Live to Love

Chapitre 2

- À ce soir je dois y aller ! Le bus est arrivé. Je crie à travers la porte de sorte que mes parents entendent ma remarque.

Mais avant de poser le premier pas dehors j'entends crier mon frère par la fenêtre.

-Angel mes souvetement !! Je vais te tuer!

    Je souris satisfaite en entendant son hurlement. Mouahaha. Je me venge  toujours mon cher!

   Je sors finalement de la demeure tout en ajustant mon sac à dos sur les épaules. en retard? Non, je suis à temps.

    Alors pourquoi ai-je joué à la pressée devant mes parents?  Parce que je le suis. Pressée de le retrouver, il m'a tellement manqué.

    je marche à grands pas droit devant, le soleil rayonnant frappe sur ma peau légèrement bronzée grâce à mes longues journées passées à la plage cet été.

    Je suis devenue encore plus canon qu'avant. Mes chevilles vont bien merci.

   J'arrive finalement à ce fameux endroit auquel je ne vais que lors de mes jours de cours, ce qui veut dire que pendant les vacances je ne peux pas m'y rendre, et c'est bien la raison pour laquelle il me manque affreusement. 

   je n'ai pas pu le toucher, le caresser doucement de mes longs doigts ni sentir son odeur légèrement dégoûtante que j'aime tant! Je vais enfin pouvoir le revoir.

   Je pousse la porte en métal légèrement rouillé du  parking et finis par entrer, mais je me fais interpeller par une voix familière aussi vite que je pose le premier pied à l'intérieur, heureuse de voir que c'est toujours aussi sécurisé.

-Hey vous ! Qui êtes vous? Me demande le garde, qui ne m'a probablement pas reconnue.

- Mec, c'est moi Angel. Dis-je de manière décontractée.

-Ah Collins! Tu viens récupérer ton amour Après cette longue absence ?

-Oui, où est-il?

- Comme d'habitude, tu as les clés de l'intérieur.

-D'accord! Merci. Je prononce avant de filer comme une flèche droit devant.

    Je vais enfin le retrouver. Je monte le premier étage réservé aux voitures, puis le second, et tourne à gauche, pour enfin trouver le nid de mon petit bijou, Jean Maurice.

-Tu as tellement manqué à maman! Je l'entoure de mes bras fortement, et continue de lui parler. Prêt à faire un ravage?

    D'accord, je parle à ma moto, et je lui ai donné un prénom, et alors ?

Je prends Jean Maurice, par la main.. Je veux dire par le guidon et le traine le long les couloirs, surexcitée à l'idée de le chevaucher de nouveau.

    Une fois dehors, la première chose que je fais est de sauter dessus et de démarrer à toute vitesse !

   Prenant un raccourci, je me faufile à vitesse maximale entre toutes sortes d'obstacles sur mon chemin, ça m'avait trop manqué, la liberté, le vent qui frappe violement ma face, et surtout, le regard pesant des passants sur moi. Bande de cons.

  En même pas dix minutes à bord de mon engin, j'arrive au lycée en douce et gare Turbo sur le parking en prenant soin d'éviter d'attirer le regard des autres. Je ne veux pas avoir de soucis avec mes parents par cause d'une piplette qui a cafté à mes parents ce petit secret.

   Bien sûr ils ne savent pas que je fais de la moto depuis deux ans sans permis  ! Je suis mineure et sous leur responsabilité, il ne voudront jamais que j'en fasse et je ne me vois pas vivre sans. Alors je m'en contre fiche de leur avis.