Chapitre 2

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Je ne peux plus m'arrêter, c'est plus fort que moi. Cette sensation de revivre m'empêche de penser correctement. J'ignore même la petite voix à l'intérieur de moi qui me dit d'arrêter. « STOP CLARA ! Tu vas la tuer ! Aller réveille-toi ! ». Pas possible je sais pertinemment que dans quelques minutes le point de no retour sera atteint, tampis ; Alors que je sombre de plus en plus dans le plaisir simple de me nourrir je sens vaguement quelque chose m'attraper l'épaule fortement mais sans violence.

-Lâche la, dit la voix avec autorité.

Je ne réponds pas mais tout mon être crie simplement : NON !

-Ne me force pas à te tuer, stp. La voix très sévère sur le début faiblit sur le dernier mot, elle me dit vaguement quelque chose. Cependant cette sentence de mort non voilé suffit à me faire émerger. Inconsciemment la pression exercer sur la mâchoire diminue. Fini l'écoulement du sang dans ma bouche. Les canines se rétracte et mon champ de vision s'éclaircis petit à petit.

Et là je comprends le problème. La femme que j'ai aider à marcher est blême. La bourde format extra. Je me retourne pour voir à qui appartient la main encore accroché à mon épaule. C'est à mon tour de devenir blême. M. Negan, qu'es ce qu'il fou la !

-Tu a énormément de chance que je me sois méfier, c'était à prévoir d'ailleurs, heureusement pour toi que tu t'es arrêtée à temps ; sinon j'aurai dû....

Sa mine est sévère, je pense un mélange être de la colère froide et un reste de la préssion de devoir me tuer. Je baisse les yeux, sa réaction est totalement compréhensible. J'ai failli merder et pas qu'un peu. Un rapide flash-back de moi, attaché de tous les côtés sur la place publique ou un juge le visage de marbre énonce la sentence...

Gros frisson, je commence à paniquer, ma vue recommence à baisser. J'ai failli tuer quelqu'un, cette simple, mais cruelle conclusion fait des tours dans ma tête.

J'ai failli tuer quelqu'un,

J'ai failli tuer quelqu'un,

J'ai failli tuer quelqu'un,

Je suis un monstre......

C'est fichu, j'ai du mal à respirer. Comment j'ai pu perdre le contrôle.

Respiration saccadée

Sillons de larmes, j'ai bugger je crois, plus possible d'aligner deux penser cohérente.

Je suis un monstre....

D'un seul coup je suis relevé par les 2épaules :

-C'est fini, du calme, respire doucement ; comme ça, ne t'inquiète pas ça arrive à tout le monde de perdre le contrôle, humain comme vampire, comme ça, continue.

Je respire doucement, la machine cérébrale se remet en marche. Bon elle est vivante, mais va falloir la ramenez chez elle et de préférence rapidement. Je ne me sens clairement pas capable de m'en occuper. Le prof a dû en venir à la même conclusion car il me dit dans le plus grand des calmes :

-Donne moi son adresse je m'en occupe, toi reste ici et quand je reviens j'aimerai que tu sois calme.

Il a bien appuyé sur le mot CALME, comme si j'allais de nouveau péter une crise. Je sens que je vais me prendre une gueulante à sont retour, certes totalement mérité mes bons. En même temps....

Tu es un monstre

TAIS-TOI LÀ-DEDANS !!! Je ne re perdrez pas le contrôle. Le temps que le prof revienne je médite sur ce qu'il vient de se passer. Après une attente d'au moins 10 minutes j'entends qu'elle qu'un approcher de ma cachette :

-C'est moi, sort je te ramène. Ça va mieux ?

Il y a clairement de l'appréhension dans sa voix.

-Ça va, enfin comme qu'elle qu'un qui à faillit transformer une femme en pruneau desséché.

J'essaie de « détendre » l'atmosphère, lui faire comprendre que je me suis calmé.... Après être sortie de la cabane nous nous dirigeons vers mon actuel logement, en prenant bien garde à esquiver le quartier ou j'ai « récupéré » mon « repas » (beaucoup de sous-entendu tout ça...).

