Deus Académie

Chapitre 23

 J'avais horriblement mal à la tête, même partout das mon corps en fait. Vraiment, c'était inhumain de subir cette douleur. En plus je sentais qu'on s'agitait autour de moi mais je n'arrivais pas à bouger, et ne sentais plus vraiment mon corps, je le sentais seulement à cause de la douleur. J'asseyais alors d'ouvrir les yeux, sans succès. Je décidai alors de les garder fermer faute de choix. Et essaya de m'endormir, mais sans succès non plus, mon corps me faisait trop mal. Je ne savais même pas pourquoi j'avais mal comme cela. La dernière chose dont je me rappelais pour le moment c'était Clément et moi qui étions en train de nous battre, enfin moi plutôt en train d'éviter de me faire déchiqueter qu'autre chose. Pourquoi ils n'appelaient pas un Asclépios pour me soigner, ça devait être possible non ?

Tout d'un coup, je ressenti un grand soulagement. "Haaaa mon vœu s'est exaucé" pensai-je intérieurement. Ça devait être un Asclépios qui devait me soigner, la douleur refluait lentement mais sûrement. J'entendais maintenant des voix.

-Ça va prendre combien de temps ?

Une voix de fille, mais je ne savais pas qui c'était, j'avais le cerveau trop embrumé.

-Dans une dizaine de minutes il devrait être guéri.

Ouf plus que dix minutes à tenir, ça n'allait pas durer longtemps.

J'avais tort, je pense que c'était les dix pires minutes de ma vie même si la douleur disparaissait petit à petit.

-Voila, il devrait être guéri.

C'était la même voix que tout à l'heure, sûrement lui l'Asclépios.

J'ouvris les yeux et essaya de me relever.

-He doucement mon ptit gars, pas de mouvements brusques, assis toi douuuuucement.

Je m'assis donc douuuuucement comme il me l'avait dit. Et je pus enfin regarder autour de moi. Nous étions toujours dans la cuisine, tout le monde était autour de moi en train de me regarder. Ha non, il y avait aussi Clément mais il avait l'air en plus mauvais état que moi, il n'avait même pas encore rouvert les yeux et on entendait presque des petits gémissements de douleur de sa part. L'Asclépios qui m'avait soigné était plus âgé que nous, ce n'était plus un élève, on le voyait très clairement, ou alors il faisait beaucoup plus vieux que son âge.

-Alex comment ça va ? Me demanda le chef

-Hmm, ça peut aller, je me sens encore chamboulé mais ça va mieux.

-D'accord, en tout cas désolé de t'avoir attaqué comme ça, mais c'était le seul moyen de vous arrêter. Vous savez pourtant bien qu'il est interdit de vous battre en dehors des simulations.

Alors c'était comme cela que je m'étais retrouver dans les vapes, le cuistot nous avait électrocuté. Au moins je savais maintenant ce que ça faisait que de se prendre un éclair dans la tronche, parce que dans les simulations, on se lâchait et on se tuait directement, on n'avait pas ce réveil aussi douloureux, la simulation se terminait et on était déconnecté.

-Bon, on va vous transporté à l'infirmerie pour bien vous rétablir et ensuite on parlera de tout cela au calme. D'accord ?

-D... D'accord. Répondis-je d'une voix faible.

On nous transporta donc à l'infirmerie, je n'y était jamais allé, c'était une infirmerie assez normale, des murs blancs, quelques lits, le bureau de l'infirmière, et une armoire qui devait contenir quelques bandages et médicaments.

J'y suis resté jusqu'à la fin de la journée. Il devait être à peu près 19h quand le chef vint à l'infirmerie. Clément c'était réveiller mais n'avait pas essayer de me tuer à nouveau. On lui avait aussi donner d'autres vêtements et il s'était nettoyé, il n'avait donc plus de curry partout sur lui.

-Bon, les garçons, les autres m'ont expliqué ce qu'il s'est passé. Clément, tu vas être punis, tu auras 4 heures de colle pour t'être battu et avoir attaqué Alex.

Clément grogna. Le cuisinier avait un visage impassible.

-Quand à toi Alex, tu vas aussi être punis. Tu vas avoir 1 heure de colle, tu n'aurais pas dû te battre, mais attendre les professeurs, au pire, tu aurais dû courir pour éviter le combat. Avec vos pouvoirs, les bagarres peuvent vite dégénéré.

C'était injuste, je n'avais à la base rien fait, mais je comprenais, il fallait aussi donner l'exemple.

Sur ces mots, le chef se leva, discuta un peu avec l'infirmière, il eut l'air soulagé quand elle dit quelque chose, je ne sais pas quoi car j'étais trop loin pour entendre, mais sûrement que nous pourrions sortir ou que nous allions bien, puis il parti. On attendis jusqu'à 20h, heure où nous allions manger, l'infirmière nous dit que nous pouvions sortir pour aller manger mais que nous passerions la nuit ici pour être sûr que tout allait bien. Depuis son réveil, Clément n'avait rien, dit, peut être que finalement ce coup de jus lui avait grillé le cerveau, ce ne serait pas une très grande perte si c'était le cas, ou alors ça lui avait fait un choc et toute sa connerie s'était envolée... Finalement, les deux revenaient au même, sa conneries constituait environ 99 % de son cerveau, donc si elle s'envolait, ce ne serait pas avec ses 1 % qu'il ferait des miracles. On sortit donc et nous on se dirigea vers la cantine. Quand on entra, un grand blanc s'installa, tout le monde nous regardait. On avait les cheveux grillé ou un truc sur la tête ? On se sépara là-dessus, aucune envie de rester avec Clément plus longtemps, je devrais déjà le supporter une nuit entière, c'était largement suffisant pour les 6 ans à venir. Je pris donc à manger et rejoignis Sarah. Apparemment après notre départ, ils avaient quand même finis le cours, ce qui finalement me semblait assez logique puisque ce cours constituait notre repas.

-Ça va Alex ?

-Ouais ça va merci.

Je ne me sentais pas très bavard quand même, un cou électrique comme cela, ça vous laissait des marques, ça ne disparaissait pas en seulement deux minutes.

-Tu es toujours sûr de vouloir faire le tournois après ça ? Tu sais que ce sera peut être ce qu'on subira pour la finale.

-Oui, je suis toujours déterminé à la faire cette finale Sarah, je n'abandonnerais pas, justement, si ils sont près à nous faire subir ce type de blessures, c'est qu'il y a un truc et je compte bien le découvrir.

-D'accord mais fait attention si tu y arrives, t'inquiète pas, moi aussi je ferais attention.

-Oui fais attention.

Ce fut mes derniers mots de la soirée. Je retournais donc à l'infirmerie pour dormir après le repas. Je n'avais aucune envie d'y rester pour dormir, forcément les lits ne pouvaient pas être aussi confortables que dans nos chambres, comment est-ce qu'ils voulaient qu'on se rétablisse en dormant là-dessus et en se réveillant avec plein de courbatures et en aillant mal dormi ?

Finalement, la nuit se passa sans accroche.