Chapitre 25 : Le combat !

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***Petit rappel des pouvoirs avant de commencer ce chapitre (je sais je devrais le faire un peu plus souvent mais bon ... ) :

Zeus, électricité. Poseidon, eau. Hadès, illusion. Athéna, télépathie. Arès, feu. Héra, télékinésie. Aphrodite, vent. Déméter, plante. Héphaïstos, métaux. Asclépios, soin. Boréas, gel. Apollon, lumière.

Voilà bonne lecture ^^ ***

Non tout cela n'était pas naturel. C'était nos ennemis qui les avaient mis là, ils avaient donc au moins un Héra et ils étaient déjà passés par là. On était peut être fichu si ils étaient là en train de nous tendre une embuscade et n'attendaient plus qu'une chose pour nous sauter dessus. On ne devait pas perdre. Je ne pouvais pas, il fallait que j'aille en finale et au-delà.

Tout d'un coup le ciel s'assombrit, on voyait beaucoup moins nos propres ombres, mais cela n'était qu'autour de nous,la tour était toujours aussi lumineuse. Je levais donc les yeux. Ce n'était pas le ciel qui s'assombrissait ou un nuage passant devant le soleil mais un gros rocher au dessus de nous, il tenait sans rien, en apesanteur.

-Sautez !

On était déjà dans l'embuscade et on se faisait attaquer. On sauta donc tous sur le côté juste avant que le rocher ne tombe. Mais pas assez tôt pour moi finalement. Le rocher s'écrasa sur ma jambe. Elle était foutue et ça faisait un mal de chien ! Je ne pouvais plus bouger, elle était coincée.

-Là-haut, sur le toit ! Cria Matt, il devait les avoir vus.

-J'y vais !

Aurore sauta et en seulement 3 sauts elle était déjà sur le toit grâce à son pouvoir. J'étais maintenant sûr qu'il y avait un Héra parmi eux.

-Laissez moi là et allez aider Aurore !

-Ok, on essaie de rester en contact avec toi au cas où.

Ils rentrèrent donc dans le bâtiment le plus proche et commencèrent à monter pour aller sur le toit, j'étais maintenant seul. Il fallait que j'essaie de me dégager, même si je n'allais pas servir à grand-chose avec une jambe en miettes.

Bon, bouger un rocher sans télékinésie ni élément tangible allait être compliqué.

Je me redressa le plus possible pour m'approcher du rocher, qui était en fait un bloc de béton plus qu'un rocher. Ce qui n'annonçait pas la tache facile. Je ne pouvais pas non plus couper ma jambe déjà parce que je n'avais rien de tranchant et puis j'étais sûr de mourir en 5 minutes à peine sans asclépios pour me soigner. Je devais donc bouger à tout prix ce rocher. En me rapprochant mieux pour observer la position du rocher et la façon dont il écrasait ma jambe, je vis qu'il n'était finalement pas si écrasé sur ma jambe, en soulevant un peu le rocher je devrais pouvoir me dégager. J'essayai donc de soulever le rocher, en poussant un grand cri de douleur. Si nos ennemis ne savaient pas tous qu'on était là, il le savaient maintenant, mais le rocher était trop lourd et je dû le laisser tomber, dans un autre cri de douleur en retombant sur ma jambe. J'avais réussi en à retirer la moitié, mais il en restait encore une. Malgré le fait que la pierre ne soit pas un conducteur, j'essayai de balancer une grosse décharge de foudre en espérant que la force l'impact ait un peu d'effet, et il en eut, des éclats de béton m'explosèrent au visage mais j'avais au moins enlever une partie et ma jambe était un peu plus libre, pour les éclats, il ne fallait pas s'en faire du moment qu'ils ne me crevaient pas les yeux tout irait bien, je recommença donc cette opération plusieurs fois, je pouvais en plus viser au plus proche de ma jambe comme c'était ma propre foudre que je prenais, j'avais découvert que ma propre électricité ne pouvait pas m'affecter, je balançais donc le maximum sans pour autant trop me fatiguer. Je dû passer dix minutes et enfin je pu sortir ma jambe, je pouvais maintenant aller aider les autres, si j'arrivais à les rattraper et aussi à les localiser, j'avais senti la communication télépathique se couper, sûrement à cause de la distance. Le meilleur moyen de les voir était de monter sur un toit, sachant que c'était par là qu'ils nous avaient et attaqué et enfui, et je savais que je pouvais monter par le même endroit où Matt et Thomas étaient montés, je devais donc traverser la rue. Je me mis donc à traîner ma jambe plus que de marcher avec.

Deus AcadémieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant