Avez-vous une chance d'être publié dans les grandes maisons d'édition ?

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        Un chapitre intéressant, n'est-ce pas ? En tout cas, si c'est votre rêve et que vous êtes sensibles, ne lisez pas ce chapitre, ça risquerait d'être démoralisant.

¥ : Eh bah, ça commence bien...

WATTPADIENS : Grave...

        Attendez, dîtes-vous bien que si j'en fais un chapitre, c'est que ce n'est pas non plus impossible !

        Bref, pour commencer, quand je parle de grosses ME, je parle d'Albin Michel, Nathan, Gallimard, Bragelonne, PKJ, Casterman, Castelmore... et bien d'autres...

        Sachez que ces ME recherchent toujours des nouveaux auteurs : il faut bien sans cesse renouveler ces derniers afin de continuer à vendre des livres (produits). MAIS, ils ne cherchent pas n'importe qui. Le but premier, rappelez-vous, est d'avoir un public (qui dit public dit ventes, FORCEMENT). En éditant un auteur lambda parfaitement inconnu (c'est le cas de nous tous, avouons-le), une ME prend le risque que ça ne fonctionne pas comme prévu et donc, de ne pas gagner assez d'argent.

¥ : OK, donc premier élément essentiel pour être publié par une grosse ME, avoir un public ?

        Oui ! Regardez Michel Lafon ! Il est impossible d'envoyer des romans chez eux (sauf ERREUR de ma part). Pourquoi ? Parce qu'ils choisissent eux-mêmes ceux qu'ils veulent éditer. (PETITE MODIFICATION, aujourd'hui il est possible d'envoyer le premier chapitre de son manuscrit ainsi qu'un synopsis => rdv sur le site internet en question !!!)

¥ : Sauf erreur de ma part à présent, ils ont décidé de laisser une chance à un grand écrivain aujourd'hui : Maxime Chattam !

        Oui, et il y a également Morgane Bicail avec son roman Phone Play : Pourquoi ? Parce qu'elle avait un PUBLIC !

        Loin de moi l'idée de dire que son roman n'est pas terrible et que si elle a percé, c'est uniquement parce que les wattpadiens la suivaient (je n'ai pas lu son roman donc l'idée n'est en aucun cas de critiquer ses qualités littéraires mais bien de tenter de trouver une explication). Selon moi, énormément de romans ont du potentiel, mais ne sont pas appréciés à leur juste valeur.

         Les ME sont des entreprises qui veulent vendre, et cela reste tout à fait normal ; on reste dans le domaine du commerce tout en s'attachant à la passion littéraire. Mais cette passion ne peut s'exercer que si vente il y a !


        Alors, avez-vous une chance d'être publié chez les grosses ME françaises ? La réponse est irréfutable : OUI, MAIS...

        Il va falloir être IMMENSEMENT patient et surtout acceptez l'inévitable échec. Car selon moi, vous n'avez AUCUNE chance d'être publié(e)(s) lors du premier jet... Mais cela a peu d'importance, si vous saviez le nombre d'écrivains qui n'ont jamais reçu de lettre de refus... on est proche de zéro.

        Quoiqu'il arrive, ne vous dîtes jamais que vous êtes mauvais et ne vous mettez pas d'œillères ! Si on ne vous a pas pris, c'est aussi parce qu'il y a une raison apparente dans votre production écrite !


                                                                                            \(^o^)/

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