Après 10 minutes de silence totale, M.Negan parle enfin :

-Pour être totalement honnête je suis surprit que tu te sois remise si rapidement. Il arrive toujours un moment ou un vampire comprend que le simple fait de se nourrir peut avoir des graves conséquences. La plupart de ceux que j'ai connu ont mit un certain temps à s'en remettre......certaines ne s'en sont même jamais remise. Il parait qu'accepter sa situation n'est pas à la portée de tous....

La dernière phrase semble plus dite pour lui-même qu'autre chose. Derrière cette déclaration assez froide j'ai l'impression qu'il y a quelque chose, et comme je n'aime pas mettre de gants surtout après l'évènement de tout à l'heure.

-Ce n'est pas comme si ont avait le choix... vous avez connu une personne comme ça ? je veux dire qui n'a pas réussi à passer au-dessus, enfin vous voyez...

Ont dirait que j'ai mis les pieds ou je ne devrai pas...enfin s'il ne veut pas répondre c'est son choix. En entendant j'ai l'impression d'avoir une fourmilière dans la tête, trop de question d'énergie. C'est assez incompréhensible après ma crise je devrai être une loque sur pattes. Mes non, limite je péte la forme.

Le prof lui a gagner un air pensif, mais un peu crispé quand même. Au final il garda le silence tout le temps du trajet. Tant mieux je n'étais pas dans mon état normal j'aurai juste dit des conneries. Arrivé à la porte menant à mon logement, le prof me regarde, soupir doucement et dit d'une voix cassée :

-Ma sœur n'a pas supporté. Elle a accidentellement envoyé à l'hôpital un homme. Elle avait 17 ans. Trois jours après les fait mes parents l'ont trouvé aux portes de la mort avec une 10 enes de médicaments différents dans le sang. Elle aussi faisant comme si tout allait bien.

Je suis sous le choc, sa voix cassé et froide a fini sir un éclat de rage pur. De toute évidence j'ai réveillé des souvenir qui aurai mieux fait de rester enfouie.

-Demain présenter vous à la salle E3 du bâtiment de gestion, vous savez certainement ou il se situe, sur ceux bonne nuit. Au plaisir de vous revoir en cour demain.

J'adore comment la formule de politesse tourne vite comme une menace. J'ai du mal à cerner sont comportement. Tento énerver tento attentif. Je réfléchie trop.

J'ouvre la porte, il fait toujours noir et se n'es pas la lune qui va y faire grand-chose. Heureusement que j'ai 2-3 gènes assez pratique me permettant de voir assez correctement dans le noir. En deux minutes j'ai rejoint la fenêtre par laquelle je suis sortie. Evidemment personne ne l'a fermée j'aurai été bien embêter moi.

Je rentre, referme la fenêtre et retourne à ma chambre le plus discrètement possible. C'est-à-dire à grand renfort de grincement d'escalier et de plainte de ma porte de chambre.

Une fois arrivé je m'allonge 5 minutes sur le lit histoire  de faire le topo :

J'ai faillit merder se soir, le prof m'a apparemment dans le collimateur à partir de maintenant,  il y a plus de vampire que ce qu'on m'a laisser croire  et demain j'ai un rendez vous qui clairement ne me dit rien qui vaille. 

En temps normal j'aurai souffler un grand coup et simplement penser que je verrai le moment venu mes la tout de suite je suis dans un état second. Bon d'abord je prend un petite douche parce que l'eau de toilette larme et transpi' très peu pour moi. Après m'être nettoyer je me met dans mon lit...faudrait peu être dormir tiens. Trop d'événement, d'information j'ai l'impression d'avoir une bombe dans la tête

TIC TAC

TIC TAC

Au bout d'un interminable moment je réussi enfin à m'endormir.


La reconquête de la terre de 2090Où les histoires vivent. Découvrez maintenant