissements malsains, plus le bruit du bureau qui bouge et qui risque de se casser à tout moment. C'est nos deux corps dans cette pièce, nos esprits qui s'évadent et qui profitent juste du moment présent. Car on sait bien que cela ne se reproduira sûrement plus, qu'on a juste dérapé, que ce n'est rien de plus qu'un moment entre amis. Car nous ne sommes que ça, des amis. 

-Je..

-Ne parle pas. 

Et il se tût. Je veux profiter entièrement de ce moment, de la seconde où j'ai mis mes pieds dans cette pièce jusqu'à ce que je les ressorte. 

-Les amis ont le droit de s'aimer, pas vrai ? 

-O-Oui je suppose. 

-Alors est-ce que ça serait bizarre que je te dise "je t'aime" ? 

-J-Je ne pense pas. 

-Je t'aime. 

-Moi aussi Castiel, je t'aime. 


Je ne regretterai jamais ce moment. 

